Jeudi 22 novembre 4 22 /11 /Nov 12:39

Cette histoire remonte au début de notre mariage

Nous n’avions pas beaucoup de sous et lorsque nous allions à l’hôtel, on se contentait des « Formule 1 ».

L’avantage (en plus du prix) principal était aussi l’inconvénient majeur : Les toilettes et la douche sont communes, sur le palier.

L’avantage c’est l’absence de mauvaises odeurs et de gêne vis-à-vis de l’autre ; l’inconvénient c’est de faire la queue pour aller aux toilettes ou se doucher, et surtout ne pas avoir les sanitaires rien que pour soi, propres.

A l’époque je n’étais absolument pas exhibitionniste mais cette situation m’y a presque conduite. En effet, je ne supporte pas me rhabiller avec des vêtements sales et je n’ai absolument pas confiance en la propreté de ces douches pour y poser ma nuisette. Aussi je prenais toujours une grande serviette et je m’en retournais dans ma chambre vêtue de ce seul vêtement !

 

Ce jour-là, nous étions en déplacement pour mon mari qui devait suivre un stage pour passer son troisième dan de Krav Maga, inutile de préciser que je l’accompagnais pour être près de lui, pas pour participer ni même regarder ! Pas drôle. Donc je l’accompagnais au dojo (ce week-end-là dans un grand complexe sportif de Nantes), je regardais généralement 10 minutes puis j’allais me promener.

 

C’était vendredi soir, mon mari était déjà lavé et au lit (télé) et moi je suis allée aux douches. Je n’ai pas eu à attendre et ais pu me laver tranquille. Comme nos soirées d’hôtel sont souvent prétextes à quelques excès de câlins, j’avais pris soin de parfaire mon épilation (rasage en fait) pour qu’il puisse m’embrasser de partout !  ;))

Mais en sortant, il y avait pas mal de monde qui attendait.

Je ne traîne pas et me sauve très vite… trop vite. Mes chaussures (des petites mules mignonnes avec un petit talon de 3 cm à peine) râpent, et je m’écroule par terre.

Je me suis fait mal à une cheville.

Assise en semi tailleur, je prends la cheville douloureuse dans la main. Les gens qui attendaient s’approchent pour m’aider.

Je suis Kiné, laissez-moi regarder

Un homme d’une quarantaine d’année – plutôt bel homme d’ailleurs, athlétique – prend ma cheville et la caresse plus qu’il ne la touche.

Vous avez une petite entorse, assez minime mais qui va vous faire souffrir si on ne fait rien. J’ai de la pommade magique dans ma trousse, Si vous voulez bien je vais vous en mettre un peu.

Le choc passé, je reprenais mes esprits. J’étais assise par terre, mes affaires étalées, ma serviette également.

J’étais assise en tailleur, par terre, toute nue, devant cinq ou six personnes qui pouvaient se rincer l’œil en matant mon intimité très largement exposée. La gêne, la honte m’a embrasée et je voulais disparaitre sans tarder. J’ai essayé de me lever mais la douleur était bien là.

Mon kiné me semblait la moins mauvaise des solutions.

Je veux bien oui ; aidez-moi à me lever s’il vous plait

Evidemment, appuyez-vous sur moi
Eric, ramasse les affaires de madame           
Voilà, on y va

C’est ainsi que j’ai accompagné cet homme et Eric dans la chambre qu’ils partageaient, à deux pas de celle de mon mari.

Patrick était le kiné d’une équipe de handball (et Eric l’un des joueurs) qui venait faire une compétition, un tournoi (samedi et dimanche) à Nantes.

Ce qui s’est passé ensuite est mon histoire.

Je suis curieuse d’imaginer comment VOUS auriez aimé qu’elle se déroule.

Par Yoni - Publié dans : Journal intime
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Mardi 19 juin 2 19 /06 /Juin 23:45

Texte original :  Djibouti

Mon mari est un ancien militaire. Il y a des années il m'a demandé de le rejoindre quelques jours (3 semaines) à Djibouti et nous avons passé quelques jours dans le Nord (Tadjoura, Obock... sur les traces d'Henri de Monfreid et la forêt de Day).

Nous avons dormi dans un drôle de site, censé accueillir des touristes (nous étions les seuls) dans des huttes autochtones très très rustiques! Je vous passe la promenade (très étranges, avec ces grands singes cynocéphales qui nous suivent et sont un peu inquiétants) pour évoquer les moments coquins, à deux sous la douche dans un vrai bâtiment en (presque) dur ou dans la hutte.

Le point commun au petit bâtiment pour la douche et à la hutte ? Pas étanche !

J'ai eu un doute pendant que l'on faisait l'amour dans la douche mais les ouvertures étaient assez hautes. Je n'ai vu personne mais j'ai eu le sentiment d'être observée... puis dans la hutte. J'étais au-dessus de mon mari (j'adore cette position, je contrôle et règle la pénétration) quand je l'ai senti se contracter, alors j'ai changé rapidement pour recueillir "ma" liqueur préférée entre mes lèvres. Je plonge et me retrouve très près du sol, là où il y a une bande "vide".

Je vois le sol dehors, et des pieds, ceux du jeune danakil qui nous a reçus. En fait je vois ses orteils faces à nous... il ne fait pas que passer,  il est là. depuis combien de temps? Je ne sais pas, mais sa présence m'a galvanisée et je me suis montrée bien plus coquine que d'habitude. Alors que j'aime finir nos émois en le recevant dans ma bouche,  là je lui ais dit, j'espère assez clairement pour que notre invitée entende : "si aprés être arrivé comme ça tu es encore assez dur, j'ai envie que tu me prenne par derrière, là où tu aimes bien. Et si tu n'y arrives pas je te previens, il y a un beau jeune homme sur le camps qui prendrait bien la place"

Mon mai a assuré.

Il ne s'est rien passé de plus.

 

Uchronie / Variation 1, les cynocéphales

 

Je vois le sol dehors, et des pieds, des pieds étranges, ou plutôt des mains sombres, griffues... Je suis tellement stupéfaite que je pense à un monstre, un être malfaisant. L'éloignement de ma France natale, l'ambiance bizarre qui a régné tout au long de la journée se confirme par cette présence. Je reste sans voix. Je tape tout doucement de la main sur la cuisse de mon mari et lui fait signe, lui désignant l'endroit de ma vision horrible.

Je pensais que lorsque mon mari se lèverait, l'importun s'enfuirait. Mais il n'en est rien. N'écoutant que son courage, mon mari se dirige  sans bruit vers la porte. Je l'incite à la prudence. Il sort et il éclate de rire. C'est un babouin, assez familier, qui vit parmi ces huttes. Mon mari entre, vient chercher une banane dans la corbeille à fruit et revient quelques instants plus tard avec le singe. Il est immense, plus d'un mètre de hauteur.

Non! Je n'aime pas ces animaux! Ils me font peur!!!

Mais le  cynocéphale n'en a cure et s'empare de la banane que lui tend mon mari. Il a l'air très familier.

Mon mari rit à nouveau.

C'est Mooki ! C'est la mascotte du village... Il est inoffensif! Quasiment apprivoisé! On va un peu s'amuser avec lui...

Fais sortir cette bête!!

J'ai horreur de ses animaux. Ils ont des attitudes tellement humaines... je... ça me trouble, ils me fascinent.

Mooki a englouti la banane. Maintenant il inspecte la pièce, à la recherche de nourriture et n'a pas l'air décidé de partir. Puis il se fige, il lève le nez en l'air et renifle bruyamment. Il se tourne vers le lit, et fourre son nez dans les draps, à l'endroit même où quelques instants plus tôt nous nous ébattions. Il s'excite vraiment maintenant, et son attitude devient un peu agressive... Je suis terrorisée. Mon mari se marre toujours autant. Il n'est pas du tout impressionné par le singe et s'esclaffe :

Il a l'air d'apprécier ton odeur de femelle !! Regarde dans l'état où il est ?

Je suis son regard et reste interloquée. Il arbore un magnifique pénis, rose vif, qui contraste énormément au milieu de son pelage brun doré. Il est disproportionné et c'en est presque ridicule. On dirait une peluche avec un godemiché rose.

La tension est perceptible. L'animal flaire la piste de la femelle en chaleur.

Immanquablement il approche de moi en balançant des épaules. Un vrai mâle sûr de sa force. J'évite de le fixer, de le regarder dans les yeux. Mon mari m'a appris les rudiments de comportement avec ses singes.

- Tourne toi! Montre lui ton cul!

Je hais mon mari... Je le hais comme jamais.

Mais une barrière a craqué. Je pense fugacement à Max, mon chien... A certaines pensées "impures", certaines envies que je n'ose même pas m'avouer... Mon mari, mon mentor me pousse toujours plus loin sur les chemins de la luxure. De la dépravation?

Il me connaît mieux que moi-même et il sait m'amener où je ne saurais aller seule.

Je jette à nouveau un regard vers le babouin qui est maintenant tout près de moi. Son sexe balance lentement entre ses pattes arrière. Encore plus impressionnant de près.

Je frissonne et me soumets. Je me tourne, m'agenouille sur les nattes.

J'attends... Je coule littéralement.

Je sens un chatouillement sur mes fesses. Des poils, un souffle, le mufle du cyno s'insinue entre mes cuisses et renifle mes humeurs de femelle prête à la saillie. Ça semble lui convenir, je sens son museau ? Sa langue? Parcourir ma fente. Ce n'est pas très agréable, un peu rugueux, mais je suis dans un tel état que le moindre contact m'érotise.

Je ne suis plus tout à fait consciente de ce que je fais. Je laisse les événements m'emporter, violer mon âme et mon corps.

Des mains s'emparent fermement de mes hanches. Les mêmes sensations qu'un homme... plus velu certes, mais très similaires. J'essaie de croire que j'ai fantasmé et que c'est mon mari qui est derrière moi.

Mais l'odeur, les poils et la maladresse dont fait preuve l'animal me ramènent à la réalité. Le sexe de Mooki vient buter plusieurs fois dans mon entre-cuisses. J'ai peur qu'il prenne le chemin défendu... Je ne veux pas faire sauter toutes mes barrières en même temps. Et vu ses mouvements désordonnés, je crains qu'il ne me fasse mal...

Je passe une main entre mes cuisses et attrape son sexe brûlant. Immédiatement il entame un va-et-vient frénétique. Je le positionne entre mes lèvres poisseuses et il pénètre aussitôt en moi. Les sensations sont surréalistes. Il me semble que c'est un homme qui est en moi, la même poigne, un rythme un peu soutenu, mais très proche de celui de mes amants habituels.

Il semble maintenant prendre son temps. Ou peut-être est-ce juste ce que je ressens à ce moment-là.

Mon mari se plante devant moi. A la main il a un miroir qu'il a décroché du mur. Il le positionne devant moi et la vision pour moi est trop forte. Cette image à jamais gravée sur ma rétine déclenche un orgasme cataclysmique. La belle et la bête... Ma peau si douce, si blanche et cet animal velu, au faciès terrifiant, au regard brillant. L'ange et le démon... Mes épaules s'écroulent,  mon visage, mes seins s'écrasent sur la natte. Je hurle ma jouissance sans retenue.

Mooki a senti mon abandon. Je suis désormais à lui. Sa femelle soumise. Je fais partie de son harem.  Il redouble ses coups de rein. Il est le mâle alpha, le chef de meute.

Mon mari s'est glissé au sol, pour ne pas offusquer Mooki. Sa queue est à portée de mes lèvres, je ne me fais pas prier et je le prends en bouche. Il est si excité, il attrape ma tête à deux mains et viole ma bouche. Je l'avale complètement et l'aspire avec force. J'ai envie qu'il vienne en même temps que Mooki.

Il ne tarde pas à jouir abondamment déversant son trop plein d'excitation au fond de ma gorge.

Le babouin accélère encore son rythme et je sens son liquide chaud s'écouler au plus profond de moi.

Il se retire sans délicatesse et se couche sur le dos quelques instants.

Puis il se met sur ses pattes et s'en va...

Pas plus romantique qu'un homme !

 

Uchronie / Variation 2, les Danakils

 

Je vois le sol dehors, et des pieds, ceux du jeune Danakil qui nous a reçus.

Mon premier réflexe est de prévenir mon mari. Puis je me dis qu'il est peut-être là depuis un moment et qu'il reluque à travers un trou dans la hutte, et  puis pourquoi ne pas s'amuser un peu. Je me tourne et oriente mes fesses vers le voyeur. Je tortille du postérieur en une invite muette, mais néanmoins explicite.

Aura-t-il le courage d'entrer dans la hutte du "patron". Osera-t-il afficher qu'il a vu la femme blanche en train de batifoler avec son mari? Je doute...

J'entends du bruit à l'extérieur et je me dis qu'il pourrait au moins être discret. 

J'essaie de me concentrer sur la queue de mon mari et reprend mes succions mouillées que j'accentue afin que le jeune homme profite du son en plus de la vue. Mon mari soupire de plaisir. Il faut dire que je mets du cœur à l'ouvrage.

Je passe une main entre mes jambes. J'adore sucer mon mari. J'adore sucer. Je suis trempée et ma main caresse mon sexe depuis mon bouton érigé jusqu'à mon petit trou, entre mes fesses écartées. J'imagine le membre noir du jeune black, je l'imagine en train de se masturber. Je le vois grandir à chaque aller et venue. Le gland violacé, la goutte qui perle. Je commence à perdre la tête.

Mon mari, lui est allongé les yeux fermés, aux anges... Les bruits se sont accentués, mais il n'en a cure. Je tourne la tête pour faire comprendre au Danakil que s'il veut profiter du spectacle jusqu'au bout, il devra être plus discret.

Je ne peux laisser échapper un cri... Il est désormais dans l'embrasure de la porte. Et il n'est pas seul. Je vois plusieurs paires d'yeux rivés sur mon entre-jambe. Je vois aussi les armes qu'ils arborent fièrement.

Mon mari s'est relevé aussi, et s'exclame :

Et merde !

Qu'est-ce qui se passe ? Que voulez-vous?

Un grand black en uniforme assez indéterminé prend la parole :

Ne bougez pas! Vous êtes en état d'arrestation !

J'essaie de couvrir ma nudité avec le drap. Mon mari reprend son assurance :

Qu'est-ce que vous faites ici?  Allez-vous en ! Sortez d'ici!

Je représente l'autorité de l’État Affar Libre... L'état français occupe le territoire de Djibouti et donc le nôtre ! Nous n'acceptons plus d'occupation militaire sur nos terres. Désormais toute personne représentant une armée étrangère à notre nouvel état sera considérée comme belligérante et sera emprisonnée. Veuillez nous suivre...

J'enfile ma robe le plus rapidement possible. Mon mari hausse les épaules et se rhabille aussi. Nous sortons de la hutte, encadrés par une dizaine d'hommes, aux armes et aux uniformes disparates.

J'espère un instant que d'autres personnes vont nous voir, qu'il va y avoir une réaction dans le village, mais nous sommes en pleine nuit... Et puis mon inquiétude grandit quand je vois que mon mari ne fait pas partie du voyage. Ils me forcent à grimper dans un des deux pick-ups garés non loin de là. Alors que nous démarrons, deux soldats sortent de notre hutte en courant et montent dans le second véhicule. Mon mari est resté dans la hutte... Je crains qu'ils n'aient commis l'irréparable, que mon mari soit blessé ou pire...

 

Nous passons en trombe devant la hutte et je peux voir par la porte laissée ouverte mon pauvre mari ligoté de la tête aux pieds en train de gigoter pour essayer de se libérer de ses liens. Ce qui fait beaucoup rire mes kidnappeurs.

 

J'essaie de me lever mais je suis rapidement maîtrisée et je me retrouve les poignets et les chevilles entravées par une corde rugueuse. Puis on m'assoit sans ménagement au fond du pick-up. Les mouvements désordonnés ont eu raison de ma petite robe d'été et j'ai un sein qui essaie de s'en échapper. En bas ce n'est pas mieux. Les volants de ma robe sont remontés très haut sur mes cuisses et ma culotte doit être bien visible! Ma culotte !? Je n'ai pas eu le temps de la mettre dans la précipitation. Les regards convergents des jeunes soldats confirment mon désarroi. J'ai le sexe à l'air dans un véhicule remplis de jeunes garçons bourrés de testostérone, sûrs de leurs forces.

Je me dandine sur mon postérieur pour essayer de cacher ce qui peut l'être. Les gars se marrent. L'un d'eux de la pointe de son fusil soulève ma robe. J'essaie de resserrer mes cuisses. Il me lance un ordre accompagné d'un mouvement de son arme qui fait s'ouvrir mes cuisses. Ça fait plutôt mal, donc je ne résiste pas. L'inquiétude me gagne de plus en plus... Au départ, je pensais que j'étais aux mains d'un groupuscule politisé, organisé et que je n'aurai qu'à attendre le résultat de tractations officielles. Et que je serais libérée dans quelques heures, voire quelques jours.

Mais quand je vois la jeunesse, la violence à fleur de peau et la nonchalance de ces hommes, je commence à craindre une bande armée de petits voyous et imagine une suite moins reluisante.

Les remarques et les rires fusent. Je ne comprends pas ce qu'ils disent, mais je devine très bien. Ils ne doivent pas souvent voir de femme blanche nue, encore moins des blondes, qui plus est le sexe rasé...

Je profite de leurs yeux braqués sur mon minou, pour faire un tour rapide de mes agresseurs. Ils sont jeunes, la vingtaine sauf le chef qui a pris la parole tout à l'heure dans la hutte. Il dénote des autres, beaucoup plus grand, plus costaud que les autres hommes qui semblent chétifs à côté de lui. Même si l'odeur de mâle est très présente, ils paraissent relativement propres. Leurs yeux avides semblent fiévreux, peut-être l'alcool, peut-être le khat... 

Le fusil maintenant fait descendre mes bretelles. Je suis inquiète car je ne suis pas sûre qu'ils prennent toutes les précautions avec leurs armes ? Un soubresaut du 4x4 sur ces routes défoncées, un doigt qui glisse sur la gâchette et c'est terminé! Je suis pétrifiée et les bretelles glissent le long de mes bras, entraînant ma robe, qui reste comme accrochée à la pointe de mes seins. Il fait très chaud mais la voiture roule à vive allure et l'air fait dresser mes tétons. L'air... et une vilaine idée qui commence à germer en moi et qui s'insinue peu à peu dans mes zones érogènes. Des images subliminales mais très crues, de corps noirs et blancs mêlés, une rangée de bites d’ébène, énormes et luisantes, tendues vers mon corps attaché, un peloton d'exécution dont j'absorberais toutes les salves...

Le fusil continue mon déshabillage et fait glisser ma robe sous mes seins. Je suis complètement nue, une bande de tissu autour du ventre.

Un des jeunes sort un grand couteau effilé et s'approche de moi, le sourire aux lèvres. Ça y est! C'est terminé pour moi! Je n'arrive pas à prononcer un mot, la gorge paralysée.

Le couteau tranche dans un éclair les liens de mes chevilles. Puis les deux hommes de part et d'autre de moi attrapent chacun une de mes jambes et me font ouvrir les cuisses au maximum, mon corps basculant sur le dos. Ils sont vraiment rustres et je vais sortir couvertes de bleus de cette aventure, si je m'en sors.

Je suis totalement offerte à leurs regards, qui se plantent en moi, qui entrent entre mes lèvres entrouvertes par l'écartement maximal de mes cuisses. Paradoxalement la situation, sexe-crainte, m'excite et ce que je craignais arrive.

