Lundi 26 septembre 1 26 /09 /Sep 22:29

J’allais avoir 16 ans. Printemps 1983. Au lycée Albert 1er en fin de seconde.

Lycée de bon niveau mais, coincé sur le Rocher, il ne dispose pas de place pour le sport, aussi nous devions aller au stade de Moneguetti pour s’y adonner dans de bonnes conditions (enfin , disons que là au moins on pouvait).

Nous faisions sport séparément les garçons et les filles et, ce jour-là, ou plutôt à cet horaire-là  (mais je ne me souviens plus si c’était le matin ou l’après-midi), il n’y avait personne après nous (10h à 12h peut-être).

Le vestiaire était tout en long. Lui je m’en rappelle comme si c’était hier. En entrant à droite un vestiaire tout en long et en entrant à gauche les douches, communes.

 

J’étais venue en jupe et chemisier.il fait déjà chaud début juin par chez moi ! à l’époque évidement une culotte (sans effet de style puisque je ne couchais pas et n’avais pas même l’idée d’aguicher les garçons, donc culotte en coton, simplement confortable). En revanche je ne portais pas encore de soutien-gorge. En effet j’ai été longtemps impubère, première règles à 15 ans ! et formée assez tard. A cette époques j’avais de petits seins qui ressemblaient non pas à des pommes ou des pamplemousses (Sylvie, « très » formée, et très dont la compagnie était très recherchée des garçons !- elle se reconnaîtra si, très improbablement, elle venait à lire cette évocation de nos souvenir), non moi c’était plutôt des citrons. L’avantage c’était qu’ils ne pesaient pas et de toute façon ils étaient si fermes qu’un soutien-gorge aurait été ridicule. Toujours un peu timide je m’étais installée tout au fond avec Sylvie.

 

Donc après cette séance de sport dont j’ai absolument tout oublié, nous rejoignons le vestiaire avec les autres. Pas pressées, on discutait en attendant que les douches se libèrent (il devait y avoir de la place pour 6 peut-être, pas plus) puis ce fut notre tour.

Les douches communes, ça n’est pas l’idéal pour la pudeur mais on s’y fait, et comme il n’y avait rien pour accrocher les serviettes, nous étions nues dans ce vestiaire. Enfin, on ne se pavanait pas toutes nues non plus ! On se déshabillait, on entrait dans la douche, on ressortait, se séchait et se rhabillait très vite.

Nous étions les dernières à y aller, en fait on avait tellement à se dire que nous avons croisé les dernières qui sortaient de la douche quand nous y sommes entrées.  On a pris une longue douche, mmm ! bien chaude, sans avoir à se dépêcher ! Combien de temps y sommes-nous restée ? 10 minutes ? Plus ? Trop certainement car, contre toute attente, il y avait un autre groupe qui venait de prendre possession du vestiaire. Et une remarque en passant, il n’y avait pas de vestiaires spécifiques « garçons » ou « filles », faute de place, c’est pour cela d’ailleurs que l’on ne faisait pas sport ensemble (enfin je pense).

 

Horreur ! des voix de garçons !

Je suis pétrifiée. Sylvie qui est moins prude passe la tête.

« yeah Sylvie ! Tu es restée pour nous ! »

Sylvie répond sans hésiter au gars qui l’avait interpellée

« je ne suis là pour personne, vous nous foutez la paix, et vous regardez ailleurs »

Puis se retournant vers moi, doucement : « viens, on traine pas ! »

Et sans hésiter sort toute nue de la douche et fonce vers ses affaires.

J’hésite à la suivre mais je me lance, une main qui cache mon pubis, un bras devant ma poitrine.

Las ! avant d’arriver un garçon attrape mes affaires et s’amuse à m’empêcher de les reprendre.

Ça cri ! ça branche ! j’entends des choses sans rien comprendre. Sylvie essaie de m’aider. Alors je tends les bras pour essayer d’attraper mes vêtements. Plus rien pour cacher mes citrons, plus rien pour cacher ce petit duvet blond ((j’étais très très blonde jeune, avec des ancêtres vikings par maman), plus rien pour cacher quoi que ce soit en fait. Mes vêtements ont dû faire un rapide tour du vestiaire et je pense que tous ont pu se faire une opinion sur mon anatomie.

« Arrêtez ça suffit comme ça » impose l’un des garçons. Ils se calment immédiatement. Je réussi à attraper ma jupe, je la passe de suite. Quelqu’un me tend mon chemisier, je le passe aussi, très vite.

 

« Qu’est-ce qui se passe ici ? »

Là ça se corse. C’est le gardien, un vieux, moche et grincheux (on ne l’aimait pas car il râlait tout le temps pour un oui ou un non). Heureusement que nous sommes habillées, et les garçons aussi.

Sylvie lui raconte je ne sais quoi à brule pourpoint. Inventant une explication censée être plausible.

« Ne restez pas là ! Suivez-moi !»

 

Et nous voilà suivant ce vieux râleur. Je n’avais qu’une angoisse : qu’il cafte au lycée et que l’on soit punies (et la double peine quand mes parents apprendraient). Je ne pensais qu’à cela, pas au fait que j’avais passé mon chemisier sans avoir eu le temps de m’essuyer et qu’un linge fin sur un citron mouillé, ça se remarque… quant à mon absence de culotte, je n’y pensais pas et lui n’en savait rien !

