Mardi 19 juin 2 19 /06 /Juin 23:45

Texte original :  Djibouti

Mon mari est un ancien militaire. Il y a des années il m'a demandé de le rejoindre quelques jours (3 semaines) à Djibouti et nous avons passé quelques jours dans le Nord (Tadjoura, Obock... sur les traces d'Henri de Monfreid et la forêt de Day).

Nous avons dormi dans un drôle de site, censé accueillir des touristes (nous étions les seuls) dans des huttes autochtones très très rustiques! Je vous passe la promenade (très étranges, avec ces grands singes cynocéphales qui nous suivent et sont un peu inquiétants) pour évoquer les moments coquins, à deux sous la douche dans un vrai bâtiment en (presque) dur ou dans la hutte.

Le point commun au petit bâtiment pour la douche et à la hutte ? Pas étanche !

J'ai eu un doute pendant que l'on faisait l'amour dans la douche mais les ouvertures étaient assez hautes. Je n'ai vu personne mais j'ai eu le sentiment d'être observée... puis dans la hutte. J'étais au-dessus de mon mari (j'adore cette position, je contrôle et règle la pénétration) quand je l'ai senti se contracter, alors j'ai changé rapidement pour recueillir "ma" liqueur préférée entre mes lèvres. Je plonge et me retrouve très près du sol, là où il y a une bande "vide".

Je vois le sol dehors, et des pieds, ceux du jeune danakil qui nous a reçus. En fait je vois ses orteils faces à nous... il ne fait pas que passer,  il est là. depuis combien de temps? Je ne sais pas, mais sa présence m'a galvanisée et je me suis montrée bien plus coquine que d'habitude. Alors que j'aime finir nos émois en le recevant dans ma bouche,  là je lui ais dit, j'espère assez clairement pour que notre invitée entende : "si aprés être arrivé comme ça tu es encore assez dur, j'ai envie que tu me prenne par derrière, là où tu aimes bien. Et si tu n'y arrives pas je te previens, il y a un beau jeune homme sur le camps qui prendrait bien la place"

Mon mai a assuré.

Il ne s'est rien passé de plus.

 

Uchronie / Variation 1, les cynocéphales

 

Je vois le sol dehors, et des pieds, des pieds étranges, ou plutôt des mains sombres, griffues... Je suis tellement stupéfaite que je pense à un monstre, un être malfaisant. L'éloignement de ma France natale, l'ambiance bizarre qui a régné tout au long de la journée se confirme par cette présence. Je reste sans voix. Je tape tout doucement de la main sur la cuisse de mon mari et lui fait signe, lui désignant l'endroit de ma vision horrible.

Je pensais que lorsque mon mari se lèverait, l'importun s'enfuirait. Mais il n'en est rien. N'écoutant que son courage, mon mari se dirige  sans bruit vers la porte. Je l'incite à la prudence. Il sort et il éclate de rire. C'est un babouin, assez familier, qui vit parmi ces huttes. Mon mari entre, vient chercher une banane dans la corbeille à fruit et revient quelques instants plus tard avec le singe. Il est immense, plus d'un mètre de hauteur.

Non! Je n'aime pas ces animaux! Ils me font peur!!!

Mais le  cynocéphale n'en a cure et s'empare de la banane que lui tend mon mari. Il a l'air très familier.

Mon mari rit à nouveau.

C'est Mooki ! C'est la mascotte du village... Il est inoffensif! Quasiment apprivoisé! On va un peu s'amuser avec lui...

Fais sortir cette bête!!

J'ai horreur de ses animaux. Ils ont des attitudes tellement humaines... je... ça me trouble, ils me fascinent.

Mooki a englouti la banane. Maintenant il inspecte la pièce, à la recherche de nourriture et n'a pas l'air décidé de partir. Puis il se fige, il lève le nez en l'air et renifle bruyamment. Il se tourne vers le lit, et fourre son nez dans les draps, à l'endroit même où quelques instants plus tôt nous nous ébattions. Il s'excite vraiment maintenant, et son attitude devient un peu agressive... Je suis terrorisée. Mon mari se marre toujours autant. Il n'est pas du tout impressionné par le singe et s'esclaffe :

Il a l'air d'apprécier ton odeur de femelle !! Regarde dans l'état où il est ?

