Vous devez me prendre pour une exhibitionniste ! Bien sûr. Moi j’hésite encore.
Si une exhibitionniste est une femme qui aime se montre nue, éventuellement pour choquer les biens pensants ou pour exciter des hommes en mal d’émotion, alors je ne suis pas vraiment cela.
Je mens.
Dans mon blog j’adore imaginer des hommes me lisant, se plongeant dans mon passé pour trouver du plaisir. Imaginant poser leurs mains sur mon corps que je dévoile parfois.
Mais quand je me montre vraiment, sans floutage, sans le filtre de l’anonymat, quand je laisse un rideau de cabine d’essayage mal fermé j’ai juste peur. Je ne suis pas excitée, je n’ai aucun plaisir, je panique simplement… Mais lorsque j’ai remis de l’ordre et que je suis loin de mes voyeurs, alors j’ai comme une montée de chaleur qui rapidement me met dans une excitation extrême. Jamais je ne me serais lancée si un homme ne me l’avait pas demandé.
Depuis j’aime ce stress qui je le sais désormais va me procurer un grand plaisir.
Lorsque mon mari m’a entrainé sur les plages naturistes, somme toute assez rarement, je suis toujours mal à l’aise. Je ne suis ni exhibitionniste, ni naturiste. Je sais simplement que cela sera formidable ensuite.
L’automne dernier a été chaud, L’été indien ! Mon mari et moi sommes partis nous promener le long de la plage de Grazeille, à Gruissan, Il faisait si chaud que nous étions habillés comme en juillet et si beau que nous n’avions pas envie de rentrer trop tôt alors on à poussé jusqu’à la plage de Mateille. Le centre de la plage est naturiste mais en octobre il n’y en avait pas.
Arrivé là mon mari a prétexté une petite fatigue pour faire une pause. Après tout c’était agréable de s’allonger là, là où de temps à autre nous venions laisser le soleil nous chauffer. Là où il aimait voir les autres me mater pendant que mon cœur battait la chamade.
Il faisait chaud.
C’était bon.
Quelques minutes de sieste au soleil plus tard mon mari me dit qu’il a vraiment très chaud et commence à se déshabiller. Il me demande d’en faire autant.
Nous sommes nus au milieu de cette plage quasi vide. C’est étrange.
Nous sommes restés là une bonne heure. Quelques promeneurs, des pêcheurs également, sont passés prés de nous.
C’était très étrange en effet. L’été il y a bien quelques voyeurs qui passent devant moi pour me regarder mais ce sont des nudistes. Là ce sont des gens habillés qui me dévorent du regard.
J’en parle à mon mari qui décide de pousser plus loin encore mon malaise. Alors qu’un groupe avance dans notre direction (encore à quelques centaines de mètres quand même) il me demande de ne pas bouger et me dit qu’il aimerait me regarder de loin, voir comment se comporteraient les voyeurs si j’étais seule.
Il m’embrasse sur les lèvres, se lève et joue un petit « jeu de rôle » en se levant :
« J’en ai marre ! reste seule moi je me tire ! »
Et il fait mine de s’en aller pour se cacher en arrière de la plage.
Je suis terrifiée d’être là, toute seule, nue sur cette plage.
Mon cœur bât à tout rompre… puis lentement se calme un peu. Je m’allonge et ferme les yeux.
Les minutes passent.
« Bonjour, vous être seule ? »
Il y a quatre jeunes, peut-être 25 ans, debout devant moi. Jean tee-shirt, bronzés, souriants.
« Vous venez souvent bronzer ici ? »
C’est le même qui a parlé les deux fois, un grand brun athlétique. Et sympa.
« Non, je viens rarement » leurs dis-je.
« On a de la chance alors ! »
« Je ne sais pas » leur dis-je encore tout en m’asseyant en tailleur.
Ils s’assirent à leur tour, face à moi.
Leurs regards caressèrent rapidement ma poitrine, mais elle n’est pas assez orgueilleuse. En quelques secondes je les ais sentis plonger entre mes cuisses avec une telle insistance que je me suis surprise à regarder moi-même. Le rouge a du recouvrir mon visage en constatant mon impudeur. Eux en jean, moi nue assise en tailleur, le sexe lisse rasée du matin même, les lèvres grandes ouvertes comme celle d’une orchidée rouge.
Nous avons parlé de sexe, je leur ai dit mes préférences, je leur ai dit combien j’adorerais les boire tous les quatre après qu’ils m’aient donné assez de plaisir… mais je les ais déçus en disant que mon mari ne serait probablement pas d’accord. Je leur ais dis qu’il nous regardait de loin, que c’était son plaisir. J’étais sincèrement désolée pour eux. J’aurais adoré les satisfaire. Je me suis même excusée et leur ai laissé un petit espoir… on ne sait jamais.
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Régale nous encore ma belle.