Arrivées dans son antre, il nous redemande ce que l’on faisait là. Sylvie lui répète son excuse bidon (que j’ai totalement oublié) puis il nous demande nos nom pour rendre compte au lycée. Aiïï !

Sylvie se lance sans réfléchir : « Anna Lafée L – A – F – E - E »

Je reste coite mais réagit quoique lentement : Véronique

« Véronique comment ? »

Un nom vite… « Véronique Pastor »

« Pastor ? votre père est dans l’immobilier ? »

« Non, c’est Michel le cousin de papa, mais mon père travaille dans son groupe quand même »

« Bon ça va allez-y mais ne recommencez pas ça ! »

 

Et on quitte le stade très vite en partant d’un grand fou-rire dès le premier coin de rue passée.

On a rigolé comme des folles en se remémorant le passage chez le vieux

« d’où t’a sorti ANNA LAFEE ? » ais-je demandé à Sylvie.

« je sais pas mais « on la fait » me dit Sylvie hilare et ajoutant « mais toi, le coup de Pastor bravo, fallait oser ! »

« c’est le premier nom qui m’est venu à l’esprit » luis ais-je dit. C’était facile, son nom est inscrit partout à Monaco, il est plus connu que le prince ? Probablement plus riche et peut-être plus puissant. C’est sûr qu’il a dû flipper l’ancien.

 

Nous marchions en bavardant toujours lorsque Sylvie s’arrête et me dit :

« Tu sais que tu es une bombe habillée comme ça ? »

« Pardon ? » On ne m'avais jamais dit un truc comme ça.

« Tu as vu le regard des mecs qu’on croise ? Ils te déshabillent carrément »

C’est là que j’ai pris conscience de l’indécence de ma tenue, de la marque de mes seins collés au chemisier, leur pointes semblant vouloir percer le tissus (bon j’exagère un petit peu ! à peine). Un drôle de sentiment me surprend : je crois que c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que j’étais une fille. Une fille dans le sens une femme, potentiellement désirable. J’ai ressenti quelque chose de très fort, de très troublant. Je suis restée un instant sans rien dire.

Prenant conscience de ma féminité, mon esprit se porte sur mon sexe (zone alors très négligée, en termes d’intérêt, pas d'hygiène) et je réalise que dans l’urgence je n’avais pas récupéré ma culotte.

« Zut ma culotte ! »

Sylvie repart d’un nouveau fou-rire

Je fouille mon sac : rien qui ressemble à une culotte.

« et bien tu me diras ce que ça fait » me dit Sylvie, car on avait encore du chemin à faire, en pleine ville !

- - -

Cette petite aventure gentillette m’est revenue à l’esprit après avoir lu un récit de Gérard dans lequel une femme est prise au piège dans un vestiaire. Histoire beaucoup plus chaude évidemment, mais elle m’a permis de revenir à mes 16 ans, de revivre ces émotions intenses… et d’imaginer ce qui aurait pu se passer.

Imaginer ce que j’aurais pu faire dans ce vestiaire si j’avais eu à l’époque l’expérience de libertinage que j’ai acquis plus tard.

Imaginer même ce que nous aurions pu faire, avec ma copine Sylvie, avec ce vieux râleur de gardien de stade…

Imaginer ce qu’il aurait pu nous demander de faire…

 

Bisous mouillés

Par Yoni - Publié dans : Journal intime
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Mercredi 9 mars 3 09 /03 /Mars 00:03

Mon gynéco (épisode 3)

Cela fait quelques mois maintenant que mon « vieil » amant s’occupe de ma petite santé intime. Je ne sais pas si tout cela est bien raisonnable. Je ne pense pas que cela ait une incidence sur mon mariage. J’aime toujours mon mari qui reste un amant exemplaire et un amour et je lui offre en prime ce que mon amant me fait découvrir. En effet, plus notre relation avance et plus elle se transforme en un jeu, pour ne pas dire une initiation. Et à chaque fois, je rentre à la maison avec, encore plus qu’avant, l’envie de faire l’amour, et surtout plus disponible aux envies de mon chéri.

 

Je le décourageais toujours à venir me taquiner par derrière. Sans l’inviter, je ne l’en décourage plus, et il l’a bien compris. Je le décourageais à utiliser des sextoys… il en use et en abuse aujourd’hui comme bon lui semble. J’ai dépassé mes réticences d’alors et nous en profitons bien tous les deux.

 

C’est vrai que mon gynéco m’a un peu déridé les fesses ! Voyez vous-même : Après la séance de rasage, mon gynéco m’a reçue avec beaucoup de gentillesse et d’égards. Il faut dire que j’avais compris la leçon, j’étais venue dans une jolie robe d’été, boutonnée sur le devant, fraîchement épilée et sans sous-vêtements. Je ne voulais pas réitérer la scène du dernier rendez-vous.

 

Son assistante était partie dès mon arrivée, nous étions seuls. Nous nous sommes embrassés comme s’embrassent de jeunes amants, il m’a caressée, déshabillée et, alors que je m’attendais à ce que l’on fasse l’amour, il a tenu à m’installer sur la table de travail, comme pour un examen gynéco classique.

 

  • — Tu crois que tu as encore quelque chose à découvrir ? lui dis-je en souriant.
  • — Non, j’ai envie d’autre chose !

 

Je le regarde s’affairer. Il sort un gros appareil photo.