Je suis son regard et reste interloquée. Il arbore un magnifique pénis, rose vif, qui contraste énormément au milieu de son pelage brun doré. Il est disproportionné et c'en est presque ridicule. On dirait une peluche avec un godemiché rose.

La tension est perceptible. L'animal flaire la piste de la femelle en chaleur.

Immanquablement il approche de moi en balançant des épaules. Un vrai mâle sûr de sa force. J'évite de le fixer, de le regarder dans les yeux. Mon mari m'a appris les rudiments de comportement avec ses singes.

- Tourne toi! Montre lui ton cul!

Je hais mon mari... Je le hais comme jamais.

Mais une barrière a craqué. Je pense fugacement à Max, mon chien... A certaines pensées "impures", certaines envies que je n'ose même pas m'avouer... Mon mari, mon mentor me pousse toujours plus loin sur les chemins de la luxure. De la dépravation?

Il me connaît mieux que moi-même et il sait m'amener où je ne saurais aller seule.

Je jette à nouveau un regard vers le babouin qui est maintenant tout près de moi. Son sexe balance lentement entre ses pattes arrière. Encore plus impressionnant de près.

Je frissonne et me soumets. Je me tourne, m'agenouille sur les nattes.

J'attends... Je coule littéralement.

Je sens un chatouillement sur mes fesses. Des poils, un souffle, le mufle du cyno s'insinue entre mes cuisses et renifle mes humeurs de femelle prête à la saillie. Ça semble lui convenir, je sens son museau ? Sa langue? Parcourir ma fente. Ce n'est pas très agréable, un peu rugueux, mais je suis dans un tel état que le moindre contact m'érotise.

Je ne suis plus tout à fait consciente de ce que je fais. Je laisse les événements m'emporter, violer mon âme et mon corps.

Des mains s'emparent fermement de mes hanches. Les mêmes sensations qu'un homme... plus velu certes, mais très similaires. J'essaie de croire que j'ai fantasmé et que c'est mon mari qui est derrière moi.

Mais l'odeur, les poils et la maladresse dont fait preuve l'animal me ramènent à la réalité. Le sexe de Mooki vient buter plusieurs fois dans mon entre-cuisses. J'ai peur qu'il prenne le chemin défendu... Je ne veux pas faire sauter toutes mes barrières en même temps. Et vu ses mouvements désordonnés, je crains qu'il ne me fasse mal...

Je passe une main entre mes cuisses et attrape son sexe brûlant. Immédiatement il entame un va-et-vient frénétique. Je le positionne entre mes lèvres poisseuses et il pénètre aussitôt en moi. Les sensations sont surréalistes. Il me semble que c'est un homme qui est en moi, la même poigne, un rythme un peu soutenu, mais très proche de celui de mes amants habituels.

Il semble maintenant prendre son temps. Ou peut-être est-ce juste ce que je ressens à ce moment-là.

Mon mari se plante devant moi. A la main il a un miroir qu'il a décroché du mur. Il le positionne devant moi et la vision pour moi est trop forte. Cette image à jamais gravée sur ma rétine déclenche un orgasme cataclysmique. La belle et la bête... Ma peau si douce, si blanche et cet animal velu, au faciès terrifiant, au regard brillant. L'ange et le démon... Mes épaules s'écroulent,  mon visage, mes seins s'écrasent sur la natte. Je hurle ma jouissance sans retenue.

Mooki a senti mon abandon. Je suis désormais à lui. Sa femelle soumise. Je fais partie de son harem.  Il redouble ses coups de rein. Il est le mâle alpha, le chef de meute.

Mon mari s'est glissé au sol, pour ne pas offusquer Mooki. Sa queue est à portée de mes lèvres, je ne me fais pas prier et je le prends en bouche. Il est si excité, il attrape ma tête à deux mains et viole ma bouche. Je l'avale complètement et l'aspire avec force. J'ai envie qu'il vienne en même temps que Mooki.

Il ne tarde pas à jouir abondamment déversant son trop plein d'excitation au fond de ma gorge.

