Vendredi 21 novembre 5 21 /11 /Nov 14:22

Petit jeu dangereux



Dieu sait si j'aime me dévoiler, aidant parfois la providence pour qu'un homme aperçoive une intimité, qu'un chemisier mal fermé ou un courant d'air fripon offrent à leur regard. C'est vrai que parfois, pressée d'essayer de nouvelles fringues, je ne prends pas le temps de vérifier si le rideau de la cabine est bien tiré. Et c'est vrai que me sentir accessible au courant d'air qui s'insinue sous mes jupes et caresse mon intimité que plus rien ne protège. c'est vrai que cela m'émeut à chaque fois et que je ne suis vraiment pas une exhibitionniste blasée.

En fait je suis plutôt pudique et c'est par jeu, pour faire plaisir à un mari coquin, que je me suis initiée à ces petits jeux.


Pourtant, jusqu'à présent, ma plus grande émotion, pétrie d'excitation et de peur, surtout de peur, aura été un court séjour au Maroc. Contraste étonnant à Casa, où des femmes voilées comme des ninjas croisent des bimbos qui se feraient même remarquer sur la Croisette ! Entre les prémices d'extrémismes rigoristes et une aspiration aux libertés occidentales.


Nous étions au Habbous, probablement le coin le plus joli de cette ville sans âme, et faisions les boutiques « en touristes ». Nous sommes entrés dans un magasin de vêtements locaux, pas un magasin pour touristes, un vrai magasin, mais qui vend aussi aux touristes bien sûr.


Il y avait les traditionnelles babouches sans intérêt et des djellabas superbes. Pas facile pour faire ses courses à Monaco ou Neuilly mais joli. Des prix très raisonnables (car nous savions que si on l'achetait je la porterais peu !) On a choisi un modèle au tissu très fin agrémenté de petites broderies. Simple mais vraiment de très bon goût. D'un vert émeraude profond.


Je l'essaie ; elle me va mais mon mari me dit que ma blondeur choque un peu et que ce serait « raccord » d'acheter un voile assorti. Je butte un peu car je ne veux pas être déguisée. mais mes souvenirs d'exhib sur internet avec des photos floutées m'ont donné envie d'accepter. On n'a pas trouvé le même ton mais un foulard vert presque noir. Jolie couleur, surtout si je laisse, par mégarde, une petite mèche rebelle, une toute petite ! Un soupçon de blond clair sur ce sombre tissu. j'aime bien.




  • - Et si tu restais ainsi ? me dit-il.

Chiche ! Quitte à être dans un quartier "tradi" autant aller jusqu'au bout, on ne fait pas de mal. Et mon mari étant un pur méditerranéen, mat et bronzé. nous sommes plus vrais que vrais (sauf si on parle et que l'on voit nos sacs de touristes !). Nous sortons ainsi et continuons notre promenade. Il fait chaud bien sûr, soif, on va boire un thé sur un terrasse. Le thé chaud est agréable ici. Même très sucré.


  • - Tu sais ce qui me ferait plaisir ma chérie ?
  • - Non !
  • - Te savoir nue là-dessous.
  • - T'es dingue ! S'ils s'en rendent compte je vais me faire lapider !
  • - Calme-toi, on n'est pas à Kaboul, mon cour et ta djellaba descend jusqu'aux chevilles ! À moins de passer au-dessus d'un geyser, tu n'as aucun risque !

Il n'avait pas tort. Mais sans être raciste, marcher au milieu d'une foule de Maghrébins pour une fille élevée à CNN, ça met pas à l'aise pour ce genre de défi. Mais c'est vrai que tous les Marocains à qui on a eu affaire étaient charmants, gentils.

Je lui lance en me levant :


  • - Il faut que j'aille aux toilettes.
  • - Tu vas le faire ?
  • - Chut ! Tais-toi donc, tu verras bien.

Je vais aux toilettes et en profite pour retirer ma culotte. J'hésite un instant, après tout quand le vin est tiré. Je retire mon soutien-gorge également. Je laisse retomber le tissu sur mes chevilles et sors de mon WC. Je me regarde dans le miroir, surprise. Est-ce moi ce visage encadré d'un voile, cette femme recouverte de ce tissu léger ? Je bouge un peu, balançant les hanches et les épaules pour voir l'effet. Oui mes seins tracent une petite marque mais vraiment, on ne voit rien. Je remonte et rejoins mon mari.


  • - Je sais que tu l'as fait !
  • - Arrête ! Ça se voit ?
  • - Tes seins ne sont pas gros mais d'une totale impertinence. On ne voit rien, rassure-toi. Mais je sais qu'ils sont libres, n'importe quel homme aimant les femmes le ressentirait. mais vraiment, on ne voit rien ! Et j'imagine que si tu l'as fait pour le haut, ton petit trésor doit être libéré lui aussi.

Je lui tends mon sac à main ouvert. Il y trouve ce qu'il cherche.


  • - Tu es géniale ! J'adorerais te prendre quelque part dans le coin.
  • - T'es dingue on n'est pas à Amsterdam, ici ! C'est peut-être pas Kaboul mais on se retrouve en taule pour bien moins que ça. Contente-toi de ça, chauffe-toi bien et tu me paieras tout ça en rentrant !