 

  • — Eh ! Qu’est-ce que tu fais ?
  • — Tu le vois bien. Je veux des souvenirs de toi.
  • — Non, je ne veux pas de photos.
  • — Écoute Alanys, tu ne m’as pas attendu pour vivre et moi je n’ai pas eu besoin de toi non plus, alors si notre relation ne te convient pas, je ne te retiens pas !

 

Je suis KO ! Quelle claque ! Je suis incapable de réfléchir, de raisonner, de me lever et de le laisser avec ses réflexions de macho à deux francs. J’en suis incapable.

 

  • — Non, c’est pas ce que je voulais dire, c’est juste que j’aurais préféré…
  • — Eh bien moi, j’ai envie de photos de toi, mais encore une fois, je ne te force pas, tu peux t’en aller, je ne vais ni te violer, ni te forcer.
  • — Mais qu’est-ce que tu vas en faire ?
  • — Ne t’inquiète donc pas, tu me fais confiance, non ?
  • — Oui
  • — Alors laisse-toi faire.

 

Et je le laisse faire. Il me prend les jambes écartées par les étriers, le sexe occupé par un flacon d’un produit, et d’autres joyeusetés encore. Puis il me fait me rhabiller, prend encore quelques photos pendant que je m’habille mais m’interdit certains boutons. Il veut que ma poitrine et mon sexe soient prêts, soient près, soient à peine couverts. Je le laisse faire, de toute façon je vais monter dans ma voiture garée devant la porte, c’est pas méchant.

 

Il ouvre la porte. Je suis en manque, déçue. Nous n’avons pas fait l’amour et même si j’ai eu un petit orgasme alors qu’il me masturbait avec son flacon, ça n’avait rien de génial ! Mais bon, avec mon mari je ne jouis pas non plus à chaque coup (même si c’est bien rare que je sois « absente » mais cela m’est arrivé), alors ce doit être pareil avec un amant. Je m’apprête à l’embrasser et lui demander quand on se reverra, face à lui sur le pas de la porte, quand je le vois éteindre la lumière, sortir et fermer la porte derrière nous.

 

  • — Viens, on va boire un verre.
  • — Où ça ? (là je m’inquiète franchement car au moindre mouvement, je me dévoile vraiment.)
  • — Dans mon QG. Tu verras, c’est un endroit super sympa !

 

Il me prend la main, gentiment, tendrement même, mais avec une autorité naturelle que je n’ai plus envie d’affronter. Je le suis. Les pans de ma robe volent et je les retiens comme je peux de ma main libre. Il me regarde et d’un ton mi-sourire mi-fâché, et me dit :

 

  • — Tu sais, si je te demande de défaire un peu ta robe c’est pour que l’on puisse te voir pas pour t’embêter. Alors il faut jouer le jeu : pas de vent, tu n’auras qu’une impression ; le vent soulève ta robe alors que tu es seule, ton cœur accélérera ; et si par chance pour un passant le vent choisit le bon moment pour te taquiner alors tu goûteras aux joies de l’exhibition. Et tu verras, tu y prendras goût. Alors désormais, quand je te demande quelque chose, ne triche plus.
  • — D’accord !

 

« D’accord ! », comment ça « d’accord » ? Ça va pas ma grande ! Je ne suis pas d’accord du tout. Pourquoi est-ce que j’ai répondu cela ? Je ne retiens plus ma robe et en effet, je sens mon pouls accélérer. Heureusement nous arrivons à sa voiture, Audi A6, ça gagne bien, gynéco ! Il me tient la porte et m’aide à m’installer, très galamment, referme (rien que le bruit de la porte se fermant – elle ne « claque pas » – participe à l’impression de luxe de cette voiture). Il me rejoint, on s’attache, il démarre.

 

Nous roulons une dizaine de minutes, une dizaine de minutes pendant lesquelles il conduit avec sa seule main gauche. L’autre m’est destinée. Ouvrant, repoussant ma robe au maximum pour mieux me caresser. Écartant mes cuisses pour mieux atteindre mon intimité. Maintenant cette situation, sans se soucier des bouchons, des voitures et des camions autour… Eh oui, c’est vrai, l’impression est extraordinaire. Si ce n’est pas encore du plaisir, c’est déjà une émotion. Une émotion assez intense pour être heureuse de pouvoir la connaître.

 

J’ai joui dans sa voiture. J’ai aimé jouir ainsi, avec du monde autour. Je n’en reviens pas. J’ai un peu honte quand même.

 

Nous arrivons devant son « QG ». Un bar, c’est vrai assez select mais avec une ambiance agréable, ni guindé bourgeois ni vulgaire. La patronne est manifestement une amie. Ils s’embrassent, on me présente. Il y a quelques amis à lui. On s’attable avec eux.

On boit un verre, puis deux. L’ambiance est sympa. J’ai totalement oublié que le temps passait et que mon rendez-vous gynéco allait être plus long que prévu. Heureusement que mon mari rentre tard ! La discussion s’anime :

 

  • — Dis-donc Jeff, je ne voudrais pas être indiscret mais on t’attendait vachement plus tôt ! Tu as fait une pause crapuleuse avec, excuse-moi, dit-il se tournant vers moi, « Alanys » c’est ça ?
  • — Oui, lui ai-je répondu
  • — Les vaches ! Nous on les attend et eux, Tagada !
  • — Oui, elle s’appelle Alanys et non, on n’a pas fait « Tagada » comme tu dis, gros malin.
  • — On va te croire !
  • — Eh ben c’est comme ça, on a gentiment fait des photos.