Celui qui a tranché mes liens trempe (!) deux doigts dans mon entrecuisse, les doigts fins mais rugueux des hommes qui vivent dans la nature. Il les présente ensuite à ses camarades, luisant de ma liqueur, il les écarte et un filet baveux les réunit. Je suis plus qu'humide. Je ne me suis pas rendu compte de l'état d'excitation avancé dans lequel je suis. Des rires et des injonctions accompagnent la démonstration du jeune au couteau.

Il répond et les rires s'accroissent. Il présente alors ses deux doigts à l'entrée de mon cul, vulnérable aussi de par ma position, et les enfonce sans trop de délicatesse, jusqu'à la garde. Ouf! Le salaud! Du pouce de son autre main, il écrase mon clitoris puis commence des allées venues avec ses doigts. Finalement, cette rudesse, cette maladresse ajoute à mon envie et je commence à perdre pied. Des mains pincent mes tétons, mes jambes sont tirées en arrière, un troisième doigt explore mon anus. C'est la curée... Décomplexés, les jeunes blacks s'en donnent à cœur joie. Je suis fouillée de toute part, ma bouche, mon sexe, mon cul. J'ai envie maintenant d'être prise, violée par ces brutes... Cette dernière image submerge ma conscience... Soudain je tremble, je m'arque, je rugis, je jouis, violemment...  tendue vers un absolu de plaisir.

Lorsque je reviens à la réalité, le pick-up est arrêté. Les hommes sont en train de descendre, toujours plaisantant. Ils m'ont laissé sur le plancher du pick-up, quasi nue, les mains liées, comme une poupée démantibulée.

J'essaie de me rhabiller tant bien que mal. Nous sommes dans un village de huttes, encore plus rustique que le nôtre, au fin fond de la brousse. Je vois arriver le deuxième 4x4 et en descendre le reste de la troupe. Les deux groupes s'apostrophent en riant et je pense savoir ce qui est le sujet de discussion principal, vu les regards qui convergent vers moi. J'ai du mal à croire que cette bande de jeunes puissent représenter un quelconque pouvoir politique. J'ai plus l'impression d'être confrontée à un gang de banlieue qu'à des militaires en armes. Sauf que tout se passe dans une bonne humeur et une insouciance parfaitement africaine, à laquelle j'ai du mal à adhérer. Je me demande à quelle sauce je vais être mangée. J'espère que mon mari a pu se libérer et qu'il a donné l'alerte.

J'ai honte de ce qui s'est passé dans la voiture, honte de m'être laissée aller, mais ce genre de situations a toujours été à double tranchant pour moi. D'une part, la peur qui me paralyse, qui me bloque et m'empêche de réagir, d'autre part une excitation associée à une impuissance face à des éléments que je ne maîtrise pas, et qui me "forcent" à faire des choses que je ne souhaite pas consciemment. Mais mon corps me trahit dans ces situations, il me trahit et gangrène mon esprit, jusqu'à reddition complète. Je me rends alors, à tous les vices, déchire tous les tabous, et je dois avouer que j'y ai puisé mes orgasmes les plus violents.

Deux jeunes blacks m'ont sortie du pick-up et ont attaché mes poignets liés à une poutre.

J'ai juste assez de corde pour pouvoir m'asseoir au sol. J'essaie de couvrir ma vertu, du moins ce qu'il en reste, du mieux que je peux. Les hommes se sont regroupés, ils sont une douzaine, et palabrent. Le ton monte et l'agressivité se fait jour. Le présumé "chef" prend la parole et calme les esprits. Sur une dernière phrase, il semble conclure une négociation, car les hommes s'égayent dans le village. Un groupe s'est formé et se dirige vers moi. Je ne reconnais aucun de ceux qui étaient à l'arrière du 4x4 avec moi, sauf le chauffeur et son voisin. En fait, tous ceux qui n'avaient pas pu profiter de moi pendant le voyage. C'est donc ça que ces salauds ont négocié. Moi! Comme une marchandise, une denrée rare sous ses contrées. Je me sens rabaissée au rang d'objet, impuissante, sans défense... Mais ai-je vraiment envie de me défendre?

Ils sont huit maintenant autour de moi. Huit! Ils me détachent, libèrent mes poignets. Ils se mettent en cercle autour de moi, ne me laissant aucune issue.

Enlève ta robe!

Du français! Ils sont au moins deux à parler français... je vais peut-être pouvoir négocier ?

Enlève ta robe, vite!

L'ordre est ferme et la voix pleine de désir. Il fait une chaleur abominable et je vais griller nue au soleil. La voix a pénétré mon ventre et remue mes tripes. Je fais glisser les bretelles que j'ai mis tant de temps à remettre, et la robe choit, après s'être un peu accrochée à mes seins puis à la cambrure de mes reins. A peine le tissu touche le sol que le cercle se referme sur moi comme un banc de requins sur une sirène. Je suis rapidement submergée par les sensations multiples qui m'assaillent... l'angoisse d'être soumise à ces brutes pas très délicates, l'odeur forte de tous ses hommes en rut, la vision de ces corps musclés, sans graisse, pour la plupart torse nu maintenant, luisants de sueur, le champ d'ondes sexuelles qui me traverse, le soleil brûlant qui chauffe ma peau... Je ne suis plus qu'une boule de désir en suspens.

Les premiers contacts, des mains, des doigts qui me fouillent, me palpent, m'ouvrent, me pincent. Des corps qui se frottent contre moi, se collent à mon dos. Des sexes qui cherchent leur chemin, qui glissent, butent, se bousculent. C'est la cohue dans un brouhaha indescriptible.

Trop de monde, trop de membres, trop d'envies convergentes et l'inévitable se produit. Tous ces mâles gorgés de testostérone en viennent aux mains et en peu de temps c'est la bagarre généralisée. Je suis aussi surprise que frustrée. Je pense pouvoir tirer mon épingle du jeu. Je n'ai pas envie d'assister à une boucherie pour être sacrifiée ensuite à une bande de brutes en furie. Je hurle :

Arrêtez ! Arrêtez! Ça suffit, calmez-vous ! 

Ils sont si étonnés que la bataille stoppe dans l'instant. Tous les regards sont tournés vers moi, intrigués.

Allez chercher votre chef!

Celui qui parle français obéit et revient quelques instants plus tard avec le "gradé".

Je lui demande un entretien en tête à tête. Je lui propose quelque chose en échange de ma libération. Il négocie car il veut aussi sa part du gâteau. Finalement nous tombons d'accord. Il a obtenu en plus de ma proposition initiale que je me soumette à tous ses désirs pendant toute la fin de la soirée. Les limites fixées me conviennent. Ensuite je serai  libérée et ramenée à mon village...

Il propose alors aux hommes qui attendent, ce dont nous avons convenu. Certains protestent un peu, mais le boss élève la voie et au ton je comprends que pour eux ça sera ça ou rien...

Finalement, les hommes matés forment à nouveau le cercle autour de moi. Puis ils ôtent leurs pantalons ou le descendent simplement sur leurs cuisses. Je n'ai jamais vu autant de sexe en même temps. Les Danakils sont bien montés, d'une longueur peu commune mais pas forcément très épais. 

Certains présentent une érection déjà bien avancée. Je m'agenouille devant ceux-ci et sans plus de cérémonie prends le premier en bouche. J'en avais tellement envie, depuis que tous ces mâles tournaient autour de moi. J'en avais l'eau à la bouche!!!  Le premier est victime de ma furie gourmande. Je le pompe si goulûment qu'il se lâche au bout de quelques secondes!! Ah! La jeunesse ! Je suis surprise et manque de m'étouffer. J'avale consciencieusement le liquide brulant. Mes seins et mon sexe me font mal de désir.

Je n'ai pas le temps de m’appesantir et passe au suivant. Lui aussi me paraît passablement excité, il passe ses mains dans mes cheveux et s'enfonce lentement, le plus profond possible. Il est vraiment très long et je ne peux l'avaler en entier. Je me recule et essaie de lui apprendre la douceur. Je prends ses bourses à pleine main et les tire vers le bas, tendant son sexe au maximum. Je passe alors la pointe de ma langue sous son prépuce et le titille. Lui aussi apprécie mon traitement et ne tarde pas à apprécier ma douceur humide. Il se déverse mais je ne peux pas trop en apprécier le goût car il est trop profond, en aval de mes papilles. Il pousse un cri touchant et me relâche. Ses jambes flageolent.

Le troisième a un peu plus de mal. Il se masturbe pour présenter une érection digne de ce nom. Sa queue est plus grosse que celle de ces congénères et je suis émue par cette belle bite flaccide. J'ouvre mes lèvres et m'efforce d'avaler l'énorme appendice. Dès que je l'ai touché, le membre s'est mis à gonfler et à durcir. J'adore ce pouvoir que mon corps, que mes mains que ma bouche peut avoir sur le sexe masculin. Je sais que je ne suis pas la seule à le détenir mais je me sens si puissante à ce moment-là, lorsque le membre s'érige, lorsque le gland émerge de son prépuce, lorsque la queue devient si dure ! Je peux à peine prendre le gland violacé dans ma bouche... gigantesque. Je m'aide de mes deux mains pour essayer de cajoler au mieux le tuyau noir. Tout à coup, l'homme se retire et je peux voir à quelques centimètres de mon visage, l’œil unique de son gland s'ouvrir sur un geyser blanc, qui atterrit sur mon front, ma joue, mon cou, mes seins. Une douche rafraîchissante dans cette atmosphère torride. Je m'empresse de récolter et de goûter à la précieuse semence. Quel ineffable plaisir! J'adore ça! Et quand je vois ce qui m'attend...

Pour le moment je n'ai pas eu trop à m'employer, et mes maxillaires fonctionnent encore bien!! Seuls mes genoux commencent à me faire mal. Aussi je demande au quatrième de s'allonger sur le sol. Je profite de la position pour lui dévorer littéralement sa belle queue et ses testicules. Il adore ça et glapit doucement tout en tressautant. Je suis agenouillée sur le côté et fait bien attention de ne pas trop m'exposer pour ne pas déclencher une nouvelle bataille rangée. Une nouvelle fois je vaincs le mâle et je déglutis avec plaisir le sperme sous pression.

Les quatre autres sont restés debout. Je décide d'accélérer les choses. Je m'agenouille entre eux et les fait m'entourer. Leurs sexes sont tous à portée de ma bouche. Pendant que j'embouche le premier, je masturbe ces deux voisins. Finie la douceur, j'ai envie de sucer comme une salope, j'ai envie qu'ils me giclent dessus, j'ai envie d'avaler leur sperme, d'engloutir leurs grosses queues. Je suis dans un tel état d'excitation que j'ai envie de me soulager dans l'instant. Toujours agenouillée, je m'assois un peu sur mes talons, et commence à me frotter doucement contre eux. Je suis tellement mouillée que je n'aurais aucun mal à faire entrer mon talon entre mes lèvres. Je suis béante et gluante.

A l'étage au -dessus, ces messieurs commencent à s'échauffer. L'un d'eux m'attrape par les cheveux de part et d'autre de mon visage, et viole ma bouche. Il se sert de ma bouche comme d'un sexe et va et vient sans discontinuer. Je fais attention à ne pas m'étouffer et essaie de l'avaler au maximum. Finalement il me maintient la queue enfoncée au fond de la gorge et se déverse à gros bouillons dans un cri sauvage. Les autres sont à point. Moi aussi d'ailleurs, mes talons font merveille entre mes cuisses. J'ai juste le temps de prendre  le premier en bouche qu'il gicle sur ma langue. MMMmmm ! J'adore. Le second, lui n'a pas le temps et m'envoie sa liqueur sur le côté du visage, dans les cheveux, dans le cou.

Le dernier serre sa queue entre ses doigts retardant son éjaculation le plus possible, afin qu'il puisse jouir dans ma bouche. J'enfourne son membre qui gicle violemment. Le sperme déborde de mes lèvres et coule sur mon corps. Je suis Vénus, je suis la Femme, j'ai dompté le Mâle, je l'ai vidé. Je frotte mon sexe gonflée une dernière fois sur mes talons et je jouis de la tête au pied, je jouis par toutes les parcelles de mon corps.

Je suis vidée... Et quand je sais ce qui m'attend maintenant, je ne rêve que d'un bon bain frais pour me régénérer. 

Par Yoni - Publié dans : Zoo
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Samedi 2 juin 6 02 /06 /Juin 10:58

Introduction : Ce texte n’est ni une fiction, ni un témoignage, il est les deux. Une uchronie.

Au commencement était le témoignage, véridique, totalement véridique. Une soirée en amoureux que mon mari a voulu immortalisé, l’un de ses amis venus vivre quelques temps à la maison et sa découverte de notre cassette intime. Tout cela s’est bien passé et a bien donné lieu à une suite. Mais cette suite est racontée ici « un peu différemment ». Qu’est-ce que nous avons réellement fait ? Qu’importe, j’en garde un merveilleux souvenir.

 

Il y a une vingtaine d'année (nous n’avions que 5 ou 6 ans de mariage, pas beaucoup plus) nous recevions un ami venu passer quelques jours à la maison (ami militaire en stage). Il dort dans le salon.

Mon mari lui montre la télé, le magnétoscope et mes quelques films stockés. A l'époque nous enregistrions les films x pour se les regarder à une heure décente. Il y en avait donc 2 ou 3 derrière. L'air de rien mon mari le lui indique au cas où !

Au cours du séjour, un peu gêné mais l’œil pétillant de malice et d’excitation, Marc m'interpelle alors que Pierre mon mari est sorti faire des courses.

- Dis-moi Alanys, vous avez oublié ça parmi vos cassettes! 

Je tends la main pour prendre la cassette et mon cerveau me joue des tours. Je vis la scène au ralenti, comme parait-il lorsqu'on vit un accident. Je vois ma main approcher de la cassette et en même temps je me dis 'non ce n'est pas possible! Il n'a pas fait ça!' 

" Il " c'est Pierre... l'idiot ! 

- Et "ça" ... 

Je reconnais l'adaptateur de cassette qui permet de visionner les VHS de notre caméscope. Et quelques jours plus tôt avant l'arrivée de Marc, nous l'avions regardée. Une cassette intime de couple. De notre couple. Pierre avait souhaité immortalisé une soirée anniversaire de rencontre, pour nos vieux jours, avait-il précisé. Il s'était surpassé pour cette soirée-là. Un petit repas aux chandelles, des fraises et du champagne, des boucles d'oreilles en saphir bleu qui essayaient de briller autant que mes yeux, disait-il, et un autre cadeau à ouvrir après le repas.

Ainsi débutait la vidéo... La vidéo que manifestement notre ami avait visionnée !

Imaginer que Marc ait pu voir cela me terrifie.

Ce repas fut aussi extraordinaire qu'indécent. Pierre m'avait dit : "tu vois, ce soir tout ce qui est sur la table je l'utiliserai pour te donner du plaisir, et en prendre aussi".

Je m'en souviens comme s'il venait de me le dire, tout est encore si présent dans mon esprit, mon regard se pose encore sur cette table si joliment dressée : Chandeliers dont les bougies diffusaient une lumière douce, Champagne rosé si frais que la condensation faisait déjà couler des larmes de rosée de long de son col, en entrée un magnifique plat d'asperge...

Que n'avons-nous pas fait ce soir-là !

J’en oublie Marc, devant moi car devant mes yeux je revois la scène, encore si proche ! Et quelle scène ! Mais jugez vous-même :

Pierre fit couler le breuvage pétillant dans des coupes en cristal. Nous avons trinqué à cette soirée qui s'annonçait des plus chaudes. 

- À toi mon amour 

- À nous!

Nous nous sommes embrassé tendrement et longuement, ce qui m'échauffe rapidement en général, comme si ma bouche, ma langue, mes lèvres étaient directement reliées à mes zones érogènes. 

La caméra était posée sur le buffet à deux mètres de nous, et seul le clignotement de la led rouge indiquait l'enregistrement. 

- Sais-tu que les premières coupes de champagne auraient été moulées sur le modèle du sein de la Pompadour?

Je l'ignorais et à bien y regarder, il est vrai que la forme, le volume évoquent un sein, bien rond. 

- On va vérifier ça! Enlève ton chemisier!

Devant mon hésitation ou plutôt ma surprise, Pierre prend l'initiative et défait mes boutons un à un, puis pour être tout à fait à l'aise, il ôte mon chemisier. 

- Allez! Fais-moi voir tes beaux petits seins! 

Cette fois je réagis et dégrafe l'attache de mon soutien-gorge. Je l'aurais bien gardé un peu, un achat récent, spécialement prévu pour l'occasion, mais Pierre était plus intéressé par le contenu que par le contenant. Ma fine parure de dentelle noire est allée rejoindre le chemisier sur le dossier de la chaise.

Mes jeunes seins pointaient avec arrogance. Le baiser précédent ? Le froid ? Pierre ne pût se contenir et déposa un baiser sur le téton érigé de mon sein droit. 

Puis d'une voix solennelle :

- Nous allons vérifier le fondement de cette croyance populaire. Ne bougez plus Madame, l'instant est historique.

Puis il prend sa coupe vide dans laquelle perle quelques gouttes et l'applique sur mon sein. J'ai un mouvement de recul et un petit cri car le verre est glacé. La coupe en épouse parfaitement le galbe. 

- Magnifique! Madame, votre sein est parfait! Et quelle vision troublante !

Il a apposé la seconde coupe sur le sein libre, et il est vrai que mes pauvres seins couverts devaient offrir un spectacle bien surprenant sous leurs cloches de verre. 

Puis Pierre a retiré les coupes et s'est empressé de les réchauffer d'une bouche gourmande, avide de chair et de champagne. Quel délice! J'ai toujours adoré cette fougue de mon mari qui emporte tout, qui submerge tous mes barrages dans un torrent de désir.  

Mes seins furent honorés on ne peut mieux, et d'autres parties de mon corps s'étaient enflammées. 

Ils sont assez menus mais terriblement sensibles. J'adore quand il me les caresse, quand il me les embrasse !

Les frissons parcourent tout mon corps et quand il me pince un téton avec ses lèvres c'est comme si mon corps était pris d'un spasme incontrôlable. Et lorsqu'il le relâche, une chaleur m'enveloppe. Mes seins, bien-sûr, hypersensibles, se tendent vers sa bouche mais comme un tremblement de terre qui se prépare, je sens mon ventre qui brûle, mon sexe qui s'enflamme.

- Laisse-toi faire.  Me dit Pierre en finissant de me déshabiller.

Sur chaque centimètre de peau dénudée il dépose un baiser, fait courir ses doigts.

Lorsque je suis enfin nue, il me semble être la corde d'un arc prête à se rompre. Sa bouche tourne autour de mon sexe, sans le toucher. Son souffle vient l'exciter ! Je tends le bassin pour qu'il m'embrasse, il se recule.

- Attends!

Il se saisit de la bouteille de Champagne et en verse une larme sur mes seins, puis les lèche. C'est froid et merveilleux à la fois.

Il recommence. Un filet de champagne s'échappe d'entre mes seins et coule sur mon ventre. Sa langue l’attrape avant qu'il ne se perde trop bas. Il me lèche le nombril avec gourmandise, l'embrasse avec passion. C'est bon mais j'aimerais qu'il passe à plus sérieux, j'ai besoin qu'il s'occupe de mon sexe, j'ai besoin de quelque-chose en moi.

Nouvelle rasade de champagne qu'il laisse couler... la fraîcheur pétillante enflamme encore mon bouton et inonde mon sexe grand ouvert. Sensation aussi étrange que jouissive !