S'ensuit une après-midi très sympa de promenade et de visite. Main dans la main, et souvent son bras autour de ma taille. Quelquefois sa main descend un peu, discrète sur ma hanche, comme pour s'assurer de temps à autre que je suis bien toujours nue sous ma djellaba si fine.


Arrivés à l'hôtel, nous sommes chauds-bouillants tous les deux. Ascenseur : nous y sommes seuls ; direction sixième étage. Mon mari se jette à mes pieds, à genoux ; il me remonte ma djellaba jusqu'au ventre et plonge sa bouge sur ma fontaine.


Le contact de ses lèvres sur les miennes, sur mon bouton surexcité, provoque en moi un mini orgasme, immédiat, comme si on m'avait planté un gode électrifié ! Je lui ai planté mes ongles dans le crâne. Labouré le cuir chevelu.

Mais ça va trop vite, l'ascenseur ralentit. Je le repousse et redescends ma « robe ».


La suite se déroule naturellement dans notre chambre. La baie vitrée grand ouverte, il me prend sur l'un des deux fauteuils, exhibée aux éventuels voyeurs. Mais au sixième il y en a peu. Notre vis-à-vis est à deux cents mètres au moins. Sentiment d'irresponsabilité plaisante. Qu'ils en profitent s'ils peuvent, moi je compte bien en profiter.


Il me fait la totale, mais nous faisons souvent le tour de mes capacités avant de nous écrouler. Il me prend ainsi, tantôt en levrette, tantôt assise sur lui les seins au soleil. Nue à l'exception du foulard qu'il a voulu que je garde. Un fantasme qu'il avait oublié de m'avouer.


Et pour en finir, il m'offre enfin mon péché mignon, ce plaisir si particulier de sentir toute la puissance et la virilité de son homme fondre comme un bonbon fourré entre nos lèvres. Le sentir si fragile à cet instant. Se sentir si puissante à cet instant. Alors que je sais qu'il ne va pas tarder à fondre pour moi, en moi, ce goujat se retire et, d'un ou deux coups de poignet, se répand sur mon visage, comme dans ces mauvais films X pour mâles en manque de femme. Je le rattrape immédiatement pour ne pas perdre tout et de longs jaillissements de vie viennent me rassurer. Et Dieu que c'est bon !


Un ange passe !


Lorsque je vais me rincer, appréciant peu quand l'élixir de vie se pétrifie sur mon visage et semble faire craqueler ma peau, comme si j'étais vieille et sèche, lorsque donc je me trouve face à mon image devant le miroir, je vois un long trait blanc qui s'étire de ma joue jusque sur le foulard sombre. Je comprends soudain son fantasme, enfin peut-être, mon visage sous ce voile me fait paraître tellement virginale et pure.



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Le surlendemain, aéroport de Casablanca, vol intérieur pour Agadir. Notre deuxième semaine de vacances.


J'ai pris goût à ma tenue, nous en avons acheté une deuxième pour le change. J'adore. L'enregistrement est fait, nous n'avons qu'un petit bagage à main. Nous nous dirigeons vers la porte d'embarquement.


Mon dieu ! Même dans les vols intérieurs il y a les contrôles des flics. J'avais oublié. Je n'ai rien à me reprocher, je n'ai même rien à déclarer, justement, je n'ai rien d'autre que ce (grand) bout de tissu sur moi, et toujours mon foulard. Je commence à paniquer. Le calme et le petit sourire de mon goujat de mari laissent à penser qu'il n'est pas surpris et qu'il m'a laissée me préparer en sachant ce qui allait se passer.


  • - Ne t'inquiète donc pas, le portique ne va pas sonner avec ce que tu as sur toi.
  • - Et s'il sonne quand même ? m'inquiété-je.
  • - Pourquoi voudrais-tu qu'il sonne ? Tu n'as pas mis ton ouf vibrant quand même ?
  • - Mais non idiot, je te l'aurais dit, et c'est toi qui monopolises la télécommande, je sais même pas où elle est.

C'est notre tour. Mon mari passe, ça ne sonne pas. Ouf !


  • - Monsieur s'il vous plait, dit le flic en demandant à mon mari d'écarter les bras.

Il passe ses mains partout. Mon Dieu, merde, zut, je vais faire demi-tour.


  • - Madame s'il vous plait, avancez.

Terrifiée j'avance, sûre qu'avec le stress que j'affiche je suis une candidate idéale ! Quelle conne je fais ! Une policière s'adresse à moi :


  • - Vous pouvez écarter les bras s'il vous plait ?

Oh la la ! Ses mains se posent sur mon cou puis descendent le long de mes bras. Elles se posent sur ma gorge et descendent, évitent à peine les seins mais en en épousant le contour, insistant sur ce qui aurait dû être la base du soutien-gorge. Ses mains passent sur mon ventre puis descendent encore. N'ayant de guide que mes formes, elles viennent se positionner en haut de mon pubis, glissent dans le creux de l'aine pour aller le long de mes jambes. Là encore, pas de contact direct. Rétrospectivement j'en éprouve un sentiment de déception, sur le moment j'étais décomposée.