 

Là mon cœur se noue, je crains le pire, je le sens venir au galop !

 

  • — Comme c’est mignon ! Vous avez pris de jolis couchers de soleil ?
  • — Toi quand tu veux, t’es vraiment con ! J’ai pris des photos d’Alanys c’est tout.
  • — On veut les voir !
  • — Non c’est privé ! dis-je d’autorité.
  • — S’il te plaît Alanys, tu es adorable mais ce n’est pas toi qui décides de ce que j’ai à faire. Il vraiment falloir que tu comprennes ces choses-là.

 

Une fois de plus, en quelques mots, il me giflait, m’humiliait, et là, devant ses amis. Je ne savais plus où me mettre. J’aurais voulu disparaître.

 

Jean-François me tend alors les clefs de sa voiture.

 

  • — J’ai envie de faire quelques photos avec mes amis. Va me chercher l’appareil s’il te plaît.

 

Il m’offrait un répit. Certainement ils vont parler de moi. Médire de moi peut-être mais au moins je n’y assiste pas. Je sors, un coup de vent soulève ma robe. Il n’y a personne sur le parking, juste moi qui reprends conscience de ma presque nudité. J’ouvre la voiture, prends l’appareil et reviens auprès de Jeff.

 

  • — Ah te revoilà ! Merci ma chérie (c’est la première fois qu’il m’appelle ainsi, « ma chérie »… éprouverait-il les mêmes sentiments que moi à son égard, ou suis-je un peu grisée par ces quelques verres et ce que j’ai cru entendre. Je goûte avec ravissement l’écho de ses paroles si touchantes)
  • — Mets-toi entre eux deux que je vous prenne ensemble.

 

Il prend sa photo, puis quelques autres.

 

  • — Montre-nous, ça donne quoi ?

 

Il tripote un bouton et la dernière photo s’affiche. C’est vrai que nous sommes à l’heure du numérique. Il tend l’appareil à son ami qui regarde les dernières photos prises. Qui fait apparaître les dernières, les avant-dernières… Je suis près d’eux, j’entrevois à peine les images.

 

  • — Ah, celle-là c’était juste avant d’arriver.

 

Je regarde, on me voit habillée dans la salle d’attente du cabinet. La fin de rhabillage ! Il passe à celle d’avant. Quelques sifflets fusent (je le prends comme un compliment mais je panique franchement, je n’ose plus regarder ce qu’ils découvrent). Sifflets qui laissent vite la place à un silence pesant. Ils ont tout regardé et manifestement, l’appareil photo avait une fonction vidéo car, osant lever les yeux vers eux, j’ai deviné le flacon s’enfoncer dans ce qui devait être mon intimité.

 

Mon intimité !

 

Existait-elle encore ?

 

à suivre...

 

Par Yoni - Publié dans : Journal intime
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Mercredi 9 mars 3 09 /03 /Mars 00:01

Mon gynéco (épisode 2)

Les semaines passèrent et ma passion pour cet amour de jeunesse grandissait sans cesse. Je me fis belle pour ce rendez-vous et arrivai très impatiente et franchement fébrile au rendez-vous fixé. La secrétaire me fit patienter. Il y avait une toute jeune femme avant moi, très jolie. Je me découvrais jalouse. Mais je me rassurais : j’étais habillée sexy avec une petite robe d’été courte et légère qui mettait en valeur mes longues jambes (j’en suis très fière…). On verra !

 

La jeune femme est invitée à entrer. J’attends seule, impatiente. Je me refais le film de notre première aventure. Je repense à son sexe, je me souviens de sa chaleur, de son odeur, du parfum envoûtant de sa liqueur coulant dans ma bouche. Rien que d’y penser, mon cœur s’enflamme, s’emballe. Mon intimité aussi s’émeut, je me sens humide, prête à le recevoir…

Son assistante m’appelle enfin. J’ai tellement envie de lui que j’espère qu’il va me sauter dessus comme un adolescent… mais c’est le toubib qui me reçoit, assez froidement. Sa seule concession est un tutoiement poli :

 

  • — Bonjour Alanys, tu te déshabilles et tu t’installes s’il te plaît, j’arrive.

 

Et pendant qu’il consulte son écran, je me déshabille. Ma robe tombe. Je reste un instant en sous-vêtements afin qu’il puisse apprécier l’érotisme de la situation : « une leçon de séduction » avait dit la pub !

Il lève son regard sur moi, me sourit et lance un :

 

  • — Très joli mais tu es encore plus belle sans !

 

Je les retire et m’installe sur le fauteuil. Il se lève, s’approche de moi et, à peine son regard posé sur la courte toison blonde de mon pubis, se raidit, visiblement contrarié et s’emporte :

 

  • — J’avais dit « mêmes conditions », tu aurais dû t’épiler avant !

 

Je n’ai pas eu le temps de comprendre sa réaction qu’il me tend ma robe et ajoute :

 

  • — Tiens, rhabille-toi. Il y a un supermarché au bout de la rue, va acheter de quoi te raser et reviens de suite.

 

Je reste interdite. Je ne comprends pas vraiment ce qui m’arrive mais sa voix, ses mots, le ton qu’il a employé, la fascination qu’il m’impose… Obéissante, je me lève, prends ma robe et m’avance vers mes sous-vêtements…

 

  • — Non ! Ne perd pas de temps, enfile ta robe et va acheter le nécessaire.