Il ne lèche pas, j'attends, j'enrage !

Il recommence, le champagne coule sur mes seins, mon ventre, mon sexe. Je ferme les yeux et me laisse aller en arrière. D'un coup je sens ses lèvres sur mon sexe. 

Je jouis immédiatement.

Me connaissant il s'immobilise, ses lèvres posées sur mon intimité. Puis se recule. Il me sourit.

- Ça va ?

- Oui.

Il souffle doucement sur mon sexe, j'aime bien, reprend la bouteille et en verse un peu directement sur mon clitoris. Sa langue pointée entre mes lèvres pour recueillir le cocktail Champagne-Plaisir féminin. 

Il recommence, une fois, deux fois... Sa langue pointe maintenant mon petit trou.

Il me caresse avec le goulot, verse presque directement dans mon vagin un peu de champagne qu'il boit immédiatement, la pointe de sa langue taquinant toujours mon petit trou.

Je suis sur un nuage.

Il se recule un peu pour admirer son œuvre. 

- Je vais finir par être saoul!!! Ivre d'alcool et ivre de ton jus, ivre de toi...

Il attrape mes jambes sous les genoux et les rabat sur ma poitrine. J'empoigne mes chevilles dans une position des plus indécentes, qui soulève mon bassin et m'ouvre complètement. 

Pierre glisse le goulot dans mon intimité et lève d'un geste vif la bouteille puis la rabat aussitôt. Je sens le liquide m'envahir et régurgiter, comme un volcan de lave froide et mousseuse.

Pierre me dévore littéralement, ne laissant perdre aucune goutte. Il s'attarde longuement sur la vallée entre mes fesses, explorant avec application mon autre orifice.

Il pose la bouteille et je le devine parcourir la table à tâtons, alors que sa bouche continue à me gamahucher. Puis à nouveau, il se recule et je sens sa langue sur mon clitoris et ...  

En même temps sur mon anus?

J'essaie de comprendre et soulève la tête. Sa bouche est bien plaquée sur le haut de mon sexe. Mais ce ne sont pas ses doigts qui me taquinent l’œillet. 

C'est tellement bon que je décide de n'élucider ce mystère qu’un peu plus tard. Je sens cette langue souple s'introduire doucement dans mes reins. S'introduire et pénétrer encore, puis se retirer doucement et revenir toujours plus profond.

La sensation est délicieuse et les dents qui grignotent mon petit bouton ne vont pas tarder à me faire exploser.

La phrase qu'a prononcé mon mari tout à l'heure, me revient comme une évidence "... tout ce qui est sur la table je l'utiliserai pour te donner du plaisir..."

Les asperges ! Pierre est en train de me sodomiser avec une asperge ! 

- Tu es dingue mon chéri, c'est bon mais c'est n'importe quoi !

- Tu n'aimes pas ?

- Si mais les asperges sont si fragiles que si j'avais un peu serré les fesses je lui aurais coupé la tête ! Et d'ailleurs c'est un miracle que cela ne se soit pas passé et je n'ai pas trop envie de me retrouver avec un bout d'asperge là-dedans... Et puis c'est dommage, on ne peut plus les manger !

- Ne t'inquiète pas, il en reste suffisamment Et tu m'as accueillie si facilement, il m'a semblé que tu n'attendais que ça !

- Oui! mais réfléchis un peu !

- Tu sais bien que dans ces moments-là, tout mon sang se concentre dans mon appareil génital... En tout cas, tu as l'air d'aimer ça! 

Et après ce petit intermède, il replonge entre mes cuisses et me dévore le clitoris à nouveau. Il retire simultanément l'asperge et au fur et à mesure de la libération je sens monter un orgasme gigantesque, comme si la crainte d'avoir ce légume dans le rectum m'avait empêché de jouir jusque-là. 

Mes fesses décollent et ma chatte se plaque contre les lèvres gourmandes. Mon corps s'arque, tétanisé, puis quelques secondes plus tard, il retombe lourdement.

Il me connaît bien et me laisse revenir doucement. Il sait que s'il me touche encore ce sera désagréable. Il m'embrasse amoureusement, me caresse les seins... et verse encore un peu de Champagne sur mon sexe.

- Hey !! Ça va pas ?-

- Je tente de calmer l'incendie

Et avant que je ne parle à nouveau il m'embrasse encore. Il sait me faire taire.

Mais d'une main il reprend des asperges, je sens leur contact frais sur mes lèvres intimes

- mmmmm... qu'est-ce... mmmmmm

C'est comme une énorme langue froide et humide qui me lécherait à la fois mes lèvres intimes, mon clitoris.

Je sens un début d'intrusion. Je vais protester, ça suffit comme ça.

Mais les asperges commencent à avoir raison de ma résistance. Elles se glissent de partout, s'infiltrent, s'insinuent...

En même temps je sens le goulot dur et froid menacer mon petit trou.

- Tu es infernal ! 

Je suis en train de jouer dans 9 semaines et demie, Kim Basinger aux mains de Mickey Rourke dans la scène cul-inaire mais en version hard!!!

Qu'est-ce-qu'il ne va pas encore inventer ?

Il n'invente plus, il continue.

Je sens les asperges sortir.

- Tiens ! Me dit-il en posant une tête d'asperge sur mes lèvres

Je la mange, c'est bon.

- MMM ! Tu es fou toi !

- Je sais !

Dit-il en m'embrassant encore et, pendant que sa langue s'enroule sur la mienne, il pousse le goulot de la bouteille entre mes fesses.

- Mais enfin !

- Dis-moi que tu n'aimes pas et j'arrête

- Tu es stupide

Puis une à une, il trempe les asperges en moi et nous les mangeons ensemble. Le Champagne pas vraiment au frais !!!

L'entrée prend fin sur ces délices. 

Pierre me redresse puis me nettoie gentiment de nos débordements, dans tous les sens du terme.

Puis il revient de la cuisine, avec une superbe assiette de tournedos sauce au poivre.

Au moins là je ne risque pas d'intromission incongrue, bien que la recette d'asperge de Pierre méritât les éloges.

Pierre pose le plat sur la table, prend une serviette et me bande les yeux. Je ne me suis pas rhabillée pour la suite du repas et je me sens vulnérable entre les mains de mon "pervers" de mari.

J'entends des bruits de vaisselle comme si Pierre débarrassait la table. Puis il m'empoigne par les cheveux, me redresse puis me couche à plat ventre sur la table.

Quelle force il se dégage de lui dans ces moments-là. Je me sens si menue, si faible dans ses bras. Il me saucissonne dans la nappe, bloquant tout mouvement de mes bras. 

Seule mes jambes sont libres, mais pas pour longtemps. Il attache chacune de mes chevilles aux pieds de la table, jambe largement écartées.

Il fouille entre mes fesses d'un index indélicat.

- Ça manque de lubrifiant tout ça! dit-il d'un air menaçant.  

J'ai un peu peur, Je ne sais pas ce qu'il veut faire.

Malgré tout, j'ai confiance et attends la suite en fermant les yeux.

Je sens qu'il me badigeonne l’entre-fesse ainsi que le sexe avec un du gras... Je me demande quoi? Jusqu’à ce que je sente les premiers picotements.

Non! Mais décidément il est complètement fou!! La sauce au poivre!! Je sens mon entrejambe s'enflammer, mes muqueuses gonfler...

- Qu'est-ce que tu fais? arrête-ça tout de suite! ça brûle!!!

- Je vais éteindre l'incendie! et il enfouit son nez entre mes fesses et vient laper la sauce à grands coups de langues gourmands.

La fraîcheur, la douceur de sa bouche m'apaise aussitôt, et toute la zone hyper-sensibilisée devient volcanique, les nerfs à vif. Il joue de la pointe de sa langue et me fait sursauter en s’immisçant dans mes orifices brûlants. J'ai envie... J'ai envie...

J'ai envie qu'il me prenne. Qu'il me pénètre vraiment. Envie de me sentir pleine de lui, de sa virilité.

J'ai envie de quelque chose de plus sérieux en moi.

J'ai envie...

- Ouuuuuiiii ! Je n'ai pas pu retenir mon cri, je n'en ai pas eu envie non plus. 

Pierre s'est engouffré en moi! C’est vraiment le mot. Il m'a prise comme un soudard. Il faut dire que le pauvre (?) depuis le début de nos petits jeux était sous tension extrême.

Et bien sûr, il a choisi mes fesses (enfin l’accès, là, entre mes fesses) ! Souvent, il me prend comme ça, quand il est excité. 

J'adore cette sensation de plénitude malgré la douleur générée. Une douleur qui se transforme rapidement en jouissance. 

Pierre est déchaîné et martyrise mes petites fesses sans défense, les fessant avec vigueur. Toute la zone de mon bas-ventre à mon postérieur n'est plus qu'une fournaise, et le magma au centre de mon corps est entrain de bouillonner, prêt à exploser. 

A grands coups de rein, il me défonce.

J'avais envie de lui, vraiment! Du sérieux ! Mais je ne pensais pas qu'il oserait me prendre ainsi. Il sait que je suis très douillette de ce côté et que je n'aime pas avoir mal. Il est vrai que l'air de rien il m'avait sacrément préparée, entre les asperges vinaigrette et le goulot de la bouteille de Champagne, mon petit trou l'a accueilli assez facilement. Mais malgré tout quand il rentre aussi vite ça me fait mal ! Pas longtemps mais quand même!

- Tu es fou de rentrer comme ça par-là, tu sais que ça me fait mal !

- Désolé ! Et tu as encore mal maintenant ?

- Non

- Dis-moi que tu aimes ça !

- Oui j'aime ça ! Tu es un goujat mais j'aime ça !

- Tu aimes quoi ? Dis-le-moi !

- J'aime quand tu es dans mes fesses !

- Et tu aimerais en avoir plus ?

- Oui !

Il prend la caméra et vient faire un gros plan de notre union. Son sexe fiché en moi et le mien ouvert, grand ouvert, libre, disponible.

Éclairée à la lueur des chandeliers, la scène doit être sombre ! J’aime autant.  Mais pas lui et il allume la torche pour mieux filmer notre petite cochonnerie.

Puis il éteint la torche et repose le caméscope sur son pied, sans sortir de moi, et allume un peu de lumière;

- J'adore les chandeliers, me dit-il,  mais d'abord c'est pas avec deux chandeliers, même à trois bougies chacun que l'on va avoir l'oscar du meilleur éclairage, et puis ils étaient sur la table...

.. et donc susceptibles de participer à la fête.

Je sens quelque chose de dur se frayer un chemin entre mes lèvres enflées et grasses de cyprine. La bougie (et oui!) entre aisément et la pénétration ne semble jamais devoir se terminer. 

Le diamètre n'est pas bien conséquent et cette intromission a plutôt tendance à me mettre sur les nerfs. Heureusement, derrière, Pierre continuer à me pilonner avec force.

Il se doute de quelque chose, car il retire la bougie et la remplace par... deux bougies... trois? Je ne sais pas!

Toujours est-il que maintenant je me sens bien remplie, et que le plaisir est proche. D'autant que Pierre accélère la cadence, si c'était encore possible.

Je suis partagée entre gêne et plaisir;  J'adore son sexe mais là où il est cela me gêne, j'aime qu'il me caresse, voire qu'il me masturbe, mais là avec ces bougies ! Le plaisir monte mais reste bloqué par ces petites gênes. Il s'écarte un peu même et des idées bizarres me traversent : je deviens spectatrice. Je veux savoir s'il m'a vraiment mis toutes les bougies. J'essaie de me relever un peu pour voir, ce n'est pas facile. Il est profondément fiché au fond de moi. Je n'ai eu que le temps d'apercevoir le blanc des bougies avant de devoir repartir en arrière. Alors instinctivement c'est ma main qui vient se poser dessus. Pendant qu'il me sodomise je compte. Oui il m'en a mis trois ! Tout le chandelier ! (enfin juste les bougies).

- Tu aimes ça ? prends-les, bouges-les ? Caresses-toi! Me dit-il prenant mon geste pour ce qu'il n'était pas.

Je lui souris, laisse un doigt ou deux sur les bougies et tourne la tête. Le caméscope me regarde. Autre gêne. Et petite excitation. Mon esprit vagabonde : Certes l'excitation initiale est passée mais je viens de glisser ailleurs. Derrière la vitre du caméscope des gens me regardent. Cela m'excite. Je me caresse. Mon mari le sent et accélère ses mouvements, j'arrive, je jouis !

Une main virile pousse les bougies au-delà de ce que j'aurais pu imaginer. Puis il attrape mon sexe à pleine main et le chiffonne. 

J'adore quand il perd la tête, quand il ne maîtrise plus ses gestes... qui domine qui?

Dans un ultime coup de rein, mon mari se plaque à mes fesses et grogne dans mon cou. Il se déverse au plus profond de moi, en pinçant mon petit bouton, ce qui déclenche en moi un nouvel orgasme.

Nous sommes tous deux un peu secoués. Mon mari reprend le dessus le premier.

- Bon, on passe au dessert!!

Oh oui ! J'aimerais bien faire une petite pause, une petite douceur après tout cela. Non que je sois totalement rassasiée, et il le sait, mais un petit répit sera une bonne chose. 

 Après m'être vêtue d'un joli kimono, nous avons presque repris notre petit repas en amoureux, et comme j'ai un appétit d'oiseau et la tête ailleurs mon esprit vagabonde; je vois mon mari comme l'ultime gourmandise. Le sent-il ? Il se lève, se dirige vers le caméscope. Il l'avait mis sur pause, il doit le relancer. Mmmm! un frisson me parcourt.

Il dispose ensuite des petites coupelles de sucreries sur la table basse du salon. Miel, confitures, crème caramel, chocolat, vanille...

Puis il s'assoit dans le fauteuil juste au-devant de l'objectif de la caméra, qui est donc derrière lui à hauteur de ses yeux.

Il ouvre ses jambes et me dit : 

- Viens! Viens prendre ton dessert! tu pourras l'accommoder à ta façon! 

Son sexe est plutôt flaccide, suite aux événements passés. Il m'attend tel un pacha, devant une de ses concubines.

J'approche...

Je préfère le salé que le sucré mais je ne suis pas contre une petite douceur.

Je prends la coupelle vanille, m'agenouille devant lui et approche la crème. Je le regarde, prends son sexe peu alerte entre deux doigts.

- Dis-donc ce n'est pas très flatteur pour moi !

- Désolé, mais il ne tient qu'à toi...

Je plonge le bout de son sexe dans la vanille et le léchouille, un peu, beaucoup, passionnément.

J'alterne la vanille, le chocolat et le caramel. Un pot de caramel salé ramené de Bretagne, Mmm!  Ça c'est bon!

Il est déjà très dur, "il" me donne envie d'un peu plus, encore, encore...

- Attention de ne pas prendre du poids avec toutes ces sucreries!

Le mufle! Je suis à ses pieds, en train de le sucer "à sa demande", je réalise ses fantasmes (et un peu les miens...) et il s'occupe de ma silhouette.

Il mériterait que je les laisse en plan, lui et sa queue. Mais je ne sais pas qui serait le plus puni? 

En plus, ces douceurs m'empêchent d'apprécier le goût de sa queue, et Dieu sait si je l'apprécie. 

Je continue donc sans assaisonnement, j'avale la hampe du mieux que je peux, mais je suis vite limitée par la taille imposante de la chose. 

Il pose ses mains dans mes cheveux, et je sais qu'il ne va pas résister longtemps. Je glisse alors une main entre mes cuisses et caresse mon petit bouton et ma fente trempée. 

Alors il attrape le caméscope et me filme en gros plan en train de la manger. Je le regarde, regarde l’œil de la caméra et lui sourit. 

Puis il fait courir jusque sur mon sexe pour capturer le jeu de mes doigts.

De son autre main il essaie de prendre quelque chose sur la table... une banane.

Une banane! « Le » cliché!! Il ne va quand même pas? 

- Avec la peau ou sans la peau ?

Oh! Après tout je l'ai bien déjà fait sans lui... 

Il trempe la banane dans la crème vanille et la glisse entre mes fesses. Une belle banane africaine, pas une petite banane des Antilles !

Ma chatte étant déjà occupée par mes doigts, il badigeonne de crème mon petit trou avec le fruit. Petit à petit, il insiste et pénètre légèrement.

Heureusement la précédente sodomie m'a préparée, et mon anus est déjà assoupli. La sensation est étrange et il me semble que si je serre mes sphincters je vais couper la banane en deux.

Mon mari n'a pas toutes ces considérations et continue la pénétration au plus profond de moi.

C'est un peu difficile mais agréable! Cette zone est très sensible et malgré ma gêne, j'aime bien ce qu'il me fait. 

Il pousse, la banane s'enfonce. Il lui donne un mouvement d'avant en arrière, frugale sodomie ! C'est horrible mais j'aime ça et mes soupirs me trahissent.

Il s’arrête, Me regarde me caresser, la banane fichée dans mes fesses.

- Ne bouge pas, continue à te caresser.

Il attrape la caméra et zoome sur mon intimité.

- Tu aimes ou tu te forces pour me faire plaisir ?

J'imagine cette vidéo vue et revue par d'autres personnes. Vue par mes voisins, mes amis... 

Je mouille abondamment. Je ne sais que répondre.

Je préférerais avoir son sexe à la place de la banane, mais alors je ne pourrais plus le manger... et j'aime tellement ça, le manger.

En fait, il me faudrait plusieurs hommes, mais ça je ne pourrais jamais le lui avouer. 

- Oui! j'aime ce que tu me fais..Mmmpff . J'aime te prendre dans ma bouche en même temps! MMMfff  je vais ... jouir...

Il manipule à nouveau la banane et reprend ses va-et-vient.

- Tu crois que tu pourrais jouir uniquement par le cul?

J'imagine des spectateurs en train de voir ça, d'entendre ça... Mon chéri est un poète méconnu !

- Oui certainement!... (je n’en sais rien en fait, mais je sais qu’il attend cette réponse)

Je le regarde, regarde la caméra et lui encore et complète ma réponse (et là, vraiment sincère).

- Mais promets-moi de garder mon dessert préféré. Ne le gaspille pas!

Puis fixant la caméra :

- Tu imagines si c'était un film porno que tu tournais... ça m'effraie d'imaginer plein de mecs qui se soulageraient en nous regardant et toute cette liqueur gaspillée... Quelle horreur ! J'espère au moins que leurs copines seraient aussi gourmandes que moi !  

Il se lève et m'ordonne :

- Mets-tes mains dans ton dos! Ne te caresse plus.

Il les attache avec avec... je ne sais quoi.

Puis il se rassoit dans le fauteuil, m'empoigne par les hanches, me fait pivoter et me fait monter sur lui à l'envers, ma bouche reprend sa place sur son phallus triomphant, mes jambes sur ses épaules, ma chatte à quelques centimètres de ses yeux. Un quasi 69 vertical, en équilibre précaire, je dois croiser mes jambes derrière sa tête pour rester en place. Il n'a qu'à avancer sa bouche pour me lécher la fente. Mais ce n'est pas dans ses intentions apparemment. Il récupère la banane qui était tombée lors de notre gymnastique, et la réintroduit vaillamment dans mon orifice impatient. Je pense qu'il veut vérifier mes dires. Le fruit dans une main, la caméra dans l'autre, il fait des gros plans de mon cul avalant le fruit avec avidité et de ma bouche gourmande qui fait disparaître presque entièrement son membre.  

La position est inconfortable et le plaisir n'est pas vraiment là, mais l'excitation oui. J'adore quand il s'excite comme ça. Ça m'amuse et m'excite à la fois.