Puis elle me demande de me retourner (je ne peux éviter de penser d'un éclair à mon mari « tourne-toi » me dit-il souvent quand il veut me prendre autrement). Je me retrouve face aux touristes qui semblent au spectacle. Mes seins pointant maintenant outrageusement tant ils sont sensibles et se fichent de mon angoisse (je ne contrôle rien, là). Ses mains glissent dans mon dos et descendent vers mes fesses.

« Elle ne va pas me prendre comme ça quand même ! » me dit mon esprit que je ne contrôle pas plus que le reste. Non, j'attends, inquiète, mais rien ne se passe.


  • - Merci madame, vous pouvez y aller.

Je récupère mon sac à main et remarque que la fliquette va dire quelque chose à son collègue. Il a une réaction suivie d'un sourire contenu. On nous laisse passer. Je souffle, j'ai les jambes qui tremblent, mon mari me prend dans ses bras et m'embrasse tendrement. Puis rajoute comme le goujat qu'il sait être parfois :


  • - Alors ma coquine, on se fait caresser par des inconnues ? Et devant tout le monde ? Et puis tu ne m'avais pas dit que tu étais bi ? Ça va te coûter cher toutes ces cachoteries.
  • - Espèce de salaud ! lui dis-je en lui donnant une tape bien trop légère pour paraître sincère.

Il a encore gagné.


On va s'asseoir en salle d'embarquement. Une fois revenue au calme, mon esprit ne peut se détacher de cette fouille. J'y pense sans cesse et je me prends à délirer complètement. Je revois le flic et son demi-sourire. Non il ne sourit pas, c'est un rictus.


  • - Madame, veuillez nous suivre s'il vous plait.

Mon mari s'inquiète.


  • - Rassurez-vous : contrôle de routine, on en a pour cinq minutes.

Une autre policière arrive, elle est splendide. Je déraille complètement, je suis hétéro, juste hétéro et je n'aime pas les filles. Elle m'emmène dans un local et me demande de me déshabiller. J'ai failli dire « complètement » mais non c'est ridicule, je n'ai que ça. Je défais mon foulard et libère mes longs cheveux blonds que le soleil a encore éclaircis. Puis, soumise, retire ma djellaba.


  • - Allongez-vous.

Je m'allonge sur le dos, totalement offerte à cette femme.


  • - Transportez-vous de la drogue ? me demande-t-elle.
  • - Mais non voyons où voulez vous que je la mette ?
  • - Pas d'ingestion ? dit-elle en enfilant des gants stériles (je prends peur).

Elle commence alors à me palper l'abdomen.


  • - Rassurez-vous je suis médecin (ça me rassure pas).

L'examen est bon je n'ai rien « ingéré ».


  • - Tournez-vous !

Encore ! Ça devient une habitude de me confondre avec une crêpe bretonne !


  • - Mettez-vous à quatre pattes, ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai pas mal.

Je sens quelque chose de froid sur mon anus, je sens quelque chose qui rentre, elle m'a mis son doigt ! Il me fouille, il cherche.


  • - OK, là ça va aussi, ne bougez pas.

Je reste ainsi comme une chienne offerte et humiliée. Rien ne m'oblige à rêver cette humiliation mais mon esprit m'emmène là malgré moi. Encore malgré moi ! Je la vois changer de gant. Elle s'approche avec une bouteille de je ne sais quoi, envoie une giclée de produit sur mon sexe et dans sa main. Elle repose la bouteille et étale le produit sur tout le gant comme si elle se lavait les mains. Puis s'approche de moi.


  • - Décontractez-vous, on a presque fini.

Bonjour l'ambiance décontraction ! Elle introduit rapidement un doigt dans mon intimité, il plonge sans difficulté tant elle a mis de produit (ce qui était certainement inutile, rien que d'imaginer la scène je suis trempée). Puis le deuxième suit immédiatement. Comme un amant elle fait quelques va-et-vient pour s'assurer que ça passe puis le troisième. en un instant je sens sa main buter dans mon entrée. Quelques mouvements de vrille semblent suffire. D'un coup je l'aspire et sens sa main en moi. D'un mouvement très professionnel je la sens faire le tour de mon vagin. Le contrôle est fini. Je la sens toujours en moi, un doigt plus insistant que d'autre. non, elle n'ira pas plus loin.


Elle commence à sortir et, alors que sa paume retrouve le jour, j'attrape son poignet d'un mouvement totalement irraisonné, la bloquant à l'entrée de mon ventre :


  • - S'il vous plaît, encore, juste un peu encore, s'il vous plaît ! je l'implore.

Son visage dur s'éclaire enfin. Elle me sourit. Sa main replonge en moi alors que sa bouche vient au contact du premier point visité. Sa langue lui demande pardon. Sa main déclenche rapidement une tempête dans mon corps. Je m'effondre.


  • - Ça va ? me demande mon mari inquiet. Tu es en sueur.
  • - Excuse-moi, je me suis assoupie et j'ai fait un cauchemar.

Quoique.

Par Yoni - Publié dans : Jeux
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