Mercredi 9 mars 3 09 /03 /Mars 00:01

Mon gynéco (épisode 2)

Les semaines passèrent et ma passion pour cet amour de jeunesse grandissait sans cesse. Je me fis belle pour ce rendez-vous et arrivai très impatiente et franchement fébrile au rendez-vous fixé. La secrétaire me fit patienter. Il y avait une toute jeune femme avant moi, très jolie. Je me découvrais jalouse. Mais je me rassurais : j’étais habillée sexy avec une petite robe d’été courte et légère qui mettait en valeur mes longues jambes (j’en suis très fière…). On verra !

 

La jeune femme est invitée à entrer. J’attends seule, impatiente. Je me refais le film de notre première aventure. Je repense à son sexe, je me souviens de sa chaleur, de son odeur, du parfum envoûtant de sa liqueur coulant dans ma bouche. Rien que d’y penser, mon cœur s’enflamme, s’emballe. Mon intimité aussi s’émeut, je me sens humide, prête à le recevoir…

Son assistante m’appelle enfin. J’ai tellement envie de lui que j’espère qu’il va me sauter dessus comme un adolescent… mais c’est le toubib qui me reçoit, assez froidement. Sa seule concession est un tutoiement poli :

 

  • — Bonjour Alanys, tu te déshabilles et tu t’installes s’il te plaît, j’arrive.

 

Et pendant qu’il consulte son écran, je me déshabille. Ma robe tombe. Je reste un instant en sous-vêtements afin qu’il puisse apprécier l’érotisme de la situation : « une leçon de séduction » avait dit la pub !

Il lève son regard sur moi, me sourit et lance un :

 

  • — Très joli mais tu es encore plus belle sans !

 

Je les retire et m’installe sur le fauteuil. Il se lève, s’approche de moi et, à peine son regard posé sur la courte toison blonde de mon pubis, se raidit, visiblement contrarié et s’emporte :

 

  • — J’avais dit « mêmes conditions », tu aurais dû t’épiler avant !

 

Je n’ai pas eu le temps de comprendre sa réaction qu’il me tend ma robe et ajoute :

 

  • — Tiens, rhabille-toi. Il y a un supermarché au bout de la rue, va acheter de quoi te raser et reviens de suite.

 

Je reste interdite. Je ne comprends pas vraiment ce qui m’arrive mais sa voix, ses mots, le ton qu’il a employé, la fascination qu’il m’impose… Obéissante, je me lève, prends ma robe et m’avance vers mes sous-vêtements…

 

  • — Non ! Ne perd pas de temps, enfile ta robe et va acheter le nécessaire.

 

À la fois surprise et fascinée, je ne me sens pas capable de réagir. Je fais comme il me demande.

 

Il y a une heure, je me trouvais sexy avec cette petite robe et ces dessous coquins. Là, je me sens nue. Encore dans le couloir de l’immeuble, il me semble sentir une brise ma caresser le sexe. S’il y a le moindre souffle de vent dehors, je me fais embarquer par la police !

Je marche rapidement jusqu’au magasin, il y a beaucoup de monde et je suis gênée comme jamais je ne l’ai été de ma vie (j’avais eu une petite expérience d’exhibition mais, nue sur une plage naturiste, je suis passée presque inaperçue).

 

Horreur, le rayon « hygiène » est à l’étage. Je prends l’escalator. Quiconque se trouverait un peu en dessous de moi pourrait me découvrir. Enfin, c’est ce que je ressens. Je tiens le bas de ma robe nerveusement. Tout à l’heure mon cœur battait la chamade à l’idée de retrouver mon amant, là, mon cœur bat la chamade, mes jambes tremblent, je suis très mal à l’aise. Très mal à l’aise !

 

Et bien sûr… deux jeunes me suivent. Forcément ils doivent avoir une vue dégagée. Je reste collée au bord pour limiter la vue mais l’un d’eux se baisse franchement pour regarder, sans honte aucune. Il n’y a aucune raison qu’ils puissent voir mes fesses ou mon sexe, comme il n’y aurait eu aucune raison qu’ils imaginent que je porte – ou non – des dessous affriolants. Alors pourquoi me matent-ils comme cela ? Malchance probablement ! Je garde ma main sur les pans de ma robe et ils ne verront rien.

Je me dépêche d’aller au rayon qui m’intéresse. Les jeunes sont sur mes talons. Je prends un rasoir et lorsque je lève un bras pour saisir la bombe de gel l’un des jeunes passe une main sous ma robe, attrape mes fesses et tente de glisser plus loin.

 

Je me retourne et le gifle violemment avant de rejoindre les caisses, payer pour retourner au plus vite au cabinet. Ils ne me suivent pas. Je marche dans cette rue bondée, à la merci d’un courant d’air crapuleux. J’ai l’impression qu’on me toise. Mon cœur va exploser. J’arrive enfin.

 

Il y a du monde dans le cabinet et il me faudra attendre, et l’attente sera longue. Pendant presque une heure, assise à demi-nue, l’empreinte de la main du malotru encore chaude sur mes fesses et, à mon corps défendant, sur mon sexe en émoi que je sens ouvert et trempé… et rien pour arrêter ces fuites honteuses.