Pierre a posé la caméra qui continue à filmer mes fesses et pose une main sur ma tête. Il se tend, se cambre et rugit. Je l'avale du plus que je peux et recueille son nectar qui coule au fond de ma gorge. Je le nettoie patiemment jusqu'à ce qu'il se détende doucement.

- Ouf... tu m'as vidé! à toi maintenant, je vais finir ce que j'ai commencé!

Il me fait glisser sur ses genoux, mes fesses exposées comme pour une fessée et reprend la pénétration avec la banane. Il y met une telle vigueur que je ne tarde pas à exulter, ayant ma récompense crémeuse, et imaginant les voyeurs en train de se masturber en visionnant la vidéo. C’est dingue l’impression que fait un simple caméscope ! 

Je suis fourbue, cassée mais heureuse. Il m'a offert sa liqueur, un peu salée, doucement parfumée, je l'adore.

Je regarde le caméscope.

- Tu n'en as pas marre de ce truc, on coupe ?

- Si tu veux, et puis cette trace de moi au coin de tes lèvres feront un joli final !

Je passe ma langue, en effet il en restait dehors.... j'aime ça.

Il coupe.

Je me souviens de cette soirée comme si c'était hier.

Et depuis hier soir notre invité en a aussi une bonne idée...

 

Le sourire peint sur les lèvres de Marc, en dit plus que tout commentaire. Il a vu, tout vu, sans aucun doute. Que faire? Faire comme si rien ne s'était passé? Attendre sa réaction ? Peut-être ne dira-t-il rien... Mais mon mauvais génie commence à me murmurer : c'est l'occasion rêvée, tu as toujours voulu savoir l'effet que tu pouvais procurer sur les autres? L'as-tu excité? S'est-il masturbé en regardant la cassette? D'un autre côté je suis une femme "honorable" (enfin après ce que je lui ai montré...) et s'il ne dit rien on en restera là.... 

J'attends, un peu, j'attends, puis je ne peux plus résister. 

J'essaie de ne pas éluder tout en essayant d'écarter le danger

- Je vois que tu as aimé dis-donc ! Je ne sais pas quel film c'était, tu connais ton pote il aime bien ce genre de film et je ne suis même pas sûre qu'il ne les regarde qu'avec moi. Je suis sûre qu'il en voit d'autres quand je n'y suis pas !

- Oh je ne sais pas si tu as vu celui-là mais je suis certain que ce que vit la nana te plairait !

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas, disons que la nana semble vraiment prendre son pied tout en restant très classe alors que c'est vraiment très très chaud !

- Et ça me plairait ?

- Disons qu'il y a des choses troublantes : tu es aussi belle que la nana, encore plus classe qu'elle mais quelque chose dans tes yeux me dit que tu pourrais être capable d'en faire au moins autant. Oui, tu es aussi belle, au moins aussi belle, encore plus classe, certainement et tes yeux pétillent. Oh oui ils pétillent tu sais ! 

- En fait j'adorerais tourner un film comme ça avec une nana pareille !

- Et tu crois que le réalisateur apprécierait ?

- Je ne sais pas. Peut-être que si je lui faisais voir un bout d’essai...

- Tu sais d’après ce que tu me dis ça à l'air d'être un film d'amateur, je crois que si tu le veux vraiment il faudrait que ces amateurs t'y invitent, et qui te dit que le gars n'est pas jaloux ou possessif ?

- Oui, tu as raison. Je me demande déjà si j'ai une chance de plaire à la fille! Alors le mari... Qu'est-ce que tu en penses ? Si tu étais dans cette situation ?

- Si j'étais dans cette situation ... …Je suis un peu perdue, je répète mécaniquement sa question « si j'étais dans la situation de lui demander de participer à mes ébats avec mon mari? » 

- C’est juste insensé ! La question ne se pose pas mais, mais…Peut-être qu’à sa place… Je ne sais pas.. oui, peut-être accepterais-je... Si la personne qui me le demandait, m'assurerait de sa complète discrétion bien sûr. Je pense aussi que tu devrais plaire à la fille… mais tu es plutôt beau gosse! Même si j'imagine que cette fille aurait d'autres critères que ta belle gueule.

Marc est intrigué ou ne veut pas comprendre "d’autres critères?" 

- Je te laisse imaginer, des critères à prendre en compte si j’étais dans cette situation, bien sûr. 

- Tu veux dire que ... Selon comment je suis équipé… C'est important pour toi, la taille de ... ? Marc semble perdre pied. 

- Ben faut voir !

Et peut-être aussi que la fille en a déjà parlé à son mari, peut-être qu'ils sont d'accord tous les deux…

…Mais Non. En fait si c'était moi je n'accepterais pas comme ça!

Marc est surpris, cela semble en contradiction avec ce que je viens de dire.

- Comprends-moi, je suis une femme honnête. Et même si j'ai des fantasmes comme tout le monde je ne me vois pas accepter un truc pareil. Même s'il est séduisant comme toi, même s'il avait de quoi me surprendre avec son chose... parce que oui ça compte pour moi. Et du coup même s'il pouvait, avec Pierre, me combler vraiment, de partout. Bien-sûr cela me tente. Mais non, je n'accepterai pas.

- Dommage. Si tu avais été cette nana, je me serais damné pour partager cette intimité, ce fantasme...

- Si j'étais cette Nana, j'aimerais me retrouver dans une pareille situation sans jamais avoir à me prononcer, à avouer un tel fantasme.

- Alanys? Marc? Vous êtes là ?

Pierre rentre des courses, interrompant nos confidences, laissant Marc sur des charbons ardents et moi tout de même fortement troublée par cette conversation.

Nous passons à table comme si de rien n'était, avec je le sens des regards lourds de la part de Marc. Pierre semble ne rien remarquer, ce qui m'étonne, vu sa finesse d'esprit pour ces choses-là.

Puis nous poursuivons au salon, digestif et discussions animées et variées. Fourbue, je décide d'aller me coucher, laissant les deux compères en plein débat politique. Je ferme les yeux et plonge presque aussitôt dans une nuit troublée, ou des scènes de la vidéo viennent hanter mes rêves, dans lesquels Marc s'est invité, Marc et son sexe énorme, gigantesque... Des caresses me font frissonner... Éveillée, endormie... Pierre est contre moi et ses mains parcourent mon corps... Ou rêvais-je encore? 

- Mmm !  Mais qu'est-ce que tu fais ? Tu sais qu’il y a Marc à côté ! Il peut nous entendre!

- Et bien ça lui donnera des idées pour ses prochains fantasmes

- Tu es dingue ! Sans parler qu'il vit là, ça pourrait être dangereux !

- J'ai confiance en toi.

- Pas moi !

- Que veux-tu dire?

- Que j'ai des pulsions moi-aussi et me laisser toute seule avec lui tout excité c'est jouer avec le feu!

- Tu craquerais ?

- Je ne veux pas te tromper.

- Ce n’était pas vraiment ma question… Tu craquerais pour lui si on n'était pas ensemble ?

- Oui, certainement !

- Donc j'ai le droit de m'inquiéter.

- Je te répète que je ne te tromperais pas mais que ça reste vachement délicat, surtout que tu lui as laissé toute ta collection de porno et qu'il ne se gêne pas pour les regarder.

- Tu crois qu'il a vu « notre » cassette ?

Bien sûr, il ne me l'a pas dit directement, mais ses sous-entendus laissent peu de place au doute.

- Arrête! mmmmm!!

Pierre me connaît par cœur, et il sait ce qu'il doit faire pour que je ne sois plus qu'une poupée molle dans ses bras.

- Tu es toute mouillée, coquine... ça t'excite de parler de ça, hein? 

Je retiens mes soupirs et dans le noir les mains qui me caressent n'ont plus d'identité. Des mains de mâle en train d'échauffer sa femelle. Les mains de Pierre, les mains de Marc... J'ai peur des rivages vers lesquels il veut m'emmener, mais ma libido me joue des tours. Ces caresses de plus en plus précises, ces mains qui me pétrissent gagnent peu à peu le combat. Tout à coup, tous mes sens sont en alerte. Un courant d'air? Un grincement de porte, un couinement de parquet? Une raie de lumière dans l'obscurité? Une respiration... Je suis pétrifiée... Je bloque les mains de Pierre là où elles se trouvent. Ses doigts continuent sournoisement à me supplicier...

- Arrête !

- Pourquoi ? Je sais que tu en as envie, tu es trempée !

Je murmure :

- La porte...

Il me murmure

- Laisse-le regarder, on fait comme si...

Nous essayons d'être silencieux, je ne veux pas qu'il sache que nous l'avons découvert.

- Tu es fou. Je ne veux pas

- Il regarde, il s'excite, tout le monde s'amuse...

- Je ne veux pas franchir ce pas... pas maintenant

- Mais plus tard... ma cochonne adorée? ... alors on va le faire patienter mais il en aura pour son argent. Il va souffrir tu sais ?

- Chut!

Et il reprend ses caresses de plus belle, et, un peu rassurée je me laisse aller d'avantage. Mais je n'avouerai pas ma complicité. Je n'ai rien vu.

C'est moi qui suit du côté de la porte. Insidieusement, Pierre tire les couvertures à lui. 

Je résiste, gardant mes épaules couvertes, étant en chien de fusil, mon visage tourné vers lui. Ainsi mes soupirs sont dirigés vers mon homme et je peux lui parler très doucement.

Quelle contrainte que le silence! Aussi excitante que d'avoir les yeux bandés ou les mains liées. Ce qui d'ailleurs n'est pas loin de la réalité, étant donné que j'essaie de bouger le moins possible, d'avoir le souffle régulier, souhaitant vraiment faire croire que je suis endormie. 

Pierre tire encore sur le drap, dernier rempart de ma nudité. Je sens l'air frais envelopper mes hanches comme une délivrance. La fraîcheur que je ressens sur mes fesses se transforme en chaleur sur mes joues et dans tout mon corps.

Marc est-il vraiment là, en train d'observer mes fesses blanches dans la nuit? Ou suis-je en train de fantasmer? Mon plaisir coule littéralement entre mes cuisses, d'autant plus que Pierre continue ses investigations. 

Sa main ferme se pose doucement sur ma cuisse. Il tire vers lui me forçant à m’allonger, à plat ventre.

Sa main me caresse les fesses, les cuisses, remonte, s'insinue et tire encore vers lui, doucement, fermement, m'obligeant à m'ouvrir.

Ainsi allongée je me cache, je ne vois rien, et dans l'obscurité de la chambre Marc ne devrait rien voir non plus.

Il me caresse désormais, vraiment, intimement.

Je relève un genou, je m'ouvre d'avantage, je m'offre d'avantage.

- Ne bouge pas ! Me dit-il. 

Je l'entends farfouiller dans sa table de nuit.

Puis je sens un objet pointer entre mes cuisses et s'appliquer contre mes lèvres. Une pression et hop! Il disparaît dans ma chatte. D'après ce que je ressens, on dirait un œuf, dans la taille comme dans la forme. Puis sans aucun contact de Pierre, je le sens ressortir doucement, comme si on le retirait à l'aide d'une ficelle.  Puis un doigt le pousse à nouveau, et après une légère hésitation, l’œuf reprend sa place à l'intérieur de moi. Puis plus rien... quasiment rien, si ce n'est un imperceptible chatouillis au plus intime de moi-même. Une très légère vibration, inaudible, qui enfle doucement. L’œuf doit appuyer sur mon point G car je ne tarde pas à m'agiter sérieusement... tout en essayant de continuer à donner le change, de la belle endormie. Pierre doit avoir la commande de l'objet en main car il tremble de plus en plus fort au fond de moi et j'ai vraiment du mal à rester stoïque. 

Je chuchote à l'oreille de Pierre qui est tout contre moi 

- Arrête ça! Je vais jouir... 

- Oui ma chérie... Jouis en silence! Mais ne bouge pas! Contiens-toi!

L'épreuve est difficile et presque douloureuse...

Alors doucement je me laisse aller, je me laisse envahir par le plaisir.

Je le sens monter, monter... cela n'explose pas, pas encore, ça monte mais n'explose pas...

- Laisse-toi aller, rêve qu'on te caresse...

Je l'entends se lever, quelques pas et il revient sur le lit.

Il caresse mes fesses. J'aime ça.

Les vibrations baissent et se relancent. Cela me surprend, m'empêche d'arriver mais me maintient dans une situation d'excitation très forte.

Je sens sa main, ses doigts qui écartent mes fesses et le contact d'un objet froid. D'une main, il ouvre de l'autre il joue avec son objet et mon petit trou...

Et les vibrations changent encore ! Sacrée télécommande.

J'ai la tête dans l'oreiller et j'étouffe mes cris. Je suis aussi tétanisée, car je ne veux pas montrer mes réactions. Si Marc est dans la chambre, il ne faut pas qu'il croit que j'aime ça. 

Si Marc est dans la chambre... Je le sens, je le vois... C'est peut-être lui qui s'occupe de mon anus... Non! Il ne faut pas! Je rêve... je fantasme... C'est Pierre qui m'a conditionnée, mais en fait nous sommes seuls...

J'en suis sûre! Je m'en persuade!

L'objet pénètre difficilement entre mes fesses. Pas très large, mais froid! L’œuf dans mon sexe se met à bondir, comme s'il avait à l'intérieur une bille métallique qui sauterait dans tous les sens. 

Je mords l'oreiller et tend mes fesses en remontant encore plus mon genou sous moi. Quel spectacle je dois offrir! Mais à qui? Qui en profite?  Je cambre mon cul, je m'ouvre, je m'exhibe...

Et malgré moi j'aime ça.

Pierre murmure à mon oreille (ce n'est donc pas Marc, ouf!) :

- J'adorerais te filmer comme cela... dommage que le caméscope soit coincé au salon

Et disant cela il fait sortir le petit cylindre froid de mes fesses. Machinalement j'ouvre les yeux, la tête sur le côté. De la lumière éclaire mes fesses !

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Je joins l'utile à l'agréable... la magie de la Maglight ! Ça éclaire et c'est étanche !

- Éteins !

- Non ! J'aime te regarder, tu es si excitante comme ça !

- Et la porte ???

- Ne t’inquiètes donc pas, tu ne crains riens ici

Je ne suis pas certaine que ce soit la réponse que j'attendais.

- Ne bouge pas je vais chercher le caméscope

- Et Marc ?

- Il doit dormir, je ne ferai pas de bruit...

Pierre sort de la chambre. Je suis pétrifiée. Comment ai-je pu me mettre dans une telle situation? D'un autre côté, je n'ai qu'un mot à dire et tout s'arrête. Tout s'arrête! Est-ce que c'est ce que je veux vraiment? Je suis si excitée... au bord de l'explosion depuis plusieurs minutes. Mais la pointe d'appréhension qui persiste m'empêche de basculer dans le plaisir. 

Avant de partir Pierre a ralenti les vibrations de l’œuf, ce qui me maintient sous tension... Je mijote à feu doux.

Je suis toujours dans la même position, pour obéir au maître de mes désirs, pour répondre aux désirs de mon "maître", le cul en l'air, exposée, la croupe illuminée. Mon sexe coule, fond. Je sens de l'air parcourir ma nudité. La porte est entrouverte... pourtant Pierre n'est pas encore remonté. J'entends des bruits éloignés au rez-de-chaussée.

Enfin je l'entends revenir, mon cœur semble vouloir exploser pris entre l'excitation et la peur, je ressens un petit courant d'air, surtout entre mes cuisses mouillées par mon plaisir...

Les murmures de Pierre me rassurent (s'il murmure c'est que Marc dort) :

- Voilà j'ai le caméscope. Attends pour être plus tranquille je vais masquer ton visage comme cela tu ne craindras pas que l'on te reconnaisse! 

Et il me pose un foulard autour des yeux. 

Je ne sais pas s'il est censé me rendre aveugle ou juste discrète. Je pense qu'il espérait me rendre aveugle... mais je vois au travers.

- Commet c'est ? Me demande-t-il ?

Je joue le jeu ("mon" jeu ?):

- Je ne vois rien, tu devras me guider

Il allume la lumière de la chambre.

Je suis toujours le nez dans les couvertures, et je me risque à tourner la tête pour essayer de voir derrière moi. Je vois une ombre se déplacer et suppose que c'est Pierre qui s'affaire pour installer la caméra sur son pied. Je tourne un peu plus la tête et je me fige et resserre mes cuisses. Dans le fauteuil, là, il y a quelqu'un... je crois... je gémis... 

- Tout va bien, ma chérie?

- Ou...oui. Les sons ont du mal à sortir de mes lèvres.

- Voilà je suis presque prêt!

J'ai du mal à distinguer avec ce satané foulard, d'autant plus que la lumière m'aveugle un peu. A moins que ce soit des vêtements entassés sur le siège. La forme reste parfaitement immobile, aussi je me décontracte un peu. J'ai vraiment les nerfs à vif. 

- Tu es prête ma chérie? J'aimerai que tu montres à la caméra comment tu t'y prends pour exciter un homme à distance...

- Quoi ? T'es pas un peu gonflé toi ! Tu me mets comme ça et tu veux que je prenne l'initiative ?

- Tu sais bien que c'est à ce moment-là que tu m'excites le plus. Je sais bien que tu ne me refuses rien... Là je voudrais que tu m'offres tes envies.

- Je ne sais pas...

Et puis sa demande me reviens : "montre à la caméra comment tu t'y prends pour exciter un homme à distance" ; alors je pense à Marc... Je reste dos à la porte, je me redresse, à genoux mais les épaules sur le drap, mes fesses plein cadre.

- Alors trouve-moi quelque chose qui se verra à la caméra 

Et sortant l’œuf vibrant de mon sexe j'ajoute :

- Quelque chose d'assez gros pour que ça se voit, ou alors des trucs rigolos que l'on a à la maison. Allez, à toi de jouer : qu'est-ce qui exciterait un homme à distance ? Allez, bon chien ! Va chercher !

Je ne murmurais plus, je parlais normalement, voire peut-être même plus fort que normalement. Tant pis ! A Dieu vat !

A nouveau, je l'entends se diriger vers les escaliers. 

Pendant qu'il cherche je remue les fesses, effectuant lascivement un mouvement rotatif, comme si je voulais écrire des 8 avec mon cul. Et lorsque j'arrive au terme de ma figure, je me cambre au maximum et tend ma croupe à la caméra. Si j'osais, je m'ouvrirais à deux mains... 

Si j'osais... et pourquoi n'oserais-je pas? 

Mes épaules plaquées sur le lit, j'envoie mes mains en arrière et empoigne mes fesses à deux mains, ouvrant un peu plus mon entre-fesse, m'exhibant comme jamais. 

J'imagine la cassette diffusée dans un cinéma porno, avec des dizaines d'hommes en train de se branler. Je vois leurs glands rouges et gonflés surgir entre leurs doigts serrés, se masturber autour de moi, comme s'ils voulaient remplir les deux puits que je leur offre. Je m'excite toute seule et je décide de me libérer avant que Pierre ne revienne. J'en avais tellement envie que je jouis en une minute, deux doigts sur mon petit bouton, un autre tapotant mon anus. 

Je ne veux pas que Pierre le sache, aussi je fais le moins de bruit possible mais les soubresauts de mon corps ne laissent aucun doute sur la puissance de mon orgasme. 

Je me sens un peu soulagée mais loin d'être rassasiée. Cette situation me met dans un tel état qu'il va falloir assurer pour éteindre l'incendie en moi.

J'entends Pierre arriver. 

- Je t'ai trouvé quelque chose qui devrait te plaire... et te combler ma petite gourmande. Sa voix est enjouée. Qu'est-ce qu'il va encore inventer? 

- Le bon chien t'a ramené son nonoss. Il délire?! Et puis je me souviens que c'est moi qui l'ai traité de « bon chien » tout à l'heure. 

- Encore une seconde, je couvre de préservatifs et tu vas pouvoir t'amuser...

Il me pose l'objet dans la main. J'ai du mal à évaluer ayant toujours les yeux bandés. En tout cas, c'est très gros et très dur. On dirait un énorme sexe en pierre ou en bois, avec comme une paire de testicules des deux côtés!! Enfin, de petits testicules... Non!!! Il n'a pas fait ça!!! Il est complètement à la masse mon chéri. Si je ne me trompe pas, c'est l'os de bœuf que j'ai acheté pour Skill (notre chien)!!!

Je suis vraiment très surprise.

Il a déjà essayé tout ce qui peut entrer, tout ce qui a un manche ou une forme longue... mais jamais l'os du chien !

- Alors c'est comme ça qu'un homme est excité loin de sa femme ! Au moins celle-là tu ne le montreras à personne !

- Justement... dans celle-là tu es masquée.

- Et tu vas la montrer ?

- Pourquoi pas ?

- A qui ? À Marc?

- Tu aimerais ?

- Oui... Masquée.

- Alors mérite-le, excite-le, imagine-le devant la télé en train de baver devant toi, vas-y !

- Imagine-le organiser une séance de projection privée avec une escouade de militaires en mission, privés de femmes depuis des semaines...

Oh oui, je l'imagine, je les imagine... dans une région chaude, en Afrique équatoriale, la chaleur, l'humidité, les hommes en pantalons de treillis et en marcel, la sueur sur leur peau qui fait luire les muscles..

Je me tourne sur le dos, je me caresse, je presse mes seins, j'en pince les pointes... Gros plan sur mes tétons dressés.

Les hommes crient, ils m'encouragent, m'invectivent, la tension monte... 

J'ai chaud moi aussi, mes mains glissent sur mon corps, elles sont inexorablement attirées vers mon entrecuisse, mes cuisses s'ouvrent, mes doigts ouvre ma chatte poisseuse... 

« Elle est trempée cette salope! » 

Je me sens prête à tous les accueillir entre mes jambes.

« La vicieuse... Elle est ouverte! Elle nous attend ! » 

Je découvre mon petit bouton entre deux doigts et le caresse, je coule, ruisselle... 

« Vas-y fais toi jouir ! » Les treillis s'ouvrent et libèrent des sexes tendus vers moi...

Je prends l'os et cherche le côté le plus adéquat. Il est énorme ! J'en fais à peine le tour avec mes doigts!

« Défonce-toi! Prends-le bien au fond! Tu nous sens au fond de toi? » Les mains s'agitent sur les sexes rougis, sur les glands congestionnés.

Je glisse l'os entre mes lèvres. La boule, comme un gros gland distend mes chairs, puis s'engouffre dans mon sexe.

Les mains accélèrent... les sexes sont rouges! Les muscles saillent sur les avant-bras... les tatouages... la chaleur... l'odeur mâle...

Je sens leurs odeurs, je les entends. Ils n'existent pas vraiment (pas encore ?) mais je sens leur présence.

Je fais glisser l'os monstrueux dans mon sexe, je tends mon bassin, mon sexe, vers la caméra, je vérifie le foulard sur mes yeux...

- Venez bandes de monstres ! Plantez-moi cette chose au fond de moi, faites-moi jouir avec ce truc comme si c'était vos sexes réunis. aussi gros que tous vos sexes ensemble, aussi durs que votre excitation ! ... Venez !

MMMMmmmm! Sensation assez inédite que ce renflement qui ramone mon intimité. Et qu'est-ce que c'est dur! Rigide! Je pousse, je pousse, mais l'os est interminable... Heureusement que je suis passablement excitée.

Les hommes ont les yeux exorbités... leurs sexes cramoisis gouttent... ils crient indistinctement... des grognements... 

J'entame des va-et-vient avec mon substitut. Il me semble que j'atteins des endroits inexplorés... dans mon sexe, dans mon cortex... Je vais jouir à nouveau...

Un viol collectif... Tous les membres sont en moi! Leurs mains rugueuses me palpent! Ils m'empoignent...

- Pierre, j'ai envie que tu t'imagines me regardant dans ta chambre d’hôtel et j'ai envie que tu crois que j'ai un amant alors masque ton visage et remue toi-même ce chose !

En fait j'ai envie de me voir et de voir un homme, un inconnu profiter de moi.

Je lâche la chose, tends mon sexe vers la caméra.

- Venez ! Prenez-moi, il aime regarder.

J'attends quelques instants puis j'aperçois la silhouette masquée de Pierre approcher. Il prend en main l'objet et commence à me tarauder. Mes mains libérées peuvent s'occuper de mon petit bouton.

La pénétration est plus virile.

Ça y est ! Ils sont en moi! Leurs bites dures me remplissent. Je sens l'odeur de leurs organismes en surchauffe. Pierre regarde, ils me baisent! C'est bon ce qu'ils me font! 

- Oui ma chérie! Prends ton pied!

Bizarrement la voix de Pierre me semble plus loin que ce que j'imaginais. Mais je suis dans un tel état!! 

Sa main attrape une de mes chevilles, la soulève, et replie ma jambe contre ma poitrine. Il fait de même avec l'autre jambe, m'ouvrant complètement à la caméra. 

Puis il reprend son va et vient entre mes cuisses. J'entends un bruit près de la caméra.

- Pierre? PIERRE ???

Je n'ai plus de doute mais en avais-je encore ?

J'aime me cacher, me poser en victime. C'est plus difficile de s'avouer ainsi. Comment dire, Vicieuse ? Non je n'aime vraiment pas. Mais c'est si vrai. J'aime le plaisir, j'aime exciter mon mari, je suis trempée et j'ai une boule de feu dans le ventre à imaginer Marc dans la pièce. Marc qui me touche... Non! Ils n'ont pas osé !

Je veux garder un peu de mon intimité. Ne pas savoir. Pas vraiment. Pas officiellement. Mais moi je veux savoir. Et je sais comment...

J’attrape son bras pour qu'il reste là :

- Viens je veux te manger !

C'est le branle-bas de combat (?!?) J'entends bouger et sens l'affolement. 

Je tire sur le bras et rapproche l'homme qui s'y rattache. Ce n'est pas Pierre. Je le sais. Son bras, ses vêtements...

Je le défais fébrilement. Un sexe lourd surgit et heurte ma joue. L'odeur... et maintenant le goût, la texture de la peau... Ça fait longtemps que mes doutes se sont envolés. Il est très large et j'ai du mal à prendre son gland dans ma bouche. J'adore cette grosse queue qui m'envahit. J'en rajoute un peu, innocente.

- Oh Pierre j'en avais tellement envie !

Je fais honneur à notre invité et mange sa queue avec avidité. J'essaie de l'avaler le plus loin possible, ce qui me fait énormément saliver. 

- Comme tu es gros ce soir, mon chéri!

Je suis le petit chaperon rouge et manifestement ce n’est pas mère-grand qui peut s’enorgueillir d’un si appétissant appendice… Je pense que plus personne n'est dupe mais tout le monde respecte le pacte.

Je suis une hétaïre à genoux et j'honore tous les jeunes militaires de mon fantasme. 

- J'ai envie de toi, mon chéri, j'ai envie... fais-moi jour avec tous tes amis...

Je le mange comme une folle. Bien sûr que ce n'est pas Pierre, bien évidemment. Et j'aime ça.

J'essaie d'aller très loin mais je ne suis pas très douée pour cela. Et j'ai envie de lui faire plaisir. 

- Mmm tu es bon, meilleur encore que d'habitude, je t'adore mais excuse-moi je ne peux pas aller plus loin. Mais si tu me promets de me garder ta liqueur pour tout à l'heure - tu sais que je te boirai toujours - Si tu me le promets je te laisserai aller là où tu sais…

- Précise-moi ça

Ce n'est pas la voix de Pierre.

- Si tu me promets d'arriver dans ma bouche comme tu sais que c’est mon petit plaisir alors tu pourras me prendre par le petit trou, je sais bien que c’est un peu le tien et tu n’y as pas droit souvent...

- Tu sais à quoi tu t'engages? Je suis très large et souvent on m'a refusé ce plaisir rare... Aussi pour ça, je suis prêt à te promettre tout ce que tu veux... 

Je n'entends plus Pierre, mais je sais qu'il doit être aux anges. 

Marc sort de ma bouche dégoulinant de salive, tellement il a visité le fond de ma gorge. 

Je me retourne, soulève mes fesses et enfouis ma tête dans l'oreiller. Je sens qu'on s'active derrière moi. Mes fesses sont écartées, une sensation fraîche sur mon petit trou (du gel? de la salive?) Puis je sens une énorme boule venir buter dans ma raie, à la recherche de la grotte interdite.

Après que je les aie mis au garde à vous avec ma bouche, les militaires m'ont retournée, et maintenant ils s'occupent de ma croupe... Ils m'ont promis de tous y passer... 

Le gros sexe a trouvé l'entrée. Il pousse doucement mais fermement. Il pénètre inexorablement entre mes fesses. J'en ai le souffle coupé.

- Viens mon chéri, Viens dans moi mais n'oublie pas que tu voulais que j'excite un homme, tu sais celui qui me regarde dans sa chambre d'hôtel, dans la chambrée de la caserne ou dans la cabine du sex-shop, alors n'oublie pas que la caméra doit tout voir.

Je sens mon amant remonter derrière moi, presque debout. L'angle de pénétration est incroyable. Il entre dans mes fesses mais il me semble qu'il remplit mon vagin aussi !

- Là il devrait en avoir pour son argent ! Ou alors il faudrait se rapprocher de la caméra.

- Ou la faire venir à nous... 

J'ose tout désormais. Je n'ai rien avoué mais tout cela m'amuse. Et puis quel plaisir aussi.

J'entends du bruit. Je sens aussi qu'il y a plus de lumière. Pierre a dû s'avancer avec le caméscope !

- Oh oui mon chéri, j'en avais tellement envie ! enfonce-toi au fond de moi, montre-lui comment me faire jouir !

Marc (même si je ne me dévoile pas, je peux le nommer désormais), Marc donc s'introduit complètement en moi. Heureusement, il n'est pas très long, mais il est si large que je me sens remplie comme jamais.

Je sens ses testicules venir buter contre moi. Ouf !!! Je suis écartelée. La sensation est étrange car de par sa position, le seul contact que j'ai avec lui, c'est sa queue dans mon cul.

Il se retire lentement et je sens le renflement de son gland, chacune de ses veines, ses pulsations tout au long de son retrait. Que c'est bon! Avant de ressortir totalement, il entreprend de se réintroduire en moi.

J'entends le zoom de la caméra et j'imagine le gros plan. J'imagine ...

..le voyeur dans la chambre d'hôtel se branle, parfaitement captivée par l'action. Les militaires sont tous avec moi. Ils me pénètrent de concert avec Marc. Ils sont tous entre mes fesses...Je délire.  

Marc commence les allers-retours avec toujours autant de lenteur et de fermeté. Comme un piston bien huilé ayant atteint sa vitesse de croisière.

Et que c'est bon !

Je ne suis pas sûre d'avoir tenue plus d'une minute avant de jouir. Je me lâche, mon râle s'intensifie, je hurle presque... Si Marc dort encore il va se réveiller !

- Déjà ?  Me demande mon amant un rien déçu.

Déçu et insatisfait. Fourbue je me laisse doucement aller à plat ventre mais Marc m'accompagne, toujours planté en moi. 

- J'ai encore envie ! me susurre-t-il implorant.

- Tu sais bien mon chéri que je peux arriver plusieurs fois, surtout comme cela ! Continue mon amour !

Je ne sais pas ce que pense Pierre de ces mots d'amour, sont-ils pour lui ou pour Marc ?

De toute façon cela paraît avoir un effet sur mon amant qui me semble durcir et grossir encore ! Ses mains se pose sur mes reins, il prend appui sur moi, me plante dans le lit et reprend ses mouvements entre mes fesses. Profonds, puissants.

Il ne me faut pas longtemps pour jouir encore. Marc s’arrête.

- Dis-donc tu aimes vraiment ça toi !

- Tu le savais déjà non ?  Retourne-moi, je veux que la caméra me filme ainsi.

- Tes désirs sont des ordres !

Mais il exécute mes ordres à sa façon. Il replie mes jambes sous moi, puis toujours fiché au plus profond de moi, il attrape mes jambes sous mes genoux et me retourne, me faisant coulisser autour de son pieu.

Quelles sensations!! Étonnant! Il faudra que je réessaie ça !! Maintenant mes jambes repliées, il les ouvre. J'entends le ronronnement de la caméra tout proche. Pierre doit se régaler à faire des gros plans de mon sexe ouvert et de mon cul empalé. Marc reprend ses va-et-vient et dans cette position il pénètre encore plus profondément en moi. 

C'est incroyable! je vais jouir à nouveau. Je perds pied!

- Oh oui vas-y ! Plus fort ! Défonce-moi! 

- Tu aimes ça te faire défoncer, hein? Les mots ont un effet dévastateur.

- Oh oui défonce moi le cul! Vas-y ! Vas-y! Ouuuuiiii !

...

Marc est toujours fiché en moi. Il n'a toujours pas joui, et il veut tenir sa promesse.

Je me demande quand va-t-il m’offrir sa liqueur... Toujours empalée, face à la caméra, je me détends un peu, me laisse un peu aller, les yeux fermés derrière mon foulard.

Soudain je sens quelque chose de froid et dur contre mon sexe. J'ouvre les yeux. Je vois au travers du foulard la silhouette de Pierre juste devant moi. J'entends sa voix : 

- Tu as oublié ton chien-chien qui veut jouer avec toi ! On va cacher son nonoss !

Mais ça ne rentrera jamais!! Déjà, Marc me remplit le fondement de son gros mandrin, comment veut-il faire pénétrer cet os qui est au moins aussi large?

Pierre ne s'est jamais arrêté à ce genre de considération, et je n'ai plus beaucoup de volonté pour résister, après ces trois orgasmes successifs.

Marc ne bouge plus, il semble apprécier, d'autant plus que les agissements de Pierre lui génèrent des sensations à travers la mince paroi séparant les deux orifices. 

Je suis tellement excitée, ouverte que Pierre réussit à me pénétrer avec l'os, et commence à agiter l'intrus dans mon sexe.

Je n'ai jamais été aussi pleine. Pleine, il n'y a pas d'autre mot! 

Une nouvelle vague de plaisir se crée dans mon ventre. Et lorsque Marc se met à bouger, le tsunami se déclenche. L'os est poussé par le ventre de Marc et s'enfouit petit à petit dans mon sexe.

Je suis submergée, mais je suis sans force. Ma bouche s'ouvre sur un cri qui ne sortira jamais. Je suis tétanisée. Je jouis.

Marc se retire doucement. Je sens une présence toute proche, je tourne la tête... ma récompense !!!

Presque instinctivement j'ouvre la bouche. Un jet chaud et puissant  me fouette les lèvres. J'ouvre plus grand pour ne rien perdre. Je sens le second jet sur ma langue. J'avance et attrape son gros gland entre mes lèvres. C'est moi qui va et vient, et lui qui jouit, qui se répand dans ma bouche. Il semble ne devoir jamais s'arrêter. Il est bon, salé, pas trop épais. Un petit goût de vanille derrière, une légère amertume aussi. J'adore. Je le garde entre mes lèvres, longtemps.

Alors que Marc se relâche, que moi-même je ralentis et ne bouge plus, son sexe vide toujours entre mes lèvres, je sens l'os monstrueux qui sort de mon sexe. 

Marc recule, s'échappe doucement. Je suis un peu déçue. Il comprend, son gland gorgé de plaisir se pose à nouveau sur mes lèvres. J'ouvre à nouveau ma bouche. 

 

Ce n'est pas Marc...

 

Par Yoni - Publié dans : Journal intime - Communauté : libertinage et amateurisme
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Mardi 8 mai 2 08 /05 /Mai 07:00

Uchronie : Maîtresse Kara

[Suite d’une précédente aventure]

 

- "Allô, Bonjour c'est Kara"

- "Kara ? ..."

- "Kara des studios Vent d’Éros"

- "Ah oui! Bonjour, vous allez bien ?"

- "On ne se tutoie plus? Ton DVD est enfin prêt. Tu peux passer prendre une copie quand tu veux..."

- "Eh bien c'est à dire que mon mari est parti en déplacement pour plusieurs jours avec la voiture. Et pour venir à vos studios, ce n'est pas facile."

- "Je peux peut-être te l'amener si ça te dit ?"

 

Un ange passe…

Enfin ce fameux DVD ! J'ai aussi peur de le voir que j'en ai furieusement envie.

En fait, et tout aussi paradoxalement, j'aimerai à la fois qu'il n'existe pas, et aussi le découvrir sur le net. Être sûre que l'on ne me reconnaisse pas et en montrer assez pour laisser planer le doute. Alors oui j'ai hâte de voir le DVD. (Peut-être le laisserais-je traîner avec d'autres vidéos pour que mon mari la voie, pire qu'il la prête à ses amis).

- "Excusez-moi Kara, excuse-moi, pardon. Oui ce serait gentil de passer me l'emmener. Merci. Je suis à la maison demain après-midi, vers 15 h ça vous va?

- "tu as du mal avec le tutoiement dis-donc ! OK pour demain ma jolie dame. Tu vas voir tu es magnifique dans ce film. A croquer ! A demain"

Pourquoi suis-je troublée ? Le DVD ou les derniers mots de Kara ? 

Le lendemain

Driiiiiiing !!!!!!!

La sonnerie de la porte d'entrée me sort opportunément de ma rêverie. < Kara glisse ses mains sur toutes les parties de mon corps. Elle enduit de lubrifiant mes orifices….  Je suis à l’abri des regards derrière le masque de Catwoman, je suis étrangement bien…> Je me remémorais la préparation pour le tournage, et l'aide que m'avait apportée Kara.

Je n'ai jamais été attirée par les femmes mais cette fille me trouble indubitablement. Bien en chair, caricature de la bimbo, très à l'aise avec son corps, un peu trop maquillée, des tenues un peu trop étroites, un peu trop courtes, un fantasme vivant pour tous les hommes. Une Betty Boop blonde.

J’ouvre et ses seins me sautent au visage. Elle les écrase contre les miens et m'embrasse sur les deux joues. 

- "Coucou! Comment tu vas ? "  Elle me connaît depuis toujours! Quelle spontanéité! 

- "Entre! Ne reste pas là" 

Je n'ai pas envie que mes voisins me voient empocher un DVD porno!

 

- "Ouah ! C’est super chez toi! Moi je vis dans un petit studio en périphérie!"

- "Tu veux boire quelque chose?"

- "Je veux bien, mais pas d'alcool je dois faire attention à ma ligne!! " dit-elle en soulevant sa robe et en me montrant un bout de fesse dodue.

 

Quel culot! D'accord, elle m'a vue nue, et dans une position des plus intimes. Et elle a aussi visionné le DVD...

Mais qu'elle se montre comme ça, dans une rencontre "classique"... Je ne suis pas choquée mais quand même ! Presque du sans-gêne !

Elle s'assoit dans le canapé et sa jupe remonte, remonte!! J’ai une vue imprenable sur sa culotte, transparente, et ses seins, plus appétissants que les miens je dois avouer, balancent devant mon nez pendant que je lui sers une tasse de thé.

- "Tiens ! Avant que j'oublie" 

Elle me donne le DVD. Je reconnais la jaquette des studios Vent d’Éros. Le titre tout dans la finesse "La chatte sodomisée". Puis la photo, Je suis assise sur le black, et deux autres m'entourent. Je suis de face et on voit mon visage. Malgré le masque, je suis reconnaissable !  Peut-on vraiment me reconnaître ? Un frisson me parcourt.

- "T’as vu, ils ont fait du beau travail!!"

- "Euh oui... ça fait bizarre de se voir comme ça..."

- "Je sais! J’ai commencé comme ça, mais maintenant je ne tourne plus. Il faut du neuf, du renouvellement sans arrêt!"

- "Ah oui! Tu faisais quels genres de films ?"

- "Tu as vu les affichettes Maîtresse Kara dans le bureau de Phil ? C'était moi bien sûr! Du SM lesbien" 

- "Maîtresse Kara ? Je suis impressionnée mais je dois t'avouer que je suis très ignorante de tout cela, C'est quoi au juste?"

- "Tu veux vraiment savoir?"

- "Oui, Racontes- moi !"

- "Racontez-moi, s'il vous plaît, Maîtresse"

- "Pardon?"

- "Si tu veux savoir, tu arrêtes de me tutoyer, tu termines tes phrases par "Maîtresse" et tu obéis quand je te parle et peu à peu tu comprendras, y es-tu prête?"

- "Pourquoi pas !"

- "Pourquoi-pas Maîtresse"

- "Pourquoi-pas Maîtresse, pardon Maîtresse !"

- "Bien ! Tu as compris les règles du jeu tu vas apprendre vite"

Le regard de Kara a changé. Il s'est durci en même temps que le ton qu'elle employait. Je sens bien, au fond de moi que Maîtresse Kara n'est pas simplement un rôle de composition.

Je comprends mieux maintenant ses tenues "cuir", ses talons hauts, les lanières et lacets qui agrémentent ses tenues.

Je suis face à l'inconnu, et je me sens toute timide face à cette femme qui me semblait insignifiante quelques jours plus tôt. Je remarque que sous ses formes généreuses se cachent une charpente et une musculature puissantes. Ceci conjugué à une autorité naturelle en fait une femme dominatrice, insoupçonnable dans son job d'hôtesse d'accueil nunuche.

- "Apprendre?  Apprendre quoi, Maîtresse ?"

- "Je te propose une petite séance de dressage comme dans mes films. Je donne des ordres, tu obéis. Tu peux arrêter quand tu veux c'est toi qui décide. Tu as un "safe word" "

- "Un safe word?" 

- "Oui le mot RED. Lorsque tu le prononces j'arrête immédiatement mais aussi définitivement la séance. 

« Répète le mot "

- "RED"

- "En dehors de ce mot, tu ne m'adresses la parole que lorsque je te pose une question et tu n'oublies pas le "Maîtresse. Tout d'abord, je vais te poser une série de questions sur tes habitudes, puis on attaquera la séance. 

- « On y va ?"

- "Oui Maîtresse" 

- « Quel âge as-tu ? »

- « 45 ans »

- « Raconte-moi ta première aventure sexuelle rapidement »

Difficile de faire rapidement 

Ma première fois réelle a été avec mon futur mari mais il y a eu une « aventure sexuelle » bien avant, ce sera donc celle-là :

- « Rapidement donc. J’avais environ 13 ans, mon frère environ 17. Il avait des revues pornos dans son studio (attenant à notre maison). Comme j’étais très souvent avec lui, dans son studio, je les avais repérées depuis longtemps mais bof. Une fois je l’ai surpris en train de les lire, il a essayé de les cacher mais je lui ai dit que je savais depuis longtemps, du coup il a repris sa lecture avec moi à côté. Si j’avais vu ses bouquins, je n’avais en fait jamais osé les feuilleter, Là j’ai regardé avec lui et ça faisait bizarre. Enfin (rapidement avez-vous exigé) une fois, je suis rentrée chez lui alors que j’étais censée être chez une copine (les parents bossaient, ce devait être un samedi aprem, et ma copine a dû avoir un empêchement, me souvient plus). Bref, j’entre alors qu’il se masturbait en lisant ses revues. Surpris, il a caché son sexe avec le bouquin et m’a engueulée. J’ai répondu quelque chose dans le genre « ne râle pas je t’ai déjà vu avec tes revues et je t’ai déjà vu tout nu ». Je ne savais absolument pas ce que signifiait « se masturber » et encore moins ce que ça pouvait faire. Mon frère devait se rendre compte de ma naïveté et a repris son activité onaniste en alternant lecture de sa revue et coup d’œil vers moi. Il me dit quelque chose comme (c’est loin) « tu sais, je suis en train d’imaginer certaines choses que font les grands, et ma main c’est un peu comme si c’était le corps d’une femme ». Moi : « et c’est bien ? » Lui : « C’est drôle comme sensation, peut-être que si c’était une fille ça marcherait mieux ! Viens me remplacer, je vais te dire si c’est mieux ». Et moi sans malice je l’ai fait. Je l’ai masturbé un moment. Jusqu’à ce qu’il éjacule. J’ai été très surprise mais c’était assez « bon enfant » ! Avec le recul, c’était ignoble mais nous n’étions que des gosses. »

- « As-tu déjà fait l'amour avec une femme ? »

- « OUI »

- « Quand ? »

- - « Il y a 7/8 ans »

- Avec qui?

- « En club avec une inconnue qui m’a fait un cunni,

…et avec ma nièce, majeure »

- « Tes impressions? »

- « En club : agréable mais bof !

 Avec ma nièce : Extraordinaire, mais je crois que notre relation était très sentimentale, cela joue »

- « As-tu déjà pratiqué le SM?

- « Non, mais j’aime la limite de la douleur, quand mon amant me pince les seins »

- « Le bondage? »

- « Non »

- « Les sex toys? »

- « Oui »

- « Jusqu'où es-tu allée? »

- « Trop loin »

- « Tu souhaites aller plus loin? »

- « Non, mais pourquoi pas ailleurs »

- « Qu'est-ce que tu ne souhaites pas faire? »

- « Scato, Uro, SM qui fait mal »

- « Pratiques-tu la sodomie? »

- « Oui »

- « Aimes-tu ? »

- « Oui »

- « Le sexe en groupe? »

- « Je l’ai fait, ou plutôt on me l’a fait faire »

- « Aimes-tu? » 

- « Non mais j’y ai trouvé du plaisir »

- « Tu as des questions à poser sur la suite ? »

- « Plein mais je ne les poserai pas, j’aimerais découvrir… »

- "tu vas les découvrir "

- "Oui Maîtresse"

 

Kara sourit victorieusement. Elle sent qu'elle a pris le dessus sur moi, je le ressens moi-même Elle sait que si elle mène bien son affaire, elle fera de moi son objet de plaisir, son esclave.

- "Debout! Les mains derrière le dos"

Sa voix a claqué dans l'air comme un coup de fouet. Comme un coup de fouet que j’aurais reçu par surprise, je m’empresse d'obéir.

- "Écarte les jambes! Plus que ça!  Tourne sur toi même. Les mains sur la tête! "

Kara s'approche, tel un félin cruel devant sa proie. Ses mains s'emparent de mes seins bien mal protégés par mon fin tee-shirt. Elles cherchent les pointes saillantes et les malmènent. Puis elles les étirent, méchamment jusqu’à ce que j’en aie le souffle coupé. Elle s'arrête juste à temps, juste avant que je ne stoppe tout. Puis elle attrape mes cheveux, les torsadent d'un geste vif et m'embrasse à pleine bouche. Un baiser possessif, intrusif. Elle viole ma bouche de sa langue immense, chaude. Puis elle tire mes cheveux en arrière. Je reste pâmée, bouche ouverte, les seins tendus, soumise.

- "Vire moi ça!" Enlève ton tee-shirt.

"Les mains sur la tête! Tourne! Enlève ton jeans! Bouge!"

J’obéis.

- "Redresse-toi ! Écarte les jambes! Tu n'as rien de plus sexy comme culotte? C'est bon ! Tais-toi! Mais dis-moi, c'est quoi cette tâche ? Tu es mouillée?" 

- "Oui Maîtresse, je suis mouillée"

- "Tu n'es qu'une petite salope! Tu dois te contrôler! Tu m'appartiens, ton corps m'appartient! Donc tu mouilles quand je te le dis, tu jouis quand je te le dis!!"

- "Oui Maîtresse"

- "Enlève ta culotte et donne-la moi! Dépêche-toi, je vais me fâcher!"

Toute nue, je lui tends le bout de tissus. Elle le met en boule et le fourre dans ma bouche.

- "Je ne veux pas t'entendre pendant ta punition" 

Kara s'assoit sur une chaise. 

- "Approche! à plat ventre sur mes genoux! "

Je me retrouve dans la position de la future fessée...Elle me fait avancer le buste dans une position inconfortable, jusqu'à ce que mes jambes n'aient plus de contact avec le sol. Mes mains sont posées au sol pour conserver un peu d’équilibre. Mes fesses sont tournées vers ma "tourmenteuse". 

- "Combien de fessée mérites-tu ?"

- "...?"

Clac! La main s'est abattue avec force. Bien plus fort que ce que je ne l’imaginais.  Je ne peux réprimer un couinement.

- "Combien ?"

Je réalise que je dois évaluer ma punition! Je n'ai aucune idée du barème ! 

- "Euh 5... Maîtresse" J’essaie de m'exprimer à travers le bâillon.

- " Ce n'est pas assez ! Ça valait 10. Et comme tu as sous-évalué ça sera doublé!"

- "Oui Maîtresse!"

Crânement je joue le jeu, mais je me demande dans quelle galère je me suis fourrée. Kara, elle, semble dans son élément et vit cela intensément. Mes réflexions durent peu car les premières claques s'abattent comme un déluge sur mes fesses. Moi qui t'attendais à une fessée comptée, maîtrisée, voire gentille... J’en ai le souffle coupé. Puis la douleur monte sous la forme d'une chaleur intérieure qui parcourt tout mon corps, éveille mes zones érogènes. De mes fesses qui s'enflamment, de l'afflux de sang qui s'empare de mon cul, de mon petit trou, qui envahit mon sexe, qui gonfle mon clitoris et les pointes de mes seins… part un frisson qui parcourt mon dos et ressort par la bouche en un râle que je ne peux maîtriser. Je n'ai jamais rien ressenti de pareil. Douleur ? Plaisir ? Ma conscience hésite, mon subconscient a choisi.

Chaque nouvelle claque me fait mal puis me fait du bien et lorsque j’entends le "... et 20!" Je regrette presque que ça soit terminé. Presque car maintenant que l'orage est passé, je sens le feu qui consume mes fesses. 

- "Voilà, un cul comme je les aime! Ah la bonne couleur!" Kara passe doucement une main sur mes chairs brûlantes, puis ouvre mes fesses à deux mains. 

- "Voyons les trésors qui se cachent par-là!! Mmm quel beau cul! Je comprends que les hommes veuillent t'enculer!" elle essaie d'y glisser un doigt mais je suis «  sèche » à cet endroit-là et elle n’insiste pas. Son doigt glisse sur mon sexe.

- "Ça t'a excitée petite salope, hein? Tu es trempée... tu as mouillé toute ma jambe. "

- "Oui Maîtresse"

- "Ouvre tes fesses que je puisse vérifier tout ça"

Je tends les bras en arrière, en équilibre précaire, ce qui me rend encore plus vulnérable. Je tire sur mes fesses et dévoile mes orifices. Cette fois Kara glisse deux doigts dans mon minou trempé. Elle me branle avec vigueur et m'amène à la lisière de la félicité. Je m'apprête à jouir, quand les mots de Kara résonnent dans ma tête : "Ton corps m'appartient... tu jouis quand je te le dis"

Je ferme les yeux, essaie de penser à autre chose.

- "Tu as envie de jouir?"

- "Oooouiiii Maîtresse s'il vous plaît, Ouiiii"

- "Pas question" 

Et elle retire ses doigts pour les fourrer sans ménagement dans mon fondement qu'elle fouille un peu plus délicatement.

- "Retiens-toi! Je veux que tu jouisse par le cul, comme une petite pute"

Les doigts coulissent un peu plus facilement et mon pubis frotte contre le genou de Kara.

- "Oui Maîtresse faites-moi jouir! Je suis votre petite pute! Faites-moi jouir"

- "Vas-y ! Jouis!!!"

Et je jouis comme une folle !

Si seulement elle savait, si elle savait que malgré la répugnance que m'inspire la sodomie je jouis bien plus fort par-là que par devant ! Ce n’est pas bien, je le sais bien mais j'ai découvert ce plaisir honteux et j'adore ça. Mais tant qu'elle ne me le demande pas ce sera mon secret... qu'elle croit me dominer et qu'elle continue à me donner du plaisir ainsi !

J'ai découvert par le passé des plaisirs inavouables mais bien réels et quel confort d'y être soumise sans se sentir "salope" comme elle dit. Non je n'en suis pas, je suis faible peut-être, soumise un peu mais c'est elle qui est perverse, moi non. Je suis une victime... mais assez lucide pour en tirer un certain "profit".

J'ai adoré cette fessée, aimé l'intermède dans mon vagin et adoré ses doigts dans mon cul ! Pardon je n’aime pas ces mots mais vraiment j'ai aimé ses doigts dans mon cul !

Faut-il que j'attende la suite ou que je provoque une punition ? Je ne sais rien de ces pratiques. 

J'espère qu'elle va me faire découvrir des sensations nouvelles (mais sans avoir trop mal quand même).

- "Et bien ma petite salope! On peut dire que tu aimes ça! C’est ce qu'il m'avait semblé sur le DVD mais j'ignorais si c'était du cinéma..."

Elle retire mon bâillon.

- "Merci Maîtresse"

- "Bon finis les galipettes. On va passer aux choses sérieuses..."

Les choses sérieuses!? Moi qui me demandais si je devais la provoquer... J’ai ma réponse mais je crains tout de même un peu que ça n'aille trop loin. Je sais aussi que je n'ai qu'un mot à dire pour tout arrêter. TOUT arrêter!!! Surtout pas! Pas maintenant, aux portes de ces nouvelles expériences. Pas maintenant que j’ai pu juger du savoir-faire SM, de la dextérité de Kara avec les femmes.

- "Allez debout! Vas chercher ton tee-shirt. "

Je pense naïvement à un peu de mansuétude. Il ne fait pas si chaud même si mes fesses sont en feu. 

- "Donne ça" 

Elle me prend le tee-shirt des mains et m’en fait un bandeau autour des yeux. 

- "Tu restes debout, les jambes écartées, les mains derrière le dos"

Je me surprends à prendre la position sans hésiter.

- "Cambre ton cul! Tends tes seins! Voilà c'est ta position de soumise, c'est la position que je veux que tu prennes quand je te dirai 'en position'"

- "Bien Maîtresse"

- "Tu ne bouges plus jusqu'à ce que je revienne"

J’entends Kara s'éloigner, je l'entends fouiller dans la cuisine, sur le balcon, dans le garage...

Et si elle avait de mauvaises intentions, et si elle me volait pendant que j’attends sagement au milieu du séjour.

Elle revient, dépose des objets et repart. Je l'entends monter les escaliers, ouvrir des portes et un bon moment après, redescendre.

A nouveau des bruits d'objets. J’aimerais voir, savoir ce qu'elle trame. J’essaie de reconnaître les bruits sourds, les cliquetis, les claquements...

Mystérieusement le plaisir monte à nouveau en moi. J’en ai honte, j’ai peur, je suis inquiète et je sens mon sexe qui chauffe !

"Clic" Je  reconnais le bruit caractéristique du déclencheur d'un appareil photo. 

- "Nooooon! " 

Je n'ai vraiment pas envie de sortir d'un chantage pour entrer dans un autre. [Épisodes précédents]

- "tu seras punie pour ça! Je veux juste une photo en souvenir de ma petite salope"

- "Oui Maîtresse" J’essaie de rattraper mon écart mais je reste inquiète.

Je sens que Kara s'est rapprochée et qu'elle tourne autour de moi. Elle me frôle, m'effleure puis m'ordonne :

- "Recule... recule ... recule encore! Ok! Lève les bras" 

J’entends qu'on déplace une chaise. Kara attrape ma main et l'attache à un tissu, une matière en éponge. Puis elle tend le lien vers le haut. Elle fait de même avec mon bras gauche. Je crois reconnaître les ceintures des peignoirs de bain... mais qui seraient attachées où???  J’essaie de me situer... Mais oui, bien sûr la rampe de la mezzanine. 

Elle a serré les liens et il faut que je me tienne bien droite, presque sur la pointe des pieds. Je me sens complètement vulnérable. Je panique, un peu. 

La main que passe Kara sur mon corps ainsi livré sans défense me rassure.

- "Je n'ai pas trouvé l'endroit où tu cachais tes sex toys? Tu en as n'est-ce-pas ?"

- "Oui Maîtresse ou plutôt mon mari en a, mais je ne sais pas où il les range. Parfois c’est dans sa table de nuit."

- "Non, ils n’y sont pas, mais ce n'est pas grave ! J’ai trouvé des objets de substitutions"  

Kara me caresse, explore la surface de mon corps, doucement. Le fait de ne pas voir d'où arrivent ses caresses m'excite et mes tétons sont tous durs. Elles les pincent pour qu'ils soient bien saillants.

« Aie ! » Je sens comme une morsure sur mon aréole. Et une deuxième sur l'autre. Ce ne sont pas des morsures.

- "En bonne petite ménagère, tu ranges bien tes pinces à linge! Et moi j'adore jouer avec ça !" 

Et tout en disant cela, elle donne de petites pichenettes sur les pinces, ce qui irradie une douleur aiguë d’une pointe de mes seins à l’autre.

- "Alors tu aimes ça ?"

- "Non Maîtresse"

- "C’est ta punition pour ta rebuffade de tout à l'heure. Le plus jouissif ce n'est pas maintenant!!" 

J'ai spontanément répondu "non !" C'est vrai je n'aime pas qu'on me fasse mal, mais en fait j'adore cette sensation, j'aime tant quand je m'empale sur le sexe de mon mari (et parfois d'un amant mais rarement dans cette position que je réserve généralement à mon chéri), qu'il me force à me baisser pour me mordiller les seins ou qu'il les malaxe violemment et surtout quand il en pince les tétons pendant qu'il s'enfonce en moi. Il ne me les avait jamais pincés ainsi, avec des pinces à linge. Ce premier contact est surprenant et un peu douloureux, enfin disons pas agréable, mais il provoque des sensations, de vraies sensations.

Je reste en attente, c'est la deuxième fois que je suis soumise, attachée, les yeux bandés. La deuxième fois en peu de temps.

Déjà mon affreux mari avait joué à me faire découvrir ce qu'il s'amusait à me glisser en moi. Je n'aime pas trop les sex-toys et autres objets, c'est froid et morbide, mais comment nier que cela ne procure de folles sensations ?

J'attends, debout, soumise. Kara, "Maîtresse Kara" comme je me surprends à penser à elle, va-t-elle jouer comme mon mari et son pote ? Je n'espère pas, j'espère autre chose, mieux, pire, peu importe.

J'attends.

- "Écarte les cuisses"

Ce n'est pas facile car je suis sur la pointe des pieds pour obéir. 