 

À la fois surprise et fascinée, je ne me sens pas capable de réagir. Je fais comme il me demande.

 

Il y a une heure, je me trouvais sexy avec cette petite robe et ces dessous coquins. Là, je me sens nue. Encore dans le couloir de l’immeuble, il me semble sentir une brise ma caresser le sexe. S’il y a le moindre souffle de vent dehors, je me fais embarquer par la police !

Je marche rapidement jusqu’au magasin, il y a beaucoup de monde et je suis gênée comme jamais je ne l’ai été de ma vie (j’avais eu une petite expérience d’exhibition mais, nue sur une plage naturiste, je suis passée presque inaperçue).

 

Horreur, le rayon « hygiène » est à l’étage. Je prends l’escalator. Quiconque se trouverait un peu en dessous de moi pourrait me découvrir. Enfin, c’est ce que je ressens. Je tiens le bas de ma robe nerveusement. Tout à l’heure mon cœur battait la chamade à l’idée de retrouver mon amant, là, mon cœur bat la chamade, mes jambes tremblent, je suis très mal à l’aise. Très mal à l’aise !

 

Et bien sûr… deux jeunes me suivent. Forcément ils doivent avoir une vue dégagée. Je reste collée au bord pour limiter la vue mais l’un d’eux se baisse franchement pour regarder, sans honte aucune. Il n’y a aucune raison qu’ils puissent voir mes fesses ou mon sexe, comme il n’y aurait eu aucune raison qu’ils imaginent que je porte – ou non – des dessous affriolants. Alors pourquoi me matent-ils comme cela ? Malchance probablement ! Je garde ma main sur les pans de ma robe et ils ne verront rien.

Je me dépêche d’aller au rayon qui m’intéresse. Les jeunes sont sur mes talons. Je prends un rasoir et lorsque je lève un bras pour saisir la bombe de gel l’un des jeunes passe une main sous ma robe, attrape mes fesses et tente de glisser plus loin.

 

Je me retourne et le gifle violemment avant de rejoindre les caisses, payer pour retourner au plus vite au cabinet. Ils ne me suivent pas. Je marche dans cette rue bondée, à la merci d’un courant d’air crapuleux. J’ai l’impression qu’on me toise. Mon cœur va exploser. J’arrive enfin.

 

Il y a du monde dans le cabinet et il me faudra attendre, et l’attente sera longue. Pendant presque une heure, assise à demi-nue, l’empreinte de la main du malotru encore chaude sur mes fesses et, à mon corps défendant, sur mon sexe en émoi que je sens ouvert et trempé… et rien pour arrêter ces fuites honteuses.

 

Depuis mon départ du cabinet et mon escapade au magasin, nue sous ma courte robe, une sensation étrange est montée en moi, mélange de gêne, de honte et d’excitation. Pendant la séquence « magasin », il n’y a eu que gêne, vraiment. Pendant les premières minutes dans la salle d’attente également, puis mon cœur s’est calmé un peu, et je dois avouer qu’à présent, toute gênée que je sois, je suis terriblement excitée. Depuis une heure, dans le calme de la salle d’attente, j’ai apprivoisé mon état, ma presque nudité. Cela reste extrêmement étrange mais j’ai presque envie de dire « amusant ». Il reste une jeune femme avant moi et son mari (son amant ?) l’accompagne. Il me regarde de temps à autre, comme cela est inévitable quand on reste longtemps à attendre dans ces conditions. J’ai aimé ses regards, ses regards appuyés sur mes cuisses. J’avoue avoir eu l’idée de jouer Sharon Stone, décroisant et recroisant ses jambes face à lui, lui offrant un instant d’émotion. Je ne l’ai pas fait.

 

J’étais venue un peu inquiète à ce rendez-vous, ne sachant si nous allions reprendre là où nous nous étions quittés, ou si la raison ou la morale allaient remettre les choses en ordre. Maintenant je suis sûre que dans un instant je me livrerai à lui et que nous allons encore faire l’amour. Et j’espère qu’il sera à hauteur du feu qui me dévore, de l’adrénaline qui brûle dans mes veines !

 

Enfin c’est mon tour. Il me fait entrer et me dit de m’installer. Une fois nue sur la table de visite, il prend le gel de rasage et le rasoir et me demande si ça s’est bien passé. Je lui réponds que oui sans m’étendre d’avantage.

 

Il va chercher un linge, le trempe d’eau très chaude et le passe sur mon pubis. C’est brûlant mais supportable. Juste supportable. Et justement, la presque brûlure immédiate me laisse une impression de bien-être plus grand encore. Je le laisse faire.

Il est assis devant moi, le visage entre mes cuisses écartées. Les pieds dans les étriers, je suis offerte et disponible.

 

Il coupe d’abord aux ciseaux la plus grande partie de ma toison puis étale le gel qu’il fait mousser en me massant longuement. Délicatement, il entreprend alors le rasage, allant beaucoup plus loin que je ne l’avais fait moi-même, en allant traquer le moindre poil perdu entre mes fesses.

Je ne m’étais rasée qu’une seule fois, je n’étais pas une habituée de la chose. Cela n’avait rien d’anodin pour moi que de passer la lame d’un rasoir aussi près de mon intimité… mais qu’un homme, même pas mon mari, fasse glisser cette lame le long de les grandes lèvres, frôle mon petit bouton si fragile, se perde au fond de mes fesses… quelle horrible, étrange et fabuleuse sensation !