Le babouin accélère encore son rythme et je sens son liquide chaud s'écouler au plus profond de moi.

Il se retire sans délicatesse et se couche sur le dos quelques instants.

Puis il se met sur ses pattes et s'en va...

Pas plus romantique qu'un homme !

 

Uchronie / Variation 2, les Danakils

 

Je vois le sol dehors, et des pieds, ceux du jeune Danakil qui nous a reçus.

Mon premier réflexe est de prévenir mon mari. Puis je me dis qu'il est peut-être là depuis un moment et qu'il reluque à travers un trou dans la hutte, et  puis pourquoi ne pas s'amuser un peu. Je me tourne et oriente mes fesses vers le voyeur. Je tortille du postérieur en une invite muette, mais néanmoins explicite.

Aura-t-il le courage d'entrer dans la hutte du "patron". Osera-t-il afficher qu'il a vu la femme blanche en train de batifoler avec son mari? Je doute...

J'entends du bruit à l'extérieur et je me dis qu'il pourrait au moins être discret. 

J'essaie de me concentrer sur la queue de mon mari et reprend mes succions mouillées que j'accentue afin que le jeune homme profite du son en plus de la vue. Mon mari soupire de plaisir. Il faut dire que je mets du cœur à l'ouvrage.

Je passe une main entre mes jambes. J'adore sucer mon mari. J'adore sucer. Je suis trempée et ma main caresse mon sexe depuis mon bouton érigé jusqu'à mon petit trou, entre mes fesses écartées. J'imagine le membre noir du jeune black, je l'imagine en train de se masturber. Je le vois grandir à chaque aller et venue. Le gland violacé, la goutte qui perle. Je commence à perdre la tête.

Mon mari, lui est allongé les yeux fermés, aux anges... Les bruits se sont accentués, mais il n'en a cure. Je tourne la tête pour faire comprendre au Danakil que s'il veut profiter du spectacle jusqu'au bout, il devra être plus discret.

Je ne peux laisser échapper un cri... Il est désormais dans l'embrasure de la porte. Et il n'est pas seul. Je vois plusieurs paires d'yeux rivés sur mon entre-jambe. Je vois aussi les armes qu'ils arborent fièrement.

Mon mari s'est relevé aussi, et s'exclame :

Et merde !

Qu'est-ce qui se passe ? Que voulez-vous?

Un grand black en uniforme assez indéterminé prend la parole :

Ne bougez pas! Vous êtes en état d'arrestation !

J'essaie de couvrir ma nudité avec le drap. Mon mari reprend son assurance :

Qu'est-ce que vous faites ici?  Allez-vous en ! Sortez d'ici!

Je représente l'autorité de l’État Affar Libre... L'état français occupe le territoire de Djibouti et donc le nôtre ! Nous n'acceptons plus d'occupation militaire sur nos terres. Désormais toute personne représentant une armée étrangère à notre nouvel état sera considérée comme belligérante et sera emprisonnée. Veuillez nous suivre...

J'enfile ma robe le plus rapidement possible. Mon mari hausse les épaules et se rhabille aussi. Nous sortons de la hutte, encadrés par une dizaine d'hommes, aux armes et aux uniformes disparates.

J'espère un instant que d'autres personnes vont nous voir, qu'il va y avoir une réaction dans le village, mais nous sommes en pleine nuit... Et puis mon inquiétude grandit quand je vois que mon mari ne fait pas partie du voyage. Ils me forcent à grimper dans un des deux pick-ups garés non loin de là. Alors que nous démarrons, deux soldats sortent de notre hutte en courant et montent dans le second véhicule. Mon mari est resté dans la hutte... Je crains qu'ils n'aient commis l'irréparable, que mon mari soit blessé ou pire...

 

Nous passons en trombe devant la hutte et je peux voir par la porte laissée ouverte mon pauvre mari ligoté de la tête aux pieds en train de gigoter pour essayer de se libérer de ses liens. Ce qui fait beaucoup rire mes kidnappeurs.

