Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 23:35

The pool house.

Je vivais une période difficile, je venais de déménager et j’avais laissé beaucoup de moi-même dans ce coin de Bretagne que j’aimais tant.

J’avais aussi quitté  mes amis les plus intimes et comble de malheur je venais de perdre un être cher. Cela faisait beaucoup à la fois surtout que mon mari, tout à ses nouvelles fonctions semblait ne pas comprendre la profondeur de mon désarroi.

Je m’enfonçais doucement dans la déprime lorsque, au cours de mes démarches administratives je fis la connaissance d’un homme charmant avec lequel « quelque chose » passa immédiatement. Nous nous vîmes quelques fois lors de mes passages en ville, en tout bien tout honneur, jusqu’à ce jour de septembre où il m’invita à prendre un café chez lui.

Je n’avais jamais accepté un tel rendez-vous mais je me sentais délaissée et, après tout, je ne faisais rien de mal. Il habitait une superbe villa avec piscine, un jardin entouré d’une haute haie, je ne pus m’empêcher de penser à ce que l’on pourrait faire dans un tel cadre. C’était mon fantasme: pouvoir nager et bronzer nue! ..; mais je n’étais pas chez moi. Tout à l’heure, après le café, j’irais nager et bronzer au lac de la Cavayère, sagement, avec mon bikini de femme honnête!

Il me fit visiter et m’expliqua qu’il vivait seul (sa femme venait de le quitter) avec son grand fils qui entrait en fac cette année... Il était l’heure de reprendre le travail et nous allions nous quitter mais quand il apprit que je partais prendre le soleil au lac, il me proposa de rester là et alla chercher un double des clefs du portail: « Tenez, vous fermerez derrière vous en partant et il n’y aura qu’à mettre la clef dans la boite aux lettres. J’étais très gênée et refusais, il insista, me rappelant la « faune » qui traîne souvent au lac et que de toute façon il fallait bien utiliser cette piscine puisque ni lui, ni son ex femme ni son fils (il ne doit rentrer que ce week-end) n’en profitait. J’ais cédé, après tout, là encore je ne faisais rien de bien méchant.

Il partit et me mis en maillot de bain. Après quelques longueurs, mon fantasme commence à m’obséder. Pourquoi pas? J’étais seule, enfermée, cachée derrière une haie en plein soleil. Mon maillot tomba et je replongeai dans l’eau turquoise de la piscine. Sensation merveilleuse de liberté et de plaisir. Je sortis et m’allongea sur mon drap de bain. D’abord sur le dos, c’était vraiment magique, je sentais le soleil me caresser, m’embrasser. Très vite la douceur devint brûlure, je sentais les lèvres de mon sexe gonfler et devenir presque douloureuses (il faut dire que je m’épile totalement le maillot et si, de l’avis de mon mari, c’est très excitant, c’est surtout une absence totale de protection et le soleil me mord littéralement le clitoris). Bref, entre la peur d’un coup de soleil mal placé et une certaine gêne que je ne peux réprouver, je bascule sur le ventre pour lézarder tranquille.

Je me prélasse ainsi depuis un moment lorsqu’un bruit me sort de ma torpeur: Quelqu’un vient d’ouvrir la porte du garage qui donne sur le jardin. D’un regard j’aperçois un jeune homme d’une vingtaine d’année, probablement le fils de mon hôte. Il ne m’a pas vue et n’est pas censé savoir ni qui je suis ni que je suis invitée par son père. Allongée comme je le suis, il peut ne pas me voir, prendre ce qu’il est venu chercher et repartir. Ou au moins rentrer, le temps que je me rhabille. Si je bouge il ne peut que me voir: je prends le risque de ne pas bouger et même de jouer les belles endormies ainsi même s’il me voit, il n’aura vu qu’un dos et des fesses et n’osera jamais venir me déranger.

Erreur! Double erreur! J’entends des pas vers moi, il doit être tout près. Que faire? Me retourner devant lui et lui montrer mon intimité si vulnérable? J’aurais voulu le provoquer, je n’aurais rien imaginé de mieux; Hurler et ameuter le voisinage? J’aurais alors du mal à expliquer ma présence ici, nue chez  un homme que je connaissais à peine. Je fis l’autruche. Je dors, il va regarder mes fesses et repartir.

Brusquement un filet d’huile tombé sur mes reins me fit sursauter:

Vous allez attraper un coup de soleil! Laissez-moi faire».

Sa voix était douce, ses mains étaient douces, j’étais terrorisée. Que faire? J’étais à la fois paniquée et pétrifiée, incapable de réagir. Que faire, sinon subir ce supplice, cette sorte de viol.

Ses mains étalaient l’huile sur mon dos, doucement, avec attention. Arrivées au cou, elles me massèrent lentement. Ses massages étaient dignes d’un kiné ... ou d’un grand amateur de sensualité, peu à peu je me détendais. Il ne se permettait aucun geste déplacé, juste un long massage; j’en oubliais ma position, ma tenue ... mon état d’excitation que j’avais de plus en plus de mal à accepter et à cacher.

L’huile coula à nouveau, sur mes jambes. Les massages devinrent caresses. Pas un seul de mes orteils ne fût délaissé, ses mains m’embrassaient, me léchaient.

L’huile coula encore, sur mes fesses. Cela me réveilla, de nouveau la peur me repris et mon corps se crispa.

Le jeune homme m’enjamba alors, se mis à genoux et recommença ses massages, ses caresses, courant de ma nuque à mes fesses, insistant plus fréquemment sur mes reins puis prenant chacune de mes fesses dans ses mains (je suis plutôt menue) pour les malaxer de plus en plus vigoureusement.

Je brûlais d’envie qu’il s’occupe de mon sexe et j’espérais qu’il s’en aille, je ne savais plus, mon corps ne m’appartenait plus et allait au devant de lui, mais mes restes de raisons me disaient de fuir, de hurler.

Ses doigts vinrent caresser enfin, j’étais trempée. Ses doigts me fouillèrent presque brutalement. Trempée d’huile (entre autre) comme je l’étais, il n’hésita pas à me pénétrer de plusieurs doigts et même d’explorer mon fondement. Je n’aime pas trop cela, et là, j’aimais. Je cambrais les reins pour mieux m’offrir.

Il retira sa main et se rapprocha. D’un seul coup je le sentis au fond de moi. Son sexe était terriblement dur et me semblait me remplir tout entière. A peine quelques secondes suffirent pour que je hurle ma jouissance. Et cela dura un long moment avant que je ne me reprenne et que, une fois encore, je recouvre en partie mes esprits:

S’il vous plait, n’arrivez pas dans mon ventre, je ne prends pas la pilule.

Le jeune homme de bonne famille se retira et s’enfonça entre mes fesses, lentement, sans à coups, mais sans ménagement non plus. Il s’enfonça jusqu’à buter contre mes fesses et recommença un profond va et vient.

Et c’était horriblement bon!

Mais cela ne semblait pas lui suffire: il posa ses pieds à plats de part et d’autre de mes fesses, s’accroupi au-dessus de moi et replongea en moi. Il me semblait faire le double, il s’enfonçait en moi comme jamais je n’aurais pu imaginer que ce fût possible. Encore quelques mouvements, je jouissais à nouveau. Je sentis alors au fond de mon ventre les spasmes de sa jouissance.

Il resta un instant prostré contre moi, son sexe encore si dur toujours fiché entre mes fesses.

Il m’embrassa dans le coup, très tendrement et me dit à l’oreille :

Ne dit rien à mon père, sinon il va me tuer!

Promis.

Ce fût à peu prés le seul mot que je lui dis, bien trop contente qu’il m’ait pris pour la nouvelle conquête de son père.

Il se leva et rentra dans la maison. Je replongeai dans la piscine pour évacuer ce qui pouvait l’être, me rhabilla et disparu.

Je ne revis plus jamais ni le jeune homme, ni son père...

Par Yoni - Publié dans : Journal intime - Communauté : libertinage et amateurisme
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