 

Depuis mon départ du cabinet et mon escapade au magasin, nue sous ma courte robe, une sensation étrange est montée en moi, mélange de gêne, de honte et d’excitation. Pendant la séquence « magasin », il n’y a eu que gêne, vraiment. Pendant les premières minutes dans la salle d’attente également, puis mon cœur s’est calmé un peu, et je dois avouer qu’à présent, toute gênée que je sois, je suis terriblement excitée. Depuis une heure, dans le calme de la salle d’attente, j’ai apprivoisé mon état, ma presque nudité. Cela reste extrêmement étrange mais j’ai presque envie de dire « amusant ». Il reste une jeune femme avant moi et son mari (son amant ?) l’accompagne. Il me regarde de temps à autre, comme cela est inévitable quand on reste longtemps à attendre dans ces conditions. J’ai aimé ses regards, ses regards appuyés sur mes cuisses. J’avoue avoir eu l’idée de jouer Sharon Stone, décroisant et recroisant ses jambes face à lui, lui offrant un instant d’émotion. Je ne l’ai pas fait.

 

J’étais venue un peu inquiète à ce rendez-vous, ne sachant si nous allions reprendre là où nous nous étions quittés, ou si la raison ou la morale allaient remettre les choses en ordre. Maintenant je suis sûre que dans un instant je me livrerai à lui et que nous allons encore faire l’amour. Et j’espère qu’il sera à hauteur du feu qui me dévore, de l’adrénaline qui brûle dans mes veines !

 

Enfin c’est mon tour. Il me fait entrer et me dit de m’installer. Une fois nue sur la table de visite, il prend le gel de rasage et le rasoir et me demande si ça s’est bien passé. Je lui réponds que oui sans m’étendre d’avantage.

 

Il va chercher un linge, le trempe d’eau très chaude et le passe sur mon pubis. C’est brûlant mais supportable. Juste supportable. Et justement, la presque brûlure immédiate me laisse une impression de bien-être plus grand encore. Je le laisse faire.

Il est assis devant moi, le visage entre mes cuisses écartées. Les pieds dans les étriers, je suis offerte et disponible.

 

Il coupe d’abord aux ciseaux la plus grande partie de ma toison puis étale le gel qu’il fait mousser en me massant longuement. Délicatement, il entreprend alors le rasage, allant beaucoup plus loin que je ne l’avais fait moi-même, en allant traquer le moindre poil perdu entre mes fesses.

Je ne m’étais rasée qu’une seule fois, je n’étais pas une habituée de la chose. Cela n’avait rien d’anodin pour moi que de passer la lame d’un rasoir aussi près de mon intimité… mais qu’un homme, même pas mon mari, fasse glisser cette lame le long de les grandes lèvres, frôle mon petit bouton si fragile, se perde au fond de mes fesses… quelle horrible, étrange et fabuleuse sensation !

 

Une fois fait, il me rinça doucement, attentivement, essuya avec beaucoup de douceur puis sorti sa pommade et m’en passa partout insistant longuement pour que tout pénètre, jusqu’entre mes fesses, jusqu’à mon anus, prenant un certain plaisir à en déposer sur mon sphincter pour le faire pénétrer avec ses doigts.

 

Il sortit sa verge, enfila un préservatif et plongea dans mon sexe trempé. Excitée comme je l’étais, je fus clouée par un premier orgasme d’une rare violence après quelques mouvements à peine. Il s’en aperçut et me dit :

 

  • — Tu démarres vite, on va voir comment tu vas réagir à ça.

 

Et il posa son sexe sur mon anus.

 

  • — Non pas ça, je n’aime pas !
  • — Ça te fait mal ? me demande-t-il.
  • — Un peu, et puis je ne trouve pas ça normal.
  • — Ça, on s’en fiche. Ce qui compte c’est ton plaisir… et le mien !

 

Et il fit pénétrer son gland entre mes fesses. Ainsi écartée et préparée il semblait bien que j’étais prête et il n’eut aucun mal à s’enfoncer en moi. Il me demanda s’il me faisait mal et, rassuré par ma réponse, s’enfonça tout entier en moi jusqu’à me caresser le sexe avec son pubis.

 

Quelle étrange sensation ! Non pas tant la sodomie, mon mari s’y était essayé et l’avait pratiquée avec beaucoup de gentillesse aussi. Non, la sodomie dans cette position, demi-assise, les pieds dans les étriers, son sexe au fond de moi et, surtout, son pubis de mâle dont la pilosité n’avait pas disparue sous le feu du rasoir, cette pilosité qui frottait contre mon sexe ouvert, contre mes muqueuses intimes !

an.jpg

 

Il resta un court instant immobile puis, la légère douleur passée, commença à aller et venir au fond de moi de plus en plus vite. Puis brutalement, sortit, s’accroupit et me lécha le sexe et l’anus comme s’il n’avait rien mangé depuis une semaine… Se releva et replongea sans précaution au fond de mes entrailles, m’arrachant un cri de douleur vite remplacé par le plaisir de ses va-et-vient vigoureux…

 

Il s’amusa avec moi longtemps, alternant cunni fougueux et sodomies violentes. Je ne saurais vous dire combien d’orgasmes je lui dois…

 

Avant de partir il me fixa un prochain rendez-vous, « dans les mêmes conditions » et ajouta-t-il « ce qui veut dire que tu ne viendras plus me voir avec des sous-vêtements ».

 

Mon mari me trouva fatiguée mais je n’ai pas eu le cœur de me refuser à lui. Je l’aime toujours autant et je crois que ma fatigue risque de perdurer.

 

A suivre…

Par Yoni - Publié dans : Journal intime
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Catégories

Présentation

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés