Mercredi 9 mars 3 09 /03 /Mars 00:03

Mon gynéco (épisode 3)

Cela fait quelques mois maintenant que mon « vieil » amant s’occupe de ma petite santé intime. Je ne sais pas si tout cela est bien raisonnable. Je ne pense pas que cela ait une incidence sur mon mariage. J’aime toujours mon mari qui reste un amant exemplaire et un amour et je lui offre en prime ce que mon amant me fait découvrir. En effet, plus notre relation avance et plus elle se transforme en un jeu, pour ne pas dire une initiation. Et à chaque fois, je rentre à la maison avec, encore plus qu’avant, l’envie de faire l’amour, et surtout plus disponible aux envies de mon chéri.

 

Je le décourageais toujours à venir me taquiner par derrière. Sans l’inviter, je ne l’en décourage plus, et il l’a bien compris. Je le décourageais à utiliser des sextoys… il en use et en abuse aujourd’hui comme bon lui semble. J’ai dépassé mes réticences d’alors et nous en profitons bien tous les deux.

 

C’est vrai que mon gynéco m’a un peu déridé les fesses ! Voyez vous-même : Après la séance de rasage, mon gynéco m’a reçue avec beaucoup de gentillesse et d’égards. Il faut dire que j’avais compris la leçon, j’étais venue dans une jolie robe d’été, boutonnée sur le devant, fraîchement épilée et sans sous-vêtements. Je ne voulais pas réitérer la scène du dernier rendez-vous.

 

Son assistante était partie dès mon arrivée, nous étions seuls. Nous nous sommes embrassés comme s’embrassent de jeunes amants, il m’a caressée, déshabillée et, alors que je m’attendais à ce que l’on fasse l’amour, il a tenu à m’installer sur la table de travail, comme pour un examen gynéco classique.

 

  • — Tu crois que tu as encore quelque chose à découvrir ? lui dis-je en souriant.
  • — Non, j’ai envie d’autre chose !

 

Je le regarde s’affairer. Il sort un gros appareil photo.

 

  • — Eh ! Qu’est-ce que tu fais ?
  • — Tu le vois bien. Je veux des souvenirs de toi.
  • — Non, je ne veux pas de photos.
  • — Écoute Alanys, tu ne m’as pas attendu pour vivre et moi je n’ai pas eu besoin de toi non plus, alors si notre relation ne te convient pas, je ne te retiens pas !

 

Je suis KO ! Quelle claque ! Je suis incapable de réfléchir, de raisonner, de me lever et de le laisser avec ses réflexions de macho à deux francs. J’en suis incapable.

 

  • — Non, c’est pas ce que je voulais dire, c’est juste que j’aurais préféré…
  • — Eh bien moi, j’ai envie de photos de toi, mais encore une fois, je ne te force pas, tu peux t’en aller, je ne vais ni te violer, ni te forcer.
  • — Mais qu’est-ce que tu vas en faire ?
  • — Ne t’inquiète donc pas, tu me fais confiance, non ?
  • — Oui
  • — Alors laisse-toi faire.

 

Et je le laisse faire. Il me prend les jambes écartées par les étriers, le sexe occupé par un flacon d’un produit, et d’autres joyeusetés encore. Puis il me fait me rhabiller, prend encore quelques photos pendant que je m’habille mais m’interdit certains boutons. Il veut que ma poitrine et mon sexe soient prêts, soient près, soient à peine couverts. Je le laisse faire, de toute façon je vais monter dans ma voiture garée devant la porte, c’est pas méchant.

 

Il ouvre la porte. Je suis en manque, déçue. Nous n’avons pas fait l’amour et même si j’ai eu un petit orgasme alors qu’il me masturbait avec son flacon, ça n’avait rien de génial ! Mais bon, avec mon mari je ne jouis pas non plus à chaque coup (même si c’est bien rare que je sois « absente » mais cela m’est arrivé), alors ce doit être pareil avec un amant. Je m’apprête à l’embrasser et lui demander quand on se reverra, face à lui sur le pas de la porte, quand je le vois éteindre la lumière, sortir et fermer la porte derrière nous.

 

  • — Viens, on va boire un verre.
  • — Où ça ? (là je m’inquiète franchement car au moindre mouvement, je me dévoile vraiment.)
  • — Dans mon QG. Tu verras, c’est un endroit super sympa !

 

Il me prend la main, gentiment, tendrement même, mais avec une autorité naturelle que je n’ai plus envie d’affronter. Je le suis. Les pans de ma robe volent et je les retiens comme je peux de ma main libre. Il me regarde et d’un ton mi-sourire mi-fâché, et me dit :

 

  • — Tu sais, si je te demande de défaire un peu ta robe c’est pour que l’on puisse te voir pas pour t’embêter. Alors il faut jouer le jeu : pas de vent, tu n’auras qu’une impression ; le vent soulève ta robe alors que tu es seule, ton cœur accélérera ; et si par chance pour un passant le vent choisit le bon moment pour te taquiner alors tu goûteras aux joies de l’exhibition. Et tu verras, tu y prendras goût. Alors désormais, quand je te demande quelque chose, ne triche plus.
  • — D’accord !