 

Une fois fait, il me rinça doucement, attentivement, essuya avec beaucoup de douceur puis sorti sa pommade et m’en passa partout insistant longuement pour que tout pénètre, jusqu’entre mes fesses, jusqu’à mon anus, prenant un certain plaisir à en déposer sur mon sphincter pour le faire pénétrer avec ses doigts.

 

Il sortit sa verge, enfila un préservatif et plongea dans mon sexe trempé. Excitée comme je l’étais, je fus clouée par un premier orgasme d’une rare violence après quelques mouvements à peine. Il s’en aperçut et me dit :

 

  • — Tu démarres vite, on va voir comment tu vas réagir à ça.

 

Et il posa son sexe sur mon anus.

 

  • — Non pas ça, je n’aime pas !
  • — Ça te fait mal ? me demande-t-il.
  • — Un peu, et puis je ne trouve pas ça normal.
  • — Ça, on s’en fiche. Ce qui compte c’est ton plaisir… et le mien !

 

Et il fit pénétrer son gland entre mes fesses. Ainsi écartée et préparée il semblait bien que j’étais prête et il n’eut aucun mal à s’enfoncer en moi. Il me demanda s’il me faisait mal et, rassuré par ma réponse, s’enfonça tout entier en moi jusqu’à me caresser le sexe avec son pubis.

 

Quelle étrange sensation ! Non pas tant la sodomie, mon mari s’y était essayé et l’avait pratiquée avec beaucoup de gentillesse aussi. Non, la sodomie dans cette position, demi-assise, les pieds dans les étriers, son sexe au fond de moi et, surtout, son pubis de mâle dont la pilosité n’avait pas disparue sous le feu du rasoir, cette pilosité qui frottait contre mon sexe ouvert, contre mes muqueuses intimes !

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Il resta un court instant immobile puis, la légère douleur passée, commença à aller et venir au fond de moi de plus en plus vite. Puis brutalement, sortit, s’accroupit et me lécha le sexe et l’anus comme s’il n’avait rien mangé depuis une semaine… Se releva et replongea sans précaution au fond de mes entrailles, m’arrachant un cri de douleur vite remplacé par le plaisir de ses va-et-vient vigoureux…

 

Il s’amusa avec moi longtemps, alternant cunni fougueux et sodomies violentes. Je ne saurais vous dire combien d’orgasmes je lui dois…

 

Avant de partir il me fixa un prochain rendez-vous, « dans les mêmes conditions » et ajouta-t-il « ce qui veut dire que tu ne viendras plus me voir avec des sous-vêtements ».

 

Mon mari me trouva fatiguée mais je n’ai pas eu le cœur de me refuser à lui. Je l’aime toujours autant et je crois que ma fatigue risque de perdurer.

 

A suivre…

Par Yoni - Publié dans : Journal intime
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Jeudi 3 février 4 03 /02 /Fév 22:39

Il y a quelques jours, Fil, une relation aussi intime que virtuelle, me disait son envie de profiter de la douceur de mon sexe pendant que mon mari me prendrait pas derrière.

Fil n’est manifestement pas attiré par la sodomie. Honnêtement moi non-plus. Je persiste à penser que ce n’est pas très bien. Ce n’est pas très normal. Mais toujours pour être franche, qu’est-ce que c’est bon !

 

J’ai pensé à sa demande :

Bonsoir Douce Alanys,
Encore une journée sans toi... Elle fut bien longue.
Était-elle douce pour toi?
Puis je te demander un service?
J'aimerais que ce soir tu offres ton petit trou à ton homme en pensant à moi à sa place...
Il est allongé sur le dos et toi tu t'es installé sur lui. Une jambe de chaque côté de ses hanches. Tu lui tournes le dos et tu te sodomises. Tu ne bouges plus maintenant.
Je suis face à toi. Je vais m'allonger à plat ventre entre ses jambes écartées et je vais embrasser ton sexe ainsi offert jusqu'à ta jouissance. Ton anneau se contractera lors de ton orgasme, et donnera le signal à ton homme pour se laisser aller au fond de ton ventre.
Bonne soirée ma douce Al.
À demain. Fil


Voilà ma réponse :

Ce matin, avec mon mari nous avons fait un gros câlin. J'avais envie de m'amuser un peu après tes propositions indécentes alors j'avais sorti mon vibro en silicone noir. On l’avait acheté après une petite aventure "exotique". Il est agréable comme texture.              
J’ai commencé à me caresser toute seule ce qui bien sûr n'a pas échappé à mon chéri qui n'a pas tardé à prendre le train en marche (si j'ose dire). On a fait l'amour adorablement et, forcément, il a voulu me glisser le vibro entre les fesses (on adore faire comme cela, lui couché, moi sur lui; Dans cette position j'adore quand il me mange les seins et en plus c'est moi qui conduit, et j'aime bien !), dans cette position il me glisse toujours un doigt derrière, c’est devenu un tic de sa part, il me pénètre, me mange les seins et me mets un doigts derrière, mimant une petite sodomie, alors quand je le provoque avec un vibro, forcément... 
Mais ce matin je pensais à ton mail et je voulais que ça se passe comme tu voulais, et toi (désolée) tu étais le vibro. Alors pas question de la salir dans mon petit trou. Je me suis alors relevée et retournée. Je l'ai guidé en moi, me suis assise sur lui.         
Il a pris mes seins dans ses mains. Il sait que j'aime ça. 
Comme c'est moi qui m’empalais doucement, je n'ai pas eu mal mais pris beaucoup de plaisir à cette petite sodomie matinale.           
J'ai joué avec lui un moment jusqu'à ce que sa main descente vers mon sexe. Il adore mettre ses doigts au fond de moi, surtout quand il me sodomise. Mais moi je te voulais toi alors j'ai repris mon vibro et l'ai posé entre mes lèvres intimes. Voyant cela, il me l'a pris des mains et a commencé à le faire pénétrer en moi. Je l'ai laissé faire et me suis allongée sur lui, libre de me laisser aller, les yeux fermés imaginant cet inconnu qui me prend en même temps que mon mari.              
Oui j'ai adoré ce petit moment.              
Quand, au final, je me suis régalée de la liqueur de mon mari, il en a profité pour te planter entre mes fesses. Ainsi sa liqueur s'écoulait dans ma bouche pendant que tu étais au fond de mes entrailles, me sodomisant bien malgré toi. J’espère au moins que cela t’aura plu !
J'adore le boire, j'adore.             
Je crois que si j'ai cédé aussi facilement à ses fantasmes candaulistes c'est surtout pour me régaler d'avantage du plaisir des hommes. Cette sensation merveilleuse de les sentir s'abandonner entre mes lèvres…              

Bisous mouillés

Par Yoni - Publié dans : Journal intime - Communauté : chaude&caline
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Lundi 17 janvier 1 17 /01 /Jan 07:51

Journal de Yoni

Samedi 15 janvier 2011


Mon mari m’a proposé une journée au bord de mer et resto les pieds dans l’eau. Cela fait des mois que je ne suis pas allée à la mer et ça me manquait. J’accepte, évidemment.


Il fait très beau et ce grand soleil prévu pour toute le journée me rend guillerette. Nous allons faire un promenade en amoureux le long du port de Mateille, j’aime bien ce petit coin, nous y avons habité avant de déménager sur Toulouse et je regrette bien ces promenades quotidiennes.


Cela m’émeut aussi car nous habitions cette station (aux Rocailles, face aux bateaux » à une époques où nous n’hésitions pas à faire tout ce que l’on voulait. C’était très coquin.


Très souvent nous nous promenions en amoureux, main dans la main, mais j’étais toujours nue sous mes jupes ou mes robes d’été. Et pour qui connait le coin, le vent était un complice particulièrement pervers ! Lorsqu’Eol faiblissait et que j’étais d’humeur libertine, ou que mon mari me le demandait, je forçais un peu le destin. J’aimais bien l’Argonaute, ses fauteuils très bas en arrière, à l’angle du bassin (place des menhirs). Je pense que plus d’un promeneur a dû apprécier le soin que j’apportais à mon épilation intime (rasage en fait).

Bref, nous revenions sur les lieux non du crime mais du libertinage, et cela m’émoustillait.

Je me suis habillée assez chic pour le restaurant : jupe noire mi-cuisses sur leggins noir en lycra, bottes assez haute, chemisier blanc et une petite veste. Sobre mais chic.


Arrivés à Gruissan, nous nous sommes garés devant le chantier naval et avons commencé la promenade  le long des quais. Le temps était incroyable. Pas un nuage, ciel bleu parfait, soleil vigoureux qui nous chauffait le dos et la nuque. Et pas un brin de vent. Incroyable ici !

U niveau du petit pont qui donne sur l’étang, alors que l’on passait « rive gauche », on avait déjà tombé la veste et je pestais d’avoir des leggins si chaud.

On passe devant les rares restos ouverts (les palmiers et la médina), on pousse jusqu’à la place du cadran solaire pour voir s’il y avait d’autres restos ouverts mais non et nous sommes retournés manger aux « palmiers ».

On a pu avoir un table en terrasse, en bordure, à 2 mètres de l’eau !

15 janvier en terrasse ! et sans veste. Désolée chers parisiens et autres nordistes, le sud est moins beau que la Bretagne mais il y a des petits avantages.

Nous commandons un apéro (un petit muscat pour moi) et du poisson (évidemment). Avant de manger j’aime bien me laver les mains et me rends aux toilettes. En marchant vers le petit coin une petite gêne m’incite à m’occuper également de ma vessie.  J’entre dans les toilettes, referme derrière moi, relève ma jupe et baisse mes leggins. Assise sur le pot, laissant s’écouler doucement mon petit pipi, j’étais songeuse et me replongeai dans mes rêveries coquines.

Et zut, après tout il vaut mieux être à l’aise et coquine que d’avoir chaud et être inconfortable tout l’après-midi. Je retire donc tout ce qui se trouvait sous ma jupe. Petit problème, mon sac est resté à la table. Bon je vais le rouler serré on le verra pas… et puis tant bien même !   
Je me lave les mains comme prévu et m’en retourne à table.

Je marche lentement, goutant ma liberté recouvrée. Il me semble être caressée par les regards des clients, surtout ceux qui m’ont vue passée et regardant mes cuisses gainées de noir et qui me retrouvent au naturel. Et ceux qui se demandent ce que je tiens dans ma main.

