Malgré le coup de frais de ces derniers jours, je béni le ciel d’habiter dans le sud.
Par les grandes fenêtres des chambres et la grande véranda du salon, le soleil vient chauffer la maison… assez pour me permettre d’aller et venir chez moi en nuisette légère sans avoir froid.
Et comme je suis d’humeur coquine ces jours-ci, je me régale à traîner ainsi en espérant la visite du facteur. Très sympa, discret et qui n’a encore jamais céder à mes charmes, mais il faut dire que je n’ai jamais vraiment tendu la perche. Le jeu, pour moi, consiste à lui faire comprendre qu’il a toutes ses chances de réussir s’il ose, mais hors de question pour moi de faire du racolage !
Facteur ou toute autre personne, virile de préférence, qui voudrait bien me mettre dans ce délicieux embarras que d’avoir à ouvrir dans cette tenue à un inconnu (pas intime en tous cas).
Aujourd’hui, j’ai dépassé toutes les bornes que j’avais imaginées ! Non que j’ai poussé l’exhibition plus qu’auparavant mais quand même !
Il y a eu une série de cambriolage dans mon impasse. Sur la quinzaine de maisons, trois ont été visitées et plusieurs jardins et abris de jardin d’autre maison également.
Nous, pour l’instant, sommes tranquilles. Il faut dire qu’avec Max, quand il montre ses crocs de beauceron en colère, on ne doit pas avoir envie de chaparder quoique ce soit.
Mais le quartier a vraiment été la cible de malfaiteurs, voyous ou autres et les gendarmes ont entamé une visite systématique des habitations pour nous mettre en garde, prodiguer quelques conseils et si possible recueillir quelques informations pour leur enquête.
C’est dans ce cadre que ce matin j’ai entendu frapper à la porte, sans savoir encore ce dont il s’agissait. J’ouvre donc dans ma tenue très légère. Je vous laisse imaginer ma stupeur en voyant deux gendarmes devant moi (un homme la quarantaine et une femme, la trentaine). Affolée en les voyant (que s’est-il passé ? mon fils ? mon mari ?...) je suis restée pétrifiée à demie nue devant eux. Il a fallu qu’ils m’expliquent en quelques phrases de quoi il en retournait. Largement assez de temps pour constater mon impudeur (presque) involontaire.
Revenue au calme, j’ai alors mesuré l’inconfort de la situation, surtout que je les ais naturellement invités à entrer car ils avaient plein de choses à me dire (conseils de prudence, etc.). Cramoisie de honte je les invite à m’attendre au salon pendant que je vais enfiler quelque chose de plus décent.
Ouvrant la porte, Max qui était sur la terrasse se précipite en grognant, les crocs menaçant. Machinalement je me baisse pour l’attraper par le cou et le forcer à se calmer. Offrant à mes visiteurs une vision que vous connaissez bien (voir mon dernier post, avec photo en nuisette). Max se calme et je m’éclipse afin d’aller passer un peignoir.
Derrière la porte de la chambre m’attend un kimono en soie noire… ça ira bien (le peignoir était dans la salle de bain, tant pis). Je le passe et retourne voir mes gendarmes.
En entrant dans le salon, je me suis immédiatement sentie déshabillée par leurs regards. Je baisse les yeux pour m’assurer que je ne suis pas indécente, je constate que ce kimono (que je ne mets que rarement) est très court et s’arrête à mi cuisse (pour ne pas dire moins). Ben ma grande tu es habillée mais ça ne cache pas grand-chose, me suis-je dit en un éclair. Trop tard je ne vais pas faire un défilé de mode.
Je m’assois et les écoute poliment.
Nous avons passé ainsi un bon quart d’heure, peut-être plus. Assise confortablement dans un fauteuil, j’ai essayé de me contrôler pour garder les genoux serrés sans quoi le gendarme en face de moi aurait vu sous ma nuisette. Il aurait probablement vu que le trouble qui m’a envahi distillait son émotion sous forme de fine gouttelettes perlant sur les ourlets de mes lèvres.
Je ne suis pas certaine d’avoir réussi à rester genoux serré.
J’espère pas !
Lorsque j’ai proposé un café, la gendarmette a donné le signal du départ. Dommage cela aurait été formidable !!! Je plaisante. (Quoique)
En partant, alors que la gendarmette entrait dans leur voiture, le gendarme s’est retourné vers moi en me disant de rester prudente… et qu’il repasserait prendre des nouvelles. MMM ! Peut-être de futures aventures à venir.
Bisous mouillés
Janvier 2025 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||||||
6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | ||||
13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | ||||
20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | ||||
27 | 28 | 29 | 30 | 31 | ||||||
|
Un patit parcours matinal de votre blog me met en émoi. J'habite dans le nord et je suis pas gendarme, dommage...
Mais même les civils peuvent passer me dire bonjour le matin!
Mon cher voisin, pas exemple, sait rester discret (et surtout pas envahissant) et viens parfois me tenir compagnie, pour un café-crème (c'est moi qui offre le café)
Bisous mouillés
j'ai trouvé des plus agréables votre cours récit après celui d'une femme au foyer et je suis certain que lorsque vous leur avez proposé un cafévous avez espéré très fort qu'ils disent oui et que cette "conversation" aille plus loin
deux personnes en uniforme dont une jeune femme je suis certain que vous auriez adoré et je supose qu'après leur départ vous avez pris du plaisir d'une façon ou d'une autre ai- je raison ?
baisers sur ce joli minou qui devait alors être très humide
PS: vous savez que j'adore vos photos alors n'en avez vous pas d'autres dans d'aussi jolis déshabillés pour "égayer" vos recits
J'aurais adoré qu'ils abusent de moi mais en offrant le café j'étais juste gentille. Mais quand ils sont parti j'ai fantasmé comme une folle sur tout ce qui aurait pu se passer et je me suis donné le plaisir qu'ils n'ont pas su m'offrir.
Trempée comme je l'étais, mes gros jouets n'ont eu aucun mal à entrer...
Bisous mouillés
en plus votre maison risque d'être bien gardée ainsi que la maitresse des lieux…