 

« D’accord ! », comment ça « d’accord » ? Ça va pas ma grande ! Je ne suis pas d’accord du tout. Pourquoi est-ce que j’ai répondu cela ? Je ne retiens plus ma robe et en effet, je sens mon pouls accélérer. Heureusement nous arrivons à sa voiture, Audi A6, ça gagne bien, gynéco ! Il me tient la porte et m’aide à m’installer, très galamment, referme (rien que le bruit de la porte se fermant – elle ne « claque pas » – participe à l’impression de luxe de cette voiture). Il me rejoint, on s’attache, il démarre.

 

Nous roulons une dizaine de minutes, une dizaine de minutes pendant lesquelles il conduit avec sa seule main gauche. L’autre m’est destinée. Ouvrant, repoussant ma robe au maximum pour mieux me caresser. Écartant mes cuisses pour mieux atteindre mon intimité. Maintenant cette situation, sans se soucier des bouchons, des voitures et des camions autour… Eh oui, c’est vrai, l’impression est extraordinaire. Si ce n’est pas encore du plaisir, c’est déjà une émotion. Une émotion assez intense pour être heureuse de pouvoir la connaître.

 

J’ai joui dans sa voiture. J’ai aimé jouir ainsi, avec du monde autour. Je n’en reviens pas. J’ai un peu honte quand même.

 

Nous arrivons devant son « QG ». Un bar, c’est vrai assez select mais avec une ambiance agréable, ni guindé bourgeois ni vulgaire. La patronne est manifestement une amie. Ils s’embrassent, on me présente. Il y a quelques amis à lui. On s’attable avec eux.

On boit un verre, puis deux. L’ambiance est sympa. J’ai totalement oublié que le temps passait et que mon rendez-vous gynéco allait être plus long que prévu. Heureusement que mon mari rentre tard ! La discussion s’anime :

 

  • — Dis-donc Jeff, je ne voudrais pas être indiscret mais on t’attendait vachement plus tôt ! Tu as fait une pause crapuleuse avec, excuse-moi, dit-il se tournant vers moi, « Alanys » c’est ça ?
  • — Oui, lui ai-je répondu
  • — Les vaches ! Nous on les attend et eux, Tagada !
  • — Oui, elle s’appelle Alanys et non, on n’a pas fait « Tagada » comme tu dis, gros malin.
  • — On va te croire !
  • — Eh ben c’est comme ça, on a gentiment fait des photos.

 

Là mon cœur se noue, je crains le pire, je le sens venir au galop !

 

  • — Comme c’est mignon ! Vous avez pris de jolis couchers de soleil ?
  • — Toi quand tu veux, t’es vraiment con ! J’ai pris des photos d’Alanys c’est tout.
  • — On veut les voir !
  • — Non c’est privé ! dis-je d’autorité.
  • — S’il te plaît Alanys, tu es adorable mais ce n’est pas toi qui décides de ce que j’ai à faire. Il vraiment falloir que tu comprennes ces choses-là.

 

Une fois de plus, en quelques mots, il me giflait, m’humiliait, et là, devant ses amis. Je ne savais plus où me mettre. J’aurais voulu disparaître.

 

Jean-François me tend alors les clefs de sa voiture.

 

  • — J’ai envie de faire quelques photos avec mes amis. Va me chercher l’appareil s’il te plaît.

 

Il m’offrait un répit. Certainement ils vont parler de moi. Médire de moi peut-être mais au moins je n’y assiste pas. Je sors, un coup de vent soulève ma robe. Il n’y a personne sur le parking, juste moi qui reprends conscience de ma presque nudité. J’ouvre la voiture, prends l’appareil et reviens auprès de Jeff.

 

  • — Ah te revoilà ! Merci ma chérie (c’est la première fois qu’il m’appelle ainsi, « ma chérie »… éprouverait-il les mêmes sentiments que moi à son égard, ou suis-je un peu grisée par ces quelques verres et ce que j’ai cru entendre. Je goûte avec ravissement l’écho de ses paroles si touchantes)
  • — Mets-toi entre eux deux que je vous prenne ensemble.

 

Il prend sa photo, puis quelques autres.

 

  • — Montre-nous, ça donne quoi ?

 

Il tripote un bouton et la dernière photo s’affiche. C’est vrai que nous sommes à l’heure du numérique. Il tend l’appareil à son ami qui regarde les dernières photos prises. Qui fait apparaître les dernières, les avant-dernières… Je suis près d’eux, j’entrevois à peine les images.

 

  • — Ah, celle-là c’était juste avant d’arriver.

 

Je regarde, on me voit habillée dans la salle d’attente du cabinet. La fin de rhabillage ! Il passe à celle d’avant. Quelques sifflets fusent (je le prends comme un compliment mais je panique franchement, je n’ose plus regarder ce qu’ils découvrent). Sifflets qui laissent vite la place à un silence pesant. Ils ont tout regardé et manifestement, l’appareil photo avait une fonction vidéo car, osant lever les yeux vers eux, j’ai deviné le flacon s’enfoncer dans ce qui devait être mon intimité.

 

Mon intimité !

 

Existait-elle encore ?

 

à suivre...

 

Par Yoni - Publié dans : Journal intime
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