 

J'essaie de me lever mais je suis rapidement maîtrisée et je me retrouve les poignets et les chevilles entravées par une corde rugueuse. Puis on m'assoit sans ménagement au fond du pick-up. Les mouvements désordonnés ont eu raison de ma petite robe d'été et j'ai un sein qui essaie de s'en échapper. En bas ce n'est pas mieux. Les volants de ma robe sont remontés très haut sur mes cuisses et ma culotte doit être bien visible! Ma culotte !? Je n'ai pas eu le temps de la mettre dans la précipitation. Les regards convergents des jeunes soldats confirment mon désarroi. J'ai le sexe à l'air dans un véhicule remplis de jeunes garçons bourrés de testostérone, sûrs de leurs forces.

Je me dandine sur mon postérieur pour essayer de cacher ce qui peut l'être. Les gars se marrent. L'un d'eux de la pointe de son fusil soulève ma robe. J'essaie de resserrer mes cuisses. Il me lance un ordre accompagné d'un mouvement de son arme qui fait s'ouvrir mes cuisses. Ça fait plutôt mal, donc je ne résiste pas. L'inquiétude me gagne de plus en plus... Au départ, je pensais que j'étais aux mains d'un groupuscule politisé, organisé et que je n'aurai qu'à attendre le résultat de tractations officielles. Et que je serais libérée dans quelques heures, voire quelques jours.

Mais quand je vois la jeunesse, la violence à fleur de peau et la nonchalance de ces hommes, je commence à craindre une bande armée de petits voyous et imagine une suite moins reluisante.

Les remarques et les rires fusent. Je ne comprends pas ce qu'ils disent, mais je devine très bien. Ils ne doivent pas souvent voir de femme blanche nue, encore moins des blondes, qui plus est le sexe rasé...

Je profite de leurs yeux braqués sur mon minou, pour faire un tour rapide de mes agresseurs. Ils sont jeunes, la vingtaine sauf le chef qui a pris la parole tout à l'heure dans la hutte. Il dénote des autres, beaucoup plus grand, plus costaud que les autres hommes qui semblent chétifs à côté de lui. Même si l'odeur de mâle est très présente, ils paraissent relativement propres. Leurs yeux avides semblent fiévreux, peut-être l'alcool, peut-être le khat... 

Le fusil maintenant fait descendre mes bretelles. Je suis inquiète car je ne suis pas sûre qu'ils prennent toutes les précautions avec leurs armes ? Un soubresaut du 4x4 sur ces routes défoncées, un doigt qui glisse sur la gâchette et c'est terminé! Je suis pétrifiée et les bretelles glissent le long de mes bras, entraînant ma robe, qui reste comme accrochée à la pointe de mes seins. Il fait très chaud mais la voiture roule à vive allure et l'air fait dresser mes tétons. L'air... et une vilaine idée qui commence à germer en moi et qui s'insinue peu à peu dans mes zones érogènes. Des images subliminales mais très crues, de corps noirs et blancs mêlés, une rangée de bites d’ébène, énormes et luisantes, tendues vers mon corps attaché, un peloton d'exécution dont j'absorberais toutes les salves...

Le fusil continue mon déshabillage et fait glisser ma robe sous mes seins. Je suis complètement nue, une bande de tissu autour du ventre.

Un des jeunes sort un grand couteau effilé et s'approche de moi, le sourire aux lèvres. Ça y est! C'est terminé pour moi! Je n'arrive pas à prononcer un mot, la gorge paralysée.

Le couteau tranche dans un éclair les liens de mes chevilles. Puis les deux hommes de part et d'autre de moi attrapent chacun une de mes jambes et me font ouvrir les cuisses au maximum, mon corps basculant sur le dos. Ils sont vraiment rustres et je vais sortir couvertes de bleus de cette aventure, si je m'en sors.

Je suis totalement offerte à leurs regards, qui se plantent en moi, qui entrent entre mes lèvres entrouvertes par l'écartement maximal de mes cuisses. Paradoxalement la situation, sexe-crainte, m'excite et ce que je craignais arrive.

Celui qui a tranché mes liens trempe (!) deux doigts dans mon entrecuisse, les doigts fins mais rugueux des hommes qui vivent dans la nature. Il les présente ensuite à ses camarades, luisant de ma liqueur, il les écarte et un filet baveux les réunit. Je suis plus qu'humide. Je ne me suis pas rendu compte de l'état d'excitation avancé dans lequel je suis. Des rires et des injonctions accompagnent la démonstration du jeune au couteau.

Il répond et les rires s'accroissent. Il présente alors ses deux doigts à l'entrée de mon cul, vulnérable aussi de par ma position, et les enfonce sans trop de délicatesse, jusqu'à la garde. Ouf! Le salaud! Du pouce de son autre main, il écrase mon clitoris puis commence des allées venues avec ses doigts. Finalement, cette rudesse, cette maladresse ajoute à mon envie et je commence à perdre pied. Des mains pincent mes tétons, mes jambes sont tirées en arrière, un troisième doigt explore mon anus. C'est la curée... Décomplexés, les jeunes blacks s'en donnent à cœur joie. Je suis fouillée de toute part, ma bouche, mon sexe, mon cul. J'ai envie maintenant d'être prise, violée par ces brutes... Cette dernière image submerge ma conscience... Soudain je tremble, je m'arque, je rugis, je jouis, violemment...  tendue vers un absolu de plaisir.

Lorsque je reviens à la réalité, le pick-up est arrêté. Les hommes sont en train de descendre, toujours plaisantant. Ils m'ont laissé sur le plancher du pick-up, quasi nue, les mains liées, comme une poupée démantibulée.

J'essaie de me rhabiller tant bien que mal. Nous sommes dans un village de huttes, encore plus rustique que le nôtre, au fin fond de la brousse. Je vois arriver le deuxième 4x4 et en descendre le reste de la troupe. Les deux groupes s'apostrophent en riant et je pense savoir ce qui est le sujet de discussion principal, vu les regards qui convergent vers moi. J'ai du mal à croire que cette bande de jeunes puissent représenter un quelconque pouvoir politique. J'ai plus l'impression d'être confrontée à un gang de banlieue qu'à des militaires en armes. Sauf que tout se passe dans une bonne humeur et une insouciance parfaitement africaine, à laquelle j'ai du mal à adhérer. Je me demande à quelle sauce je vais être mangée. J'espère que mon mari a pu se libérer et qu'il a donné l'alerte.

J'ai honte de ce qui s'est passé dans la voiture, honte de m'être laissée aller, mais ce genre de situations a toujours été à double tranchant pour moi. D'une part, la peur qui me paralyse, qui me bloque et m'empêche de réagir, d'autre part une excitation associée à une impuissance face à des éléments que je ne maîtrise pas, et qui me "forcent" à faire des choses que je ne souhaite pas consciemment. Mais mon corps me trahit dans ces situations, il me trahit et gangrène mon esprit, jusqu'à reddition complète. Je me rends alors, à tous les vices, déchire tous les tabous, et je dois avouer que j'y ai puisé mes orgasmes les plus violents.

Deux jeunes blacks m'ont sortie du pick-up et ont attaché mes poignets liés à une poutre.

J'ai juste assez de corde pour pouvoir m'asseoir au sol. J'essaie de couvrir ma vertu, du moins ce qu'il en reste, du mieux que je peux. Les hommes se sont regroupés, ils sont une douzaine, et palabrent. Le ton monte et l'agressivité se fait jour. Le présumé "chef" prend la parole et calme les esprits. Sur une dernière phrase, il semble conclure une négociation, car les hommes s'égayent dans le village. Un groupe s'est formé et se dirige vers moi. Je ne reconnais aucun de ceux qui étaient à l'arrière du 4x4 avec moi, sauf le chauffeur et son voisin. En fait, tous ceux qui n'avaient pas pu profiter de moi pendant le voyage. C'est donc ça que ces salauds ont négocié. Moi! Comme une marchandise, une denrée rare sous ses contrées. Je me sens rabaissée au rang d'objet, impuissante, sans défense... Mais ai-je vraiment envie de me défendre?

Ils sont huit maintenant autour de moi. Huit! Ils me détachent, libèrent mes poignets. Ils se mettent en cercle autour de moi, ne me laissant aucune issue.

Enlève ta robe!

Du français! Ils sont au moins deux à parler français... je vais peut-être pouvoir négocier ?

Enlève ta robe, vite!

L'ordre est ferme et la voix pleine de désir. Il fait une chaleur abominable et je vais griller nue au soleil. La voix a pénétré mon ventre et remue mes tripes. Je fais glisser les bretelles que j'ai mis tant de temps à remettre, et la robe choit, après s'être un peu accrochée à mes seins puis à la cambrure de mes reins. A peine le tissu touche le sol que le cercle se referme sur moi comme un banc de requins sur une sirène. Je suis rapidement submergée par les sensations multiples qui m'assaillent... l'angoisse d'être soumise à ces brutes pas très délicates, l'odeur forte de tous ses hommes en rut, la vision de ces corps musclés, sans graisse, pour la plupart torse nu maintenant, luisants de sueur, le champ d'ondes sexuelles qui me traverse, le soleil brûlant qui chauffe ma peau... Je ne suis plus qu'une boule de désir en suspens.

Les premiers contacts, des mains, des doigts qui me fouillent, me palpent, m'ouvrent, me pincent. Des corps qui se frottent contre moi, se collent à mon dos. Des sexes qui cherchent leur chemin, qui glissent, butent, se bousculent. C'est la cohue dans un brouhaha indescriptible.

Trop de monde, trop de membres, trop d'envies convergentes et l'inévitable se produit. Tous ces mâles gorgés de testostérone en viennent aux mains et en peu de temps c'est la bagarre généralisée. Je suis aussi surprise que frustrée. Je pense pouvoir tirer mon épingle du jeu. Je n'ai pas envie d'assister à une boucherie pour être sacrifiée ensuite à une bande de brutes en furie. Je hurle :

Arrêtez ! Arrêtez! Ça suffit, calmez-vous ! 

Ils sont si étonnés que la bataille stoppe dans l'instant. Tous les regards sont tournés vers moi, intrigués.

Allez chercher votre chef!

Celui qui parle français obéit et revient quelques instants plus tard avec le "gradé".

Je lui demande un entretien en tête à tête. Je lui propose quelque chose en échange de ma libération. Il négocie car il veut aussi sa part du gâteau. Finalement nous tombons d'accord. Il a obtenu en plus de ma proposition initiale que je me soumette à tous ses désirs pendant toute la fin de la soirée. Les limites fixées me conviennent. Ensuite je serai  libérée et ramenée à mon village...

Il propose alors aux hommes qui attendent, ce dont nous avons convenu. Certains protestent un peu, mais le boss élève la voie et au ton je comprends que pour eux ça sera ça ou rien...

Finalement, les hommes matés forment à nouveau le cercle autour de moi. Puis ils ôtent leurs pantalons ou le descendent simplement sur leurs cuisses. Je n'ai jamais vu autant de sexe en même temps. Les Danakils sont bien montés, d'une longueur peu commune mais pas forcément très épais. 

Certains présentent une érection déjà bien avancée. Je m'agenouille devant ceux-ci et sans plus de cérémonie prends le premier en bouche. J'en avais tellement envie, depuis que tous ces mâles tournaient autour de moi. J'en avais l'eau à la bouche!!!  Le premier est victime de ma furie gourmande. Je le pompe si goulûment qu'il se lâche au bout de quelques secondes!! Ah! La jeunesse ! Je suis surprise et manque de m'étouffer. J'avale consciencieusement le liquide brulant. Mes seins et mon sexe me font mal de désir.

Je n'ai pas le temps de m’appesantir et passe au suivant. Lui aussi me paraît passablement excité, il passe ses mains dans mes cheveux et s'enfonce lentement, le plus profond possible. Il est vraiment très long et je ne peux l'avaler en entier. Je me recule et essaie de lui apprendre la douceur. Je prends ses bourses à pleine main et les tire vers le bas, tendant son sexe au maximum. Je passe alors la pointe de ma langue sous son prépuce et le titille. Lui aussi apprécie mon traitement et ne tarde pas à apprécier ma douceur humide. Il se déverse mais je ne peux pas trop en apprécier le goût car il est trop profond, en aval de mes papilles. Il pousse un cri touchant et me relâche. Ses jambes flageolent.

Le troisième a un peu plus de mal. Il se masturbe pour présenter une érection digne de ce nom. Sa queue est plus grosse que celle de ces congénères et je suis émue par cette belle bite flaccide. J'ouvre mes lèvres et m'efforce d'avaler l'énorme appendice. Dès que je l'ai touché, le membre s'est mis à gonfler et à durcir. J'adore ce pouvoir que mon corps, que mes mains que ma bouche peut avoir sur le sexe masculin. Je sais que je ne suis pas la seule à le détenir mais je me sens si puissante à ce moment-là, lorsque le membre s'érige, lorsque le gland émerge de son prépuce, lorsque la queue devient si dure ! Je peux à peine prendre le gland violacé dans ma bouche... gigantesque. Je m'aide de mes deux mains pour essayer de cajoler au mieux le tuyau noir. Tout à coup, l'homme se retire et je peux voir à quelques centimètres de mon visage, l’œil unique de son gland s'ouvrir sur un geyser blanc, qui atterrit sur mon front, ma joue, mon cou, mes seins. Une douche rafraîchissante dans cette atmosphère torride. Je m'empresse de récolter et de goûter à la précieuse semence. Quel ineffable plaisir! J'adore ça! Et quand je vois ce qui m'attend...

Pour le moment je n'ai pas eu trop à m'employer, et mes maxillaires fonctionnent encore bien!! Seuls mes genoux commencent à me faire mal. Aussi je demande au quatrième de s'allonger sur le sol. Je profite de la position pour lui dévorer littéralement sa belle queue et ses testicules. Il adore ça et glapit doucement tout en tressautant. Je suis agenouillée sur le côté et fait bien attention de ne pas trop m'exposer pour ne pas déclencher une nouvelle bataille rangée. Une nouvelle fois je vaincs le mâle et je déglutis avec plaisir le sperme sous pression.

Les quatre autres sont restés debout. Je décide d'accélérer les choses. Je m'agenouille entre eux et les fait m'entourer. Leurs sexes sont tous à portée de ma bouche. Pendant que j'embouche le premier, je masturbe ces deux voisins. Finie la douceur, j'ai envie de sucer comme une salope, j'ai envie qu'ils me giclent dessus, j'ai envie d'avaler leur sperme, d'engloutir leurs grosses queues. Je suis dans un tel état d'excitation que j'ai envie de me soulager dans l'instant. Toujours agenouillée, je m'assois un peu sur mes talons, et commence à me frotter doucement contre eux. Je suis tellement mouillée que je n'aurais aucun mal à faire entrer mon talon entre mes lèvres. Je suis béante et gluante.

A l'étage au -dessus, ces messieurs commencent à s'échauffer. L'un d'eux m'attrape par les cheveux de part et d'autre de mon visage, et viole ma bouche. Il se sert de ma bouche comme d'un sexe et va et vient sans discontinuer. Je fais attention à ne pas m'étouffer et essaie de l'avaler au maximum. Finalement il me maintient la queue enfoncée au fond de la gorge et se déverse à gros bouillons dans un cri sauvage. Les autres sont à point. Moi aussi d'ailleurs, mes talons font merveille entre mes cuisses. J'ai juste le temps de prendre  le premier en bouche qu'il gicle sur ma langue. MMMmmm ! J'adore. Le second, lui n'a pas le temps et m'envoie sa liqueur sur le côté du visage, dans les cheveux, dans le cou.

Le dernier serre sa queue entre ses doigts retardant son éjaculation le plus possible, afin qu'il puisse jouir dans ma bouche. J'enfourne son membre qui gicle violemment. Le sperme déborde de mes lèvres et coule sur mon corps. Je suis Vénus, je suis la Femme, j'ai dompté le Mâle, je l'ai vidé. Je frotte mon sexe gonflée une dernière fois sur mes talons et je jouis de la tête au pied, je jouis par toutes les parcelles de mon corps.

Je suis vidée... Et quand je sais ce qui m'attend maintenant, je ne rêve que d'un bon bain frais pour me régénérer. 

Par Yoni - Publié dans : Zoo
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