Mon mari me sourit de loin. Je n’aurais pas besoin de le convaincre du bien-fondé de mon initiative. Ma première promenade sans culotte c’était ici et à sa demande.

Je suis assise en extrême bordure de terrasse, face aux autres tables. Je n’en rajoute pas mais ne fait pas non plus très attention à ma position.

Pour moi, le repas fut délicieux …

La dégustation du café aura je pense été intéressante pour mes voisins. J’aime me laisser aller au fond de mon siège pour apprécier ce petit plaisir.

Ensuite, promenade digestive autant que romantique jusqu’au bout de la station. Arrêts-causerie ici et là sur les nombreux bancs. Petits souvenirs émus en passant devant les toilettes publiques de la plage (j’y ai fait autrefois quelques « bêtises »).

En fin de balade nous longions les quais, le beau temps avait poussé les heureux propriétaires à venir s’occuper de leurs bateaux. Je m’imaginais en Atlantique, une marée basse complice offrant au plaisancier un angle de vue sur mes « trésors » cachés comme dit un de mes amis. Mais la Méditerranée reste bêtement haute et je suis restée très pudique.

Il était environ 17h00 quand nous sommes revenus à la voiture.

-          - "Si nous allions faire quelques soldes avant de rentrer ?"


Mon adorable mari, comme d’habitude, a spontanément accepté. Faut dire qu’il y a un centre commercial juste à l’entrée de l’autoroute. Même pas de détour à faire. Et nous voilà partis !

Arrivés sur place j’ai insisté pour qu’il s’achète quelques fringues sympas (il ne vient jamais en course). On a fait quelques boutiques (Jules…) noires de monde. J’adore être nue sous une jupe courte dans ce genre d’endroit. Beaucoup de mâles élégants, donc potentiellement attentifs, moyenne 25-45 ans… J’en avais l’eau à la bouche. D’ailleurs mes lèvres étaient plus qu’humides.

J’avais une envie folle d’entrer avec lui dans une cabine pour… Mais je n’ai pas osé.

Je me suis acheté une paire de chaussure et un sac à main. Le magasin est à un angle de la galerie, très vitré, et j’espère que mes essayage ont, discrètement, donné un peu de plaisir aux messieurs qui se sont fait trainer ici pour les soldes ! Avez-vous déjà enlevé des bottes avec une jupe assez courte ?

J’étais très excitée par notre petite escapade et j’avais vraiment envie de faire l’amour. J’espérais que dans la voiture… Mais non, vraiment trop de monde.

On s’en va.


A peine partis, je commence à me caresser. J’ai trop envie.

-          Attend un peu et je m’occupe de toi. Me dit mon petit mari

Et sa main vient repousser la mienne. Le méchant. Il est juste là, posé, caressant la peau de mon pubis, descendant jusqu’à la naissance de mon clito sans aller au-delà.

Ma jupe est largement relevée sur mes cuisses et jusqu’au péage je suis vulnérable aux regards extérieurs (c’est court mais il y a beaucoup de monde).

On est sur l’autoroute, sa caresse est douce mais reste « pudique ».

Embranchement pour Toulouse. Dès la sortie de l’échangeur ses caresses sont plus précises. Il est sur mon clito. Je m’ouvre d’avantage. Je suis trempée. Ses doigts glissent entre mes lèvres et en ressortent couverts de moi. Je fonds ! Il me les donne à lécher. Je sais que c’est sale et tout ça mais j’aime bien ça. Je le lèche, lui attrape les poignets pour le maintenir et lui fait une petite fellation du doigt. D’autorité je le replonge en moi et lui tends ses doigts à lécher. Je veux qu’il me mange, faute de mieux.

Les bizarres statues (guerriers cathares stylisés – bof) annoncent la prochaine aire de repos. Je croise les doigts. Il entend ma prière. Il met le cligno et serre à droite. On sort. Il se gare.

-          - "Viens !"

C’est bref et concis et je pense avoir compris ce qu’il voulait ? Enfin dans ses grandes lignes.

Il me prend la main et m’entraine dans les toilettes pour hommes (ce n’est pas notre première fois aux toilettes mais on ne l’a jamais fait chez les dames.  Il ne doit pas savoir que ça existe). On croise un gars. On s’en fout. Il ouvre une cabine, me fait entrer et ferme derrière lui.

Il me colle contre la cloison, m’embrasse comme un mort de faim (j’adore) tout en ouvrant sa braguette et chercher à entrer direct. Trempée comme je suis il n’a aucun mal. J’ai juste à poser un pied sur la cuvette pour faciliter le chemin…..

J’adore quand il me fait l’amour debout. Entre deux portes. Je joui quasi à la seconde. Dès qu’il entre. Et là plus que jamais. Et lui ne traine pas non plus. Je sens le flot brulant de son plaisir, les jets puissants au fond de moi. On n’a pas cessé de s’embrasser pendant cette étreinte express mais tellement agréable. Je me laisse allée, accroupie devant mon homme, pour recueillir nos plaisirs mêlés dans ma bouche. Je me régale de cette crème-liqueur d’amour. Mmm !

« L’avion se pose ! », nous sortons de notre trip. Mon mari se rembraille, je m’essuie avec un klenex (je dégouline) et nous sortons.

On croise encore un monsieur, je lui souris apaisée.


Retour à la voiture pour une heure et demie de route. Je vais être bien.

 

 

Par Yoni - Publié dans : Journal intime - Communauté : libertinage et amateurisme
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