Kara glisse une main entre mes cuisses puis remonte. Ses doigts furètent un peu dans ma chatte puis écarte mes lèvres. Elle pose la première pince à linge. Bizarrement c'est moins douloureux que sur les seins. Les autres suivent, méthodiquement, sur une lèvre puis l’autre. Elle monte vers mon petit bouton et je commence à angoisser. Combien de pinces sur mon sexe? La douleur irradie petit à petit, elle se cumule d'une pince à l'autre. Puis je sens deux doigts qui dégagent mon clitoris et malgré mon mouvement de recul une pince vient mordre l’épicentre de ce qui devrait être mon plaisir. 

- "Aie !"

Cette fois je le sens vraiment passer. La douleur zèbre mon ventre et rejoins mes seins puis remonte dans ma gorge et je ne peux réprimer un cri. 

En même temps je sens un liquide poisseux sourdre de mon sexe. Je fonds ! Je me liquéfie, je franchis des paliers. Douleur, plaisir mêlés. Kara est une experte et m'amène où elle veut. 

Oui, Maîtresse Kara me trouble, m'hypnotise.

J'ai mal. C’est maintenant que je dois dire le mot magique pour tout arrêter mais je n'ose même pas le formuler en pensée, trop peur de le prononcer. 

Maîtresse Kara est une magicienne ! Une sorcière aussi, certainement, elle m'a envoûtée. Je dois lui dire d'arrêter, je le sais, mais j'en suis incapable. La douleur qu'elle m'inflige glisse toujours dans des limites supportables tout en flirtant vers des zones inconnues qui, sans en être, ressemble au plaisir.

Je suis sa chose, j'ai envie de lui dire : "même si je te demande d'arrêter, ne t'arrête surtout pas !"

Elle plonge ses yeux dans les miens, tel Kaa avant de dévorer Mowgli… Je bois ses paroles. 

- "Que tu es belle comme ça ma petite salope... Tu prends ton pied, hein?"

- "Oui Maîtresse. Maîtresse Kara."

- "Maîtresse Kara ? Tu as ça dans le sang, ma petite soumise... Je sens que je vais pouvoir aller plus loin que prévu avec toi. Tu es prête? Respire un grand coup..."

- "Aie !"

Je ne comprends pas ce qui se passe. Puis une pointe fulgurante semble s'enfoncer dans mon sexe. À nouveau je reste coite de surprise. 

- "Et oui petit trésor. Les pinces c'est quand on les retire que ça fait le plus mal. Quand le sang réintègre les parties pincées. "

Je m’entends gémir à chaque pince ôtée. Je sais que le plus dur reste à venir... Les pinces sur les seins et sur le clitoris. Elle enlève les trois presque simultanément. Les signaux se brouillent dans ma tête. La douleur s'estompe et la main de Kara tripote mon bouton endolori. 

Une nouvelle fulgurance me secoue tout le corps. Dans un dernier soupçon de lucidité je demande :

- "Maîtresse Kara ! Maîtresse Kara ! Je peux venir? Je peux jouir ?"

- "Oui vas-y ma petite pute! Vas-y lâche toi! Tu l'as bien mérité." 

Et elle pince violemment mon clitoris. 

El la foudre traverse mon corps !

Désolée, je n'ai pas de mots, je ressens des choses que je n'ai jamais ressenties et je ne peux les nommer.

Oui, c'est une fulgurance, c'est horriblement merveilleux.

Pas de mots,

Plus de mots.

Emmène-moi…

Mes jambes se dérobent sous le nouvel orgasme qui me traverse.

Il ne me semble tenir droite que par les liens qui me relient à la mezzanine, comme une marionnette désarticulée. Un pantin. Je me transforme en pantin entre les mains de la terrible Kara.

- "Merci Maîtresse Kara"

Je retrouve mes esprits pendant que Kara détache mes mains. Sans repère, les yeux toujours bandés je m'écroule sur moi-même.

- "Et alors ma petite salope? Je pensais que tu serais plus résistante... On n'a pas terminé toutes les deux"

« Ma petite salope »  c'est le nom qu'elle me donne depuis le début et ça ne me choque plus, je commence à aimer ça, je sais que lorsqu'elle m'appelle comme ça, c'est que je l'ai satisfaite, un qualificatif 'affectueux... 

- "Viens assied-toi sur le canapé, reprends des forces tu vas en avoir besoin. Pendant ce temps je prépare la suite"

J’ai toujours les yeux bandés et je me fie à mon ouïe pour essayer de deviner les agissements de Kara. Pour le moment, je me félicite des choix que j’ai faits. Je ne pouvais pas tomber en de meilleures mains. Kara fait preuve d'une maîtrise et d'une psychologie qui me permettent de transgresser mes tabous, de faire voler en éclat les barrières de ma morale et de mes préjugés.

Je l'entends monter à l'étage. Visiblement dans ma chambre. Des meubles sont déplacés. Puis elle vient me chercher.

- "Tu as été une bonne petite soumise... Pour te récompenser je te laisse le choix pour la suite : yeux bandés ou pas ?"

- "Les yeux bandés Maîtresse Kara" 

- "J'en étais sûre... "

Elle me tient par le bras et me dirige vers les escaliers. Direction ma chambre. Elle me couche sur le lit, sur le dos.

- "Écarte les bras" 

Elle me les attaches à nouveau, je suppose aux montants du lit. Puis elle soulève ma jambe droite, l'étire en arrière et l'attache près de ma main droite. Elle fait de même avec ma jambe gauche. Cette fois elle utilise des cordelettes... Elle a dû trouver ça dans le garage. La sensation est plus dure que tout à l'heure. Les cordes mordent la chair. Mon bassin bascule et mes genoux viennent côtoyer mes oreilles. La position fait se soulever mes fesses et ouvre outrageusement mes cuisses. Mon sexe et mon anus sont exposés et je regrette presque d'avoir les yeux bandés. Kara glisse des coussins sous mon dos, afin de soulager la tension de mes membres. Puis elle resserre tous les liens, afin de m'immobiliser complètement.

"Clic" à nouveau le déclencheur "un autre souvenir..." 

Je retiens une protestation. Je ne souhaite pas une autre punition... quoique...

Quoique, oui, bien sûr.

J'ai un peu peur mais bizarrement j'ai confiance en elle.

J'ai envie d'aller au bout de ses envies, des siennes car moi je n'en ai pas, je découvre un monde qui m'est totalement inconnu. Je ne sais pas où on va alors je me laisse guider.

Emmène-moi Maîtresse, emmène-moi loin, prends soin de moi mais ne t'interdis rien. Je ne sais pas, plus rien n'a de sens. Je n'ai aucune référence alors je suis bien les yeux bandés en toute confiance, folle d'envie de découvrir, de goûter, de ressentir...

- "Non Maîtresse! Plus de photos!" 

- "Quoi? Tout à l'heure j'ai été clémente lors de ta première incartade. Mais là...  tu le fais exprès? Je te demande si tu ne le fais pas exprès pour être punie? Tu ne vas pas être déçue!! Crois-en Kara! Je prends des photos si je veux! Je voulais juste t'initier à une nouvelle pratique, et bien tu auras droit au baptême et à la confirmation!!"

Je suis inquiète car je sens de la rage dans la voix de Kara. Je l’ai vraiment énervée!! 

J’écoute et tente de deviner ce qu'elle me prépare. Une odeur flotte depuis peu dans la pièce, mais j’ai du mal à déterminer. Puis le bruit d'un briquet qu'on actionne... Une odeur de brûlé... non pas vraiment, une odeur...

- "Aaaah" 

Je n'ai pas pu retenir mon cri.

Une pointe brûlante vient de transpercer mon ventre. La douleur s'en va aussitôt. Puis une autre pointe, et une autre et encore une. Un liquide brûlant se répand sur ma peau. 

L'odeur de la cire... J’avais croisé cette pratique au détour de films plus ou moins érotique, mais j’étais à mille lieues d'imaginer que ça allait être mon tour.

Des douleurs très localisées qui durent une fraction de seconde. Je sens la fine pluie se diriger vers ma poitrine. Je retiens mon souffle. La peau est plus fine et la douleur un peu plus aiguë.

Je voudrais que mes mamelons rétrécissent. Qu'ils se cachent. Mais c'est sans espoir. Les larmes de cire se rapprochent et la douleur s’accroît. Je couine doucement. Heureusement ma position ne permet pas un accès facile à mes seins. Mais je réalise alors qu'une autre partie de mon corps est parfaitement accessible. Ça s'arrête. Ouf!

Nouveau bruit de briquet... nouvelle attente.

- "tu as eu droit au baptême. Ce type de bougie fond rapidement. La température de la cire n'est pas très élevée. Par contre celles que j'ai trouvées dans ton séjour à combustion lente... "

Une vraie sadique. Elle me fait attendre des secondes qui durent des heures. Elle me laisse imaginer une douleur probable... 

Les premières gouttes atterrissent sur mon dos maintenu en extension. Elles glissent un peu avant de se figer, et la douleur est différente. Ce ne sont plus des pointes mais comme des coupures rouges qu'on infligerait à mon dos. Il me semble que la cire est plus liquide et que de fines gouttelettes de souffrance éclaboussent les points d'impact. Mes sursauts sont bloqués par mes liens. Ma seule liberté c'est ma bouche et je pousse de petits cris à chaque larme de cire. Kara remonte vers mes fesses. Là aussi la peau est sensible et mes rotondités se crispent de façon spasmodique. 

Kara enduit de cire mes fesses et maintenant mon pubis. 

- "tu as bien fait de te raser!!!"

Inéluctablement la cire approche de mes orifices. Toute cette souffrance cumulée commence à peser. J’essaie d'imaginer la scène, mais j’ai du mal car chaque goutte me ramène à la réalité.

- "Tu es courageuse. Normalement j'aurais dû arrêter là. Mais comme tu t'es rebellée tout à l'heure, tu dois être punie. Mais je suis bonne avec toi. Aussi je vais à nouveau te laisser le choix :

Ton sexe ou ton cul ? "

- "Je ne sais pas Maîtresse, je ne sais rien de tout cela, mais s'il vous plaît ne m'obligez par à tout arrêter ! Allez où vous voulez mais pas trop loin dans la douleur..."

- "Ma petite salope chérie. Tu me fais du chantage!! C’est toi qui m'as poussée à te punir. Maintenant tu assumes... Et comme tu n'as pas choisi ça sera ta chatte et ton cul"

- "Oooh ! noooon"

La brûlure est terrible!! Je me cambre dans mes liens et je crie ma douleur. Ma douleur ? Mais je n’ai pas mal. Bizarrement je ressens du froid plutôt que des brûlures. 

Un froid intense mais rien à voir avec la cire... Des glaçons!!! J’en rirais presque, mais pas tant que Kara...

- "Ah ah ah ! Je t'ai bien eue ! Je suis sûre que tu as pensé avoir eu aussi mal que si je t'avais inondé le clito de cire !!!! Tu n'as pas encore l’âge pour ça !!"

Ce n'est tout de même pas une partie de plaisir, mais je sens que mes chairs qui s'étaient complètement épanouies sous l'effet de la chaleur, se resserrent maintenant sous celui de la glace.

- "Merci Maîtresse Kara, merci pour votre bonté. "

- "Ce n'est pas fini ! Il va falloir enlever toute cette cire désormais!"

J’attends une lotion ou un autre produit qui va dissoudre tout ça. Mais Kara a d'autres solutions.

Elle claque mes fesses avec vigueur. Je sens la cire craqueler et s’effriter. Les claques suivantes continuent le nettoyage mais les miettes de cire sèche s'incrustent dans ma peau tellement elle y met du cœur. Elle donne quelques chiquenaudes sur mon pubis mais n'insiste pas trop. En tout cas toute la zone est rouge de chaleur, de froid, de coups. 

- "Voilà toute propre ma petite salope! Toute propre pour la suite"

Je me demande quand cela cessera. Mais je n’ai pas envie que ça s'arrête. En tout cas pas comme ça, je n’ai pas eu mon compte de jouissance.

Je sens deux mains fraîches se poser sur mes fesses, un souffle chaud, puis une langue qui vient soigner tous les petits bobos accumulés.

Je ne suis pas lesbienne. J’ai même cela en horreur. Mais jamais personne ne m'a léchée de la sorte. La langue glisse, s'insinue, pénètre, lèche exactement là où il faut.

Les doigts se joignent à la fête. Ils ouvrent, écartent fouinent, s'unissent pour me fouiller. Il me semble que plusieurs personnes s'occupent de toi en même temps. En moins de deux minutes je suis au bord de l'explosion.

- "OOOOhh Maîtresse Kara !!! Maîtresse puis-je jouir????"

- "Hon Hon!" la bouche fichée entre mes lèvres émet des sons indistincts.

- "Je vous en supplie Maîtresse....Ahhh"

- "Quand je te le dirais!!!"

Et elle replonge dans mon entrejambe offert. 

- "Maintenant" crie-t-elle au moment où elle me pénètre devant et derrière tout en aspirant fortement mon clito.

Je ne crie pas. Ma bouche est restée entrouverte sur un cri muet. Je suis tétanisée de bonheur. Comme une immense crampe qui ne s'arrête plus.

Puis tout mon corps se relâche dans un soupir de contentement.

J'ai joui comme une folle, sans voix, sans mots pour l'exprimer. J'avais peur qu'elle n'aille trop loin, elle a été parfaite.

Ma jouissance m'a entraînée très loin, c'était extraordinaire. En fait je suis toujours attachée, aveuglée, soumise et bien que mon orgasme soit passé, je reste dans une sensation extraordinaire. Je ne suis pas rassasiée malgré la puissance de cet orgasme. Elle m'a ensorcelée.

- "Maîtresse Kara, puis-je parler ?"

- "Petite salope mal polie, tu sais que je devrais te punir pour avoir parlé sans ma permission. Et tu seras punie, mais parle maintenant!"

- "S'il vous plaît Maîtresse Kara, faites-moi jouir encore"

- "Tu n'es vraiment qu'une vicieuse. J'ai un remède pour les petites gourmandes comme toi. A ce que je vois tu as de grandes capacités de soumission. Tu endures la douleur. Je pense qu'après ça tu auras ton compte."

Elle me détache et enlève mon bandeau improvisé. Tout mon corps est endolori par la position que j’ai due tenir pendant de longues minutes, par les petites brûlures qui parsèment mon corps. Mes poignets et mes chevilles portent les stigmates des cordes qui ont mordu mes chairs.

Mais je suis euphorique, sexuellement euphorique. Comme si toutes ces épreuves m'avaient droguée. Je ne crains plus Kara.  Je suis en train de tomber amoureuse de mon bourreau. Elle a su créer une dépendance et maintenant j’en redemande. Je m’imagine en petite chienne qui remue sa queue (?), la langue sortie, attendant que sa maîtresse lui donne un sussucre.

- "Debout ! En position!"

Le ton est dur à nouveau. J’essaie de ne rien oublier. Les mains dans le dos. Les jambes écartées. Cambrée.

- "Bien petite salope! Tu apprends vite!"

Je profite du répit pour constater les aménagements que Kara a fait dans ma chambre. Des miroirs savamment disposés. Et ma machine de "torture" (c'est comme ça que nous avions baptisée la "PowerPlate" avec mon mari) se trouve au milieu de la pièce, posée sur le coffre dans lequel je range mes draps… !? 

- "Approche! Allonge-toi sur le plateau! Dans l'autre sens, le mat sur ta droite! Recule! Pose tes pieds au sol. "

Je me retrouve à plat ventre sur le plateau de la machine. Je vois Kara dans un miroir attacher mes chevilles aux pieds du coffre. 

- "Tes mains!" 

Elle les lie devant le coffre. Pour être sûre que je ne m’en éloignerai pas, Kara attache ensuite deux ceintures en cuir ensemble. Elle les passe dans le creux de mes reins et boucle le tout autour du plateau. Elle serre et mon ventre et mes seins sont plaqués contre le plateau. Je ne fais plus qu'un avec la machine. 

Elle positionne un miroir devant mes yeux. Puis un autre derrière moi. Par le jeu de réflexion, j’ai une vue imprenable sur mon postérieur. Les fesses entrouvertes par la position cambrée, mon sexe accessible.

Je vois, j’entends puis je sens la claque qui vient de s'abattre sur mes fesses. Désormais Kara ne prend plus de gants... Elle tape franchement et je vois mes fesses rosir à vitesse grand V. 

- "On commence par la punition. Combien ?"

Je mets du temps à enregistrer la question. Trop au goût de Kara qui claque à nouveau mes fesses sans douceur. Je n'en sais rien! 5 c'était insuffisant pour une petite erreur. Donc 10. Mais la faute est plus importante! 

- "V..."    

Clac une autre fessée.

- "Alors! Tu veux que je donne le nombre moi?"

- "Non maîtresse!  vingt?"

- "Va pour 20! "

Kara est généreuse. Aussi elle ne décompte pas les premières claques reçues. Elle prend son temps. Elle admire les traces que laissent les doigts sur mes fesses blanches. Elle apprécie le changement de couleur. Elle cherche les zones qui ne sont pas encore atteintes. Bientôt mon fessier est d'un beau rouge flamboyant. Enflammé. Je suis fière car je n’ai pas crié, à peine quelques gémissements étouffés. La chaleur qui irradie mon postérieur gagne mon sexe. L'humidité que je ressens me fait honte. Je suis devenue une chienne docile, qui jouit des coups que lui porte sa Maîtresse.

La dernière claque vient d’atterrir sur mon minou, tout du long. L'effet des miroirs est terrible car je réalise que je vais avoir mal avant que je ne le ressente. C'est rien, une fraction de seconde, mais c'est déjà beaucoup. 

- "Et vingt!"

- "Merci Maîtresse Kara " 

Je n'en reviens pas de m'entendre prononcer ces mots. Mon cul est en feu, ma chatte fourmille. Je suis passée de l'autre côté de la barrière et peu importe pour combien de temps, j’y suis et j’aime ça. 

Toute à mes pensées je n’ai pas vu Kara se déplacer et je suis toute surprise de sentir un liquide frais se répandre sur mes fesses. Un liquide ou plutôt de l'huile de massage, je reconnais l'odeur de l'argan. Le feu de mes fesses est apaisé. L'huile s'écoule entre mes fesses et se répand entre mes lèvres. Le brillant ajouté au rouge donne à mon cul l'aspect d'un fruit mur, prêt à cueillir. 

Puis les mains de Kara apparaissent dans mon champ de vision. Elle a revêtu des gants de latex. Décidément, elle a fouillé dans toutes les pièces... 

Elle masse mes fesses et ça me fait le plus grand bien. Les gants et l'huile donnent à ses caresses une douceur irréelle, impalpable. Je sens à peine ses doigts glisser dans mon sexe, ressortir, revenir, agacer mon petit bouton, remonter sur mes fesses, pénétrer mon petit trou et recommencer. Après cinq minutes de ce manège je suis dans un état indescriptible. Elle sait tout de toi, de mon corps, de mes envies. C'est une Femme. Je m'ouvre comme une fleur. Je m'ouvre et elle me remplit de ses doigts dont je suis le ballet dans le miroir. Quatre doigts me fouillent désormais. Le pouce se joint aux autres et essaie de trouver sa place. Kara fait tourner sa main, cherche l'angle possible. Toutes les phalanges sont en toi. Elle est vraiment douée. La petite douleur ressentie est noyée dans le plaisir qu'elle me donne. Je vois la main passer le cap le plus large et s'enfoncer en moi, lentement mais inexorablement. 

Mmm enfin je la sens en moi, j'aime être prise par un sexe viril, j'aime la main de ma Maîtresse.

Mon mari et certains de mes amants ont essayé cette pratique sur moi, ils n'ont jamais pu entrer. Et j'ai eu mal. Une fois, ma seule expérience saphique réussie, mon amante m'a fait jouir avec sa main, c'était extraordinaire... mais là, là, juste après le feu de la fessée... c'est magique

Kara va et vient lentement en moi. Je me sens pleine. Il n y a pas d'autres mots. Quelle douceur et quelle force! De sa main libre Kara actionne quelque chose au-dessus de moi. La plate-forme sur laquelle je suis couchée se met à vibrer à une fréquence ultra-rapide. Je suis si surprise que je n’ai pas le temps de sentir monter mon orgasme. Mon petit bouton au contact de la machine m'envoie des décharges tellement violentes que j’explose littéralement. À chaque fois que je me détends après un spasme, j’appuie sur le plateau, et repart au septième ciel. Je ne sais plus depuis combien de temps cela dure. Je n'en peux plus. Je demande grâce. 

- "Stop! Stoooop! Arrêtez! "

- "Maîtresse Kara s'il vous plaît"

La machine infernale s'arrête enfin. J’ose à peine poser mon sexe sur le plateau. Je maintiens toujours le poignet de Kara à l'intérieur de toi. Je rouvre les yeux, et je vois la main de Kara réapparaître. 

Je gémis : 

- "Oh non ne partez pas maîtresse Kara, restez, restez encore un peu"

Tout en sortant de moi, Kara me rassure :

- "N'aie pas peur! Petite pute, je n'en ai pas encore fini avec toi. Après ça, si tu n'as pas ton compte, je te mets entre les mains d'un ami. Il a l'habitude de dresser des pouliches dans ton genre. Tu es prête petite salope?"

- "Oui Maîtresse, s'il vous plaît promettez-moi que personne ne dira jamais rien, que mes enfants n'auront jamais à avoir honte de leur mère... et faites de moi ce que bon vous semblera!"

- "Je suppose que c'est ta manière d'accepter... Tu m'as dit que tu aimais la sodomie?

- "Oui maîtresse Kara. "

- "Alors dis le ma petite salope"

- "J’aime la sodomie maîtresse Kara"

- "ok! Alors demande-moi... Et prononce les mots que je souhaite entendre!!!" 

Je suis un peu surprise puis je comprends où Kara veut en venir. Mais ces mots-là n'ont jamais franchi mes lèvres. Et souvent je préfère les actes aux mots.

- "Maîtresse Kara j'ai envie d’être sodomisée. "

Je pensais pouvoir éviter les mots que j’exècre dire et adore faire. Mais je sens la prochaine punition toute proche. 

- "Maîtresse Kara, j'ai envie d'être enculée"

- "Et bien tu vois quand tu veux, ma petite pute! Parce qu'il n'y a que les petites putes pour réclamer de telles choses. Une nouvelle fois tu ne vas pas être déçue."

Comment cette femme peut-elle me mettre à nue aussi facilement ? Comment peut-elle se douter à quel point la vulgarité me gêne, me met horriblement mal à l'aise ? Et que c'est pour moi une souffrance plus forte encore qu'une fessée que de prononcer ces mot empreints de vulgarité. Mais comme ce qu'elle vient de me faire subir, les mots qu'elle me force à prononcer me gênent et me libèrent à la fois. C'est une souffrance et un soulagement.

Je me prends à penser que j'ai envie d'en dire plus mais je n'ai pas le droit de parler sans autorisation.

Parler ainsi me répugne et c'est vrai me procure une sensation étrange. Et puis tout ce qu'elle m'a fait ne remplace pas une franche pénétration et j'avoue, à mon corps défendant, qu'une pénétration anale aussi répugnante soit-elle me fait jouir bien plus qu'un rapport courtois. Alors oui, j'ai envie de lui crier mon envie d'être sodomisée, d'être ... oui, d'être enculée. Avec juste assez d'égards (pommade) pour ne pas me blesser ni me faire souffrir, mais avec force, avec violence, j'ai envie d'un mâle que si déchaînerait dans ... dans mon cul!

Et je voudrais le lui dire mais elle ne m'a pas donné l'autorisation de parler. Alors j'attends, le cœur battant la chamade.

- "Voyons ce petit cul" et elle enfonce son doigt toujours recouvert de latex jusqu'à la garde! 

- "Ma petite enculée! Le passage est fait et bien rodé apparemment   Tu as du déjà en prendre de la queue par là. Je suis sûre que tu me caches encore des choses, que tu ne m'as pas tout dit tout à l'heure. Son majeur coulisse avec facilité. Elle prend un malin plaisir à le faire entrer et sortir entièrement. Je sais que tu vas tout me dire ma chérie. "

Disant cela, elle branche à nouveau la machine vibrante et elle entreprend de me branler le cul à une vitesse folle. 

En moins d'une minute, je jouis. 

Mais elle n'arrête pas la machine et les vibrations sur mon clitoris me maintiennent dans un état d'euphorie maximal. 

- "Jouis ma petite pute, jouis... Quand tu en auras assez, tu me diras tout ce que tu gardes en toi. "

Et elle repart de plus belle, me trouant le cul de son majeur bandé. Et le deuxième orgasme en moins de trois minutes me submerge. Je me dis qu'à cette allure je ne vais pas tenir bien longtemps. 

Elle a raison, je jouis vraiment comme rarement. J'adore et oui j'ai des choses à lui dire, je crois en avoir le droit.

- "Oui maîtresse Kara, j'aime me faire enculer, j'aime ça, comme une folle, mais pardonnez-moi maîtresse, j'aime encore plus un vrai sexe mâle au fond de moi, j'aime être fouillée par un vrai sexe"

- "Petite salope ! Mon doigt ne te suffit donc pas "

- "Non maîtresse"

- "Tu es vraiment une petite salope, tu oses prendre ton pied comme une chienne et tu rechignes, tu n'apprécies pas ce que je te fais ?" [Cf. le contenu du DVD dont parle Kara au début de l’histoire et qui fait référence à l’épisode précédent]

- "Non maîtresse, j'adore ce que vous me faites... Mais j'aime trop le sexe, le vrai, chaud, vivant et explosant pour moi."

- "Salope !"

- "Pardonnez-moi maîtresse, vous avez dit que vous me confierez à un ami à vous, j'en suis prête"

En guise de réponse une gifle claque avec force sur ma joue!

Il semble que Kara soit prise au dépourvu. Elle s'attendait à des jérémiades, voire une capitulation, et voilà qu'elle se trouve en face d'un phénomène insatiable. La gifle qu'elle vient de m’asséner n'est pas dans ses habitudes. Une sorte d'aveu d'impuissance face à cette faim inextinguible de sexe. 

- "Ok tu viens de gagner ton billet avec l'ami dont je te parlais tout à l'heure. Helmut, Maître Helmut... Mais pas aujourd'hui, il n'est pas dispo le mercredi. Tu me signeras un papier tout à l'heure. Avec lui, c'est l'usage, il faut dire qu'il va beaucoup plus loin que moi, et qu'il souhaite limiter ses responsabilités.  De plus son donjon est très bien équipé."

En attendant, je vais terminer ce que j'ai commencé. 

Et elle enfonce un second doigt dans mon cul. Le premier avait bien préparé le terrain et ça se passe sans trop de mal. Puis un troisième et un quatrième doigt viennent ouvrir un peu plus ma rosette. Elle huile abondamment mon entre-fesse, ce qui permet à Kara de se mouvoir assez facilement. Je vois dans le miroir, ces doigts couverts de latex violer mes reins. La main écrasée entre maintenant profondément en moi. Seul le pouce reste à l'extérieur. Je commence à feuler. C'est le moment que choisit Kara pour redémarrer la machine 'infernale'.

Mon clitoris plaqué au plateau par la pénétration subit directement les vibrations qui me transportent vers les cieux. 

La main coulisse lentement, semblant creuser entre mes fesses. Elle coulisse et tourne. Je ne me suis jamais sentie aussi ouverte de « là » comme j’aurais dit avant de rencontrer Kara. Jamais aussi ouverte du cul, comme je n’oserais le dire à ma Maîtresse. C'est réellement une experte. Une magicienne du fist-fucking. Une pratique que je viens à peine de découvrir par « devant » et que je suis déjà en train d'expérimenter par derrière. Je n'aurais jamais cru mon cul assez souple, assez ouvert pour ça. Et pourtant, je vois de mes yeux le pouce adjoints aux autres doigts, forcer sur ma bague de chair huilée à outrance. Je le vois gagner à chaque assaut quelques millimètres, jusqu'à disparaître. Là je sais que c'est le plus difficile, car le plus large de la main. Mais ma vue se trouble. Les vibrations sont encore plus fortes que tout à l'heure, et j’essaie de soulever mes reins pour décoller mon clitoris du plateau diabolique. Ce faisant mon cul est allé à la rencontre de la main qui me fouillait et a accepté l'énorme intromission. Le cul avale le reste de la main avec lenteur. 

La douleur est réelle mais le sentiment de plénitude l'emporte. Ainsi que les vibrations.  

La jouissance est là toute proche.

- "Tu voulais du réel dans ton cul, et bien tu en as petite salope. Ce n’est pas une bite, mais tu en jouis tout de même. "

Et Kara commence à aller et venir entre mes fesses. 

…Et mon Dieu que c'est bon ! 

Que c'est bon, ce membre qui force mes reins. Une jouissance plus psychique que physique. Le plaisir de la sodomie avec son lot de souffrance et de bonheur mêlés. Les jouissances succèdent aux jouissances. Mon clitoris terriblement stimulé par le plateau vibrant m'empêche de réagir et je subis les orgasmes jusqu'à mourir de plaisir. 

Je sens que Kara m'abandonne. Qu'elle se retire. Je me sens vide de sa présence, pleine de son absence. Une dernière claque sur mes fesses. Je me rends compte que la machine infernale est arrêtée. Je suis détachée, mais je n’ai pas bougé. En ai-je seulement la force? Seulement l'envie? Je préfère prolonger ce moment à jamais. Kara est partie depuis longtemps.  Et maintenant? Que va-t-il se passer? Que vais-je devenir? Vais-je oublier? Ou serais-je pour toujours l'esclave de Kara? Et si c'est le cas jusqu'où irai-je? Ai-je envie de rencontrer le maître dont elle m’a parlé? Ou cette expérience sera-t-elle uniquement un épisode éphémère dans ma vie sexuelle? 

Mon Dieu quelle aventure ! Quelle histoire !

Je suis anéantie, épuisée. Perdue! Désorientée.

Ai-je aimé ou détesté ? Aucune idée. Y ai-je pris du plaisir ? Bien sûr. Évidemment. Ai-je envie d'aller plus loin avec maîtresse Kara ? Je ne sais pas. Elle m'a fait découvrir un univers insensé et fabuleux, des sensations incroyables... mais n'a pas réussi à me rallier aux plaisirs saphiques. Je reste inexorablement attirée par les hommes.

Aurai-je le courage de lui demander de me confier à ce mystérieux maître dont l'évocation du donjon me terrifie autant qu'elle me fascine ?

J'aimerais goûter à ces plaisirs vénéneux avec un homme, mais je ne veux pas souffrir. Juste rester à la limite des sens.

Par Yoni - Publié dans : soumise
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Dimanche 8 avril 7 08 /04 /Avr 18:07

Concert

Remarque préliminaire : Depuis quelques années, je suis très sage. Je raconte mes aventures passées. Aujourd’hui j’ai quelque chose de neuf à partager quelque chose qui, pour moi, a été un moment très fort. Je sais bien que mes mots ne vous feront pas vivre cet instant magique mais on peut essayer.

J’étais début avril en vacances en Normandie et mon mari avait réservé deux places pour le Zénith de Caen ou Scorpions passait pour leur tournée d’adieux. Je ne suis pas fan de hard rock mais j’adore les balades de Scorpions (« Still loving you », « Send me un angel »…), mon mari lui est un fan absolu.

Nous nous étions habillés pour l’occasion : lui en Jeans, tee-shirt noir et vieux cuir de moto et moi en jupe de Jeans (j’avais une jupe en cuir mais j’ai un peu vieilli (45 ans) et je ne rentre plus dedans ! Ou en forçant et ce n’est pas plaisant), un top à fine bretelles en crêpe blanche et une veste en cuir (plus bourgeoise que motarde mais je voulais être raccord). Ah oui, avec des bottes. Jolies bottes (pas cuissardes vulgaires). Euh !!! Non rien d’autre. C’est tout.

Le Concert était génial. J’ai même adoré les moments hard rock. Une ambiance phénoménale. Je dansais sur place, chantais. Mon mari sifflait… nous battions des mains, bras en l’air… Fabuleux !

Assez rapidement j’avais retiré ma veste et l’ai posée sur mon sac, lui-même posé entre mes pieds.

J’étais sur un nuage. Nous regardions souvent la foule autour (nous étions dans la fosse) c’était incroyable. Et plus terre-à-terre, à côté de moi certains spectateurs me regardaient avec insistance. Cela ne me déplaisait pas. Au contraire. Il y avait de tout, de 20 à 60 ans, des gens proprets et des Bikers tatoués jusque sur leurs cranes chauves ! Un peu devant moi, sur ma droite, un jeune d’une trentaine d’année se retournait souvent pour me regarder. En fait, quand je dansais et tapant des mains, bras en l’air, son regard allait de mon visage à ma poitrine qui semblait lui plaire, voire plus bas. C’est vrai que mon top relevé par mes bras en l’air dégageait un peu de mon ventre nu (l’attrait de la chair !) et que mes seins libres sous mon top léger et très agités par la musique devaient attirer le regard ! Et j’aimais tant ça que j’ai eu envie de plus. Je me suis mise devant mon mari (je ne le gênais pas il est bien plus grand que moi) et pris ses mains pour les poser sur mes hanches.

Dans cette nouvelle position, j’étais juste à côté de mon admirateur. Mon mari est resté un moment comme cela, c’était agréable mais insuffisant.  Je l’ai alors guidé sur mon petit top pour que ses mains remontent et me caressent les seins. C’était si bon ! Nous dansions (bougions sur place plus que danser à vrai dire) et ses mains me caressaient. J’adorais. Je tourne la tête, mon voisin nous regarde. Je lui souris. Il me répond. Je le sens gêné mais comme délivré de sa culpabilité de mateur. Il est désormais connu, reconnu … et invité. Je le regarde désormais et lui souris pendant que mon mari me caresse. Lui ne regarde plus la scène mais moi. J’ai envie de lui.

Je me retourne vers mon mari et lui demande à l’oreille s’il me permet un petit délire avec ce voisin (il est ultra-possessif et ne supporte pas que je fasse quoi que ce soit dans son dos mais avec lui pas de souci ! C’est même lui qui m’a poussée à faire les pires insanités).

- Amuse-toi ! me dit-il simplement.

Je le remercie d’un baiser  en posant mon sac et ma veste entre ses pieds puis, en regardant mon voisin dans les yeux, grand sourire aux lèvres, je viens me placer devant lui. Il n’ose rien. Je lui prends les mains et les pose sur mes hanches. Je pense qu’il va comprendre. 

Il comprend  vite. Il assure sa prise (je sens la pression de ses mains sur mes hanches) puis me caresse  le ventre. J’ai envie qu’il caresse mes seins. Ils sont si sensibles que je pourrais jouir ainsi ! Scorpions fait durer « Still loving you » c’est magique. Mon voisin n’ose pas remonter le long de mon ventre, l’idiot. Il sort ses mains mais vient les coller sur ma poitrine. Un frisson me parcoure ! Je ne suis pas une trainée qui va avec n’importe qui ! Chaque expérience est unique et me bouleverse. Et là je suis bouleversée. Scorpions m’entraîne dans mes rêves, mon voisin pose ses lèvres dans mon cou et caresse mes seins avec passions…. J’adore !

Et le morceau arrive à sa fin.

Je me retourne et dépose un baiser sur les lèvres de mon voisin pour le remercier. Il me le rend en me pressant contre lui, sa main plaquée sur mes reins. Manifestement ce que je ressens me laisse à penser qu’il a aimé. 

Scorpion vient d’enchaîner sur une deuxième balade mythique : « Send me an angel ». Je vais me rapprocher de mon mari quand un vieux Biker, 50-55 ans, me regarde, me sourit et me tend la main. Un bref échange de regard avec mon mari me suffit. Je peux. Je prends sa main, il m’attire vers lui et m’embrasse de suite. Ses mains sur mes fesses me plaquent contre lui. Je sens bien qu’il a été témoin de nos petits jeux.  Il semble gros et dur ! Mon mari et mon voisin trentenaire nous regardent. Je leur souris et me défais de l’emprise du Biker pour me mettre dos à lui. Je veux voir Scorpions !

Mon Biker peut-être aussi car il ne m’en empêche pas. Ses mains se posent sur mes hanches, accueillantes, mais ne s’y’ attardent pas. Je sens des mains rêches parcourir mon ventre nu et arriver à ma poitrine, lui a osé rester contre ma peau. Il a bien fait. Il semble jouer un peu en voulant continuer à monter malgré elle. Ses mains poussent mes seins vers le haut. Il joue un instant ainsi avent de les prendre à pleines mains. Il les malaxe avec vigueur, presque avec violence. Il vient pincer mes tétons (sait-il que j’aime cela ?) et me lécher les lobes des oreilles. En fait « manger » serait plus juste, « téter » même ! Oui ce doit être cela. Il me tête les lobes me signifiant qu’il me mange les seins ! Et waouh ! Ça le fait !

Il me murmure (en fait il cri vu le bruit ambiant, mais dans mon oreille) :

- Je suis sûr que tu n’as pas de culotte ! Dis-moi si je me trompe.

Evidemment je ne lui réponds pas

- Tu ne dis rien ?

Je le regarde et lui cri à mon tour

- Ne parle pas !

Il comprend et reprend ses caresses, ses gourmandises auriculaires… et malgré ses airs de brute se contente de cela. J’attrape une de ses mains et la descend vers ma jupe. Il comprend et continue tout seul. Sa deuxième main descend. Mon voisin a les yeux exorbités. Mon mari me sourit avec un regard satisfait, excité. Les mains de mon Biker arrivent sur mes cuisses et remontent, remontent. Ma jupe colle un peu trop pour accueillir ses deux mains. Il la relève. Encore.

A l’orée de mon sexe le contact de ses doigts rêches m’électrise. J’aime ça. Mon cœur bat à casser ! Je vais avoir une attaque ! Ses doigts glissent maintenant autour de mon sexe. En effet il n’y avait ni culotte ni système pileux pour l’empêcher d’atteindre mon intimité. Ils cherchent l’entrée. Je suis trempée. Il y est. Il y plonge. Il en joue. Il plonge un doigt très profond, le retire et vient me le faire lécher. Je le fais avec gourmandise. Il recommence mais c’est lui qui le lèche. Il y retourne et remonte encore ma jupe pour caresser mon clitoris. Il me masturbe dans la fosse. Un ange passe. Theys end me  an angel ! Je joui. Il le sens, il le sait, il maintient doucement ses doigts sur mon sexe me ramenant doucement vers la réalité. Puis abandonne mon intimité et me « murmure » :

- Tu n’as pas envie d’autre chose ?

Je le regarde, regarde mon mari, mon jeune voisin, les amis Bikers de mon « amant » qui manifestement n’était pas seul… 

Un ange passe, encore… 

Il y a eu une suite, je vous laisse l’imaginer !

 

 

 

Par Yoni - Publié dans